Semper Reformanda
www.vbru.net/src/
Menu
Semper Reformanda Index du ForumIndex
FAQFAQ
FAQRangs
Liste des MembresListe des Membres
Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs
S'enregistrerS'enregistrer
ProfilProfil
Se connecter pour vérifier ses messages privésMessages
ConnexionConnecté/Deconnecté

Qui est en ligne
Administrateur & Modérateur


Liens
Site Réformé Confessant
Livre d'or SRC
Chat SRC
-------------
Créez votre blogg
Votre album photos

Recherche rapide

Recherche avancée
Google

phpBB Group
Le mal et la Croix
Aller à la page Précédente  1, 2, 3
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Semper Reformanda Index du Forum -> Proposez vos articles !
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Avel

Consacré !


Inscrit le: 18 Mar 2004
Messages: 189
Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Juil 15, 2004 3:42    Sujet du message: Répondre en citant

"Allo" ?

Tu as le sens de l'humour Daniel. Tu sais, si tu voulais partir, il te sufisait de demandé à ce que ton compte sois suprimé.

En tous cas, merci d'avoir rendus la moitié du forum incompréhensible en effacant tous tes messages. Voilà qui témoigne d'un grand sens du respect.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Calvinius

Administrateur


Inscrit le: 14 Mar 2004
Messages: 377
Localisation: Nîmes

MessagePosté le: Jeu Juil 15, 2004 14:25    Sujet du message: Répondre en citant

La moindre des choses c'est d'avertir l'administrateur avant d'agir de la sorte oui. Ce qui est fait est fait mais j'avoue que je suis très déçu là au moins autant que surpris. Bonne continuation à l'ami Daniel en tout cas et merci pour ses contributions qu'il aura emportées avec lui hélas Crying or Very sad Mais de grâce la prochaine fois expliquez-vous avant d'agir de la sorte. Menfin ! On est pas des bêtes !
_________________
" Il n'est pas de domaine de la vie des hommes dont le Christ ne puisse dire : "c'est à moi"" (Abraham Kuyper)
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail Visiter le site web de l'utilisateur MSN Messenger
Avel

Consacré !


Inscrit le: 18 Mar 2004
Messages: 189
Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Juil 15, 2004 23:17    Sujet du message: Répondre en citant

Ici se trouve l'article que Daniel a effacé :

Reflexion sur l'origine du mal

D'où provient le mal ? Ceux et celles qui étudient sérieusement la doctrine du péché se verront tôt ou tard confrontés à cette question particulièrement angoissante. Existe-t-il une réponse à cette interrogation ? Certains théologiens soutiennent que oui, élaborent des thèses sur le sujet afin de démontrer l'origine du mal. Cependant, nous sommes de l'avis des théologiens évangéliques qui maintiennent le caractère absolument énigmatique du mal et son origine. Comme l'exprime fort à propos le professeur Henri Blocher, “ l'énigme du mal est le seul mystère “opaque” de l'Écriture [1]”. Énigme que même les yeux de la foi ne parviennent pas à percer !

Cette confession du mystère du mal n'est cependant pas l'aveu de l'échec devant une réalité (celle du péché) qui échapperait totalement à l'entendement de l'homme[2]. Cette confession du mystère du mal est en fait la reconnaissance d'une réalité qui, bien que présente dans l'expérience humaine, ne sonne pourtant pas au diapason de la réalité du monde créé : si le mal dérange, c'est parce qu'il ne s'arrange à rien ; le mal n'étant pas lui-même de création divine, il est par conséquent dérangement de l'ordre créé. Ou dit autrement : le mal est dérèglement qui corrompt et détruit la création de Dieu. Et c'est bien en raison du fait que le mal n'a pas sa place dans le créé qu'il nous apparaît comme mystère. Si le mal n'était pas ainsi mystérieux, il serait alors tout à fait possible de l'expliquer. Mais l'expliquer, ne serait-ce pas du même coup tenter de le justifier, comme s'il était un maillon nécessaire de la chaîne ? Et s'il était effectivement possible de le justifier, ne serait-ce pas en fin de compte Dieu qu'il faudrait blâmer d'avoir produit un si grand fléau ? Si donc le mal ne s'explique pas, c'est uniquement parce qu'il est étranger à la création de Dieu, et non parce qu'il échappe à notre intelligence.

D'autres mystères sont également contenus dans l'Écriture Sainte. La grâce de Dieu est un de ces mystères. L'énigme de la grâce, cependant, est bien différente de l'énigme du mal. Car le mystère de la grâce, contrairement au mystère du mal, ne gît ni dans la terreur ni dans la souffrance, mais dans la pure lumière de la bonté divine ; il s'agit d'un mystère lumineux et délicieux pour l'intelligence. Quant au mal, il sera toujours souffrance pour la raison humaine, puisque l'absence d'origine et le statut d'étranger à la création de Dieu de celui-ci apparaîtront toujours à celle-ci comme une énigme angoissante : si Dieu n'est pas l'auteur du mal, si le péché n'a pas “ originé ” de lui, d'où le mal a-t-il pu surgir ?

Toute souffrance requiert un soulagement. Il serait vain cependant de chercher un soulagement à la “ souffrance cognitive ” qu'engendre le mal via l'avenue du savoir rationnel. Car le véritable apaisement s'obtient non par une soi-disant connaissance théorique du mal, mais dans la confession de sa propre culpabilité. C'est pourquoi toute tentative d'élucidation du mal dans le but de le justifier (et ainsi apaiser sa conscience) doit être considérée comme un refus de confesser son propre péché. L'Écriture ne permet aucun écart à ce sujet : jamais en effet elle ne donne à penser que l'homme serait pour ainsi dire “ atteint ” par la présence du mal sans que ne soit pris en considération sa propre responsabilité-culpabilité. Henri Blocher a bien discerné ce piège. Mais il corrige immédiatement : “ Que nul pécheur n'imagine qu'il peut s'excuser en imputant à Dieu la causalité du mal[3]. ” La Bible nous dépeint en effet l'homme dans toute sa culpabilité, où lui seul est à blâmer : “ Car il n'y a pas de distinction : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. ” (Rm 3.23).

Ainsi, dans l'étude du problème du mal, l'homme est entièrement impliqué parce que c'est aussi le récit de son péché et de sa culpabilité qu'il entend étudier. Dans ce domaine, nul n'a le droit d'adopter une attitude désinvolte qui ressemblerait à du “ cela-ne-me-concerne-pas ! ”. Bien au contraire, chaque homme ne peut que s'humilier et confesser qu'il a, lui aussi, commis le mal. Cette dernière attitude est à vrai dire la seule par laquelle la question du péché peut être correctement abordée.

On ne saurait trop insister sur le lien étroit qui existe entre la question de l'origine du mal et la culpabilité du pécheur. Ce lien, bien entendu, n'a rien d'une construction théorique artificielle. Il s'agit en fait du lien fondamental qui nous permet de “ prendre conscience ” de la présence du péché dans le monde : le péché “ existe ” parce que l'homme a choisi le péché. On ne peut aller au-delà de ce lien. Car situer le péché à l'extérieur de la volonté humaine reviendrait à placer son origine dans la substance même de la création, donc à faire du Dieu créateur l'auteur du mal. Or la Bible ne permet jamais une telle alternative. C'est aussi ce lien qui a conduit le théologien néerlandais Herman Bavinck à dire avec tant de justesse et de réalisme que “ le péché n'a pas d'origine, mais seulement un commencement[4] ”. Chaque chose créée a son origine en Dieu. Or, si le péché avait aussi sa propre origine, il faudrait alors admettre qu'il procède de Dieu, ce que l'Écriture nous interdit formellement d'affirmer. Il ne reste alors qu'à reconnaître que le péché a seulement un commencement, et que ce commencement coïncide avec la libre décision humaine de pécher.

Est-ce donc dire qu'il y aurait eu une faille lors de la conception de la créature humaine, une sorte de fissure dans sa liberté ? Peut-on sur ce point suivre saint Thomas d'Aquin, qui disait que “ des créatures faillibles doivent bien défaillir quelquefois ” ? Ou encore d'autres théologiens, C. S. Lewis par exemple, qui ont conclu qu'il “ est essentiel à la liberté de pouvoir pécher, de pouvoir dire non à Dieu comme de pouvoir lui dire oui[5] ” ? Une telle faille inhérente à la liberté humaine n'est toutefois pas possible. Car tout ce que Dieu a créé était non seulement bon, mais encore très bon, la création de l'homme incluse (Gn 1.31). Certes, la Bible atteste à maintes reprises que l'introduction du péché dans le monde relève de l'usage de la liberté créée. Jamais cependant elle n'impute de fêlure à cette liberté ; elle ne résout pas l'énigme douloureuse du mal par l'affirmation d'une liberté déficiente. Car la liberté de l'homme a aussi été créée bonne, voire très bonne ! Autrement, explique Blocher, Dieu serait l'auteur du mal à titre de possible :

Ou bien on prétendrait, pour l'excuser, que Dieu ne pouvait pas créer la liberté autrement : on poserait alors une nécessité extérieure à Dieu, s'imposant à Dieu même. Ou bien on devrait chercher dans la nature de Dieu la source du mal virtuel inhérent à la liberté ; Dieu serait compromis avec le mal[6].

Si le mal est donc si mystérieux, que reste-t-il alors à espérer ? Où tourner les yeux, quand le mal qui nous afflige et que l'on inflige demeure inexplicable ? Vers qui, vers quoi aller afin de trouver liberté et consolation ? Puisqu'il n'y a pas de solution à l'énigme du mal, existe-t-il au moins une consolation ? Et si une telle consolation existe, en quoi consiste-t-elle ? Comment la trouver, l'obtenir ? De plus, “ la présence de cette énigme non résolue, de ce mystère blessant, est-elle une faiblesse, peut-être un vice irrémédiable de la doctrine biblique[7] ” ? Il faut admettre que cette dernière question est fort légitime, car on ne doit pas renoncer facilement à la nécessité de la cohérence et de l'harmonie des représentations théologiques, et on ne plonge pas volontiers dans la notion de mystère.

Heureusement, la Bible offre une consolation au problème du mal. Quant à son énigme, l'Écriture préserve pleinement le mystère. Car une réponse rationnelle au “ Pourquoi ? ” du mal atténuerait inévitablement son caractère scandaleux ; une telle “ solution ” nierait en effet le “ mal du mal ”. La consolation qu'offre l'Écriture face à ce mystère est composée de trois thèses fondamentales.

Comme l'exprime Henri Blocher, “ le mal est mauvais totalement, radicalement, absolument[8] ”. Le témoignage biblique ne laisse planer aucun doute à ce sujet : “ Malheur à ceux qui appellent le mal bien (...) ” (Es 5.20) ; “ Ayez le mal en horreur (...) ” (Rm 12.9).
La maîtrise de Dieu sur tout événement est entière : “ Dieu est souverain totalement, radicalement, absolument[9]. ” Le mal n'est donc pas une réalité indépendante de Dieu et son vouloir ; il ne lui “ glisse pas entre les doigts ”. Une fois de plus, le témoignage de l'Écriture est explicite : Dieu opère tout selon son plan (Ep 1.11) ; il est au ciel et “ il fait tout ce qu'il veut ” (Ps 115.3).
À ces deux premières thèses, on doit ajouter le grand a priori biblique, selon l'expression de Berkouwer : la bonté, la sainteté et la pureté de la majesté de Dieu[10] : “ Dieu est bon totalement, radicalement, absolument[11]. ” Dieu ne supporte pas la vue du mal (selon Ha 1.13, ses yeux sont “ trop purs pour voir le mal ”). C'est pourquoi on ne peut lui imputer de complicité avec le mal. L'apôtre Paul dit de Dieu qu'il “ habite une lumière inaccessible ” (1 Ti 6.16). Selon Jean, Dieu est lui-même lumière, car “ il n'y a pas en lui de ténèbres ” (1 Jn 1.5). Jacques affine ce portrait, en affirmant que “ Dieu ne peut être tenté par le mal et ne tente lui-même personne ” (Jc 1.13).
Ces trois thèses, bien sûr, n'entendent pas expliquer l'énigme du mal. Par contre, elles procurent au chrétien l'assurance de la parfaite détermination de Dieu d'éliminer le mal. Elles nous dépeignent en effet Dieu tel qu'il est : il a le mal en horreur et il ne le laissera pas subsister. C'est d'ailleurs en s'approchant de Dieu que le chrétien prendra progressivement conscience du caractère absolument scandaleux du mal. Se rapprocher de la pure lumière de Dieu, c'est en même temps s'apercevoir que celui-ci n'a aucune participation avec les œuvres des ténèbres. Au contraire, il les combat et les détruit sans merci. Quelle consolation pour le croyant de savoir que le Dieu qu'il adore n'est pas pour mais contre le mal !

La force de la doctrine évangélique du péché réside donc dans son absence de solution : il n'y a pas de solution au problème du mal parce que, justement, il n'y a pas de raison au mal. Henri Blocher résume bien ce dernier point :

La faiblesse apparente de la doctrine biblique se révèle comme l'une de ses plus grandes forces ! Ce n'est pas par hasard si l'événement central est aussi celui qui illustre le plus solennellement les “ trois vérités ” [les trois thèses] : à la Croix, le Dieu d'amour triomphe du mal[12] !

Daniel Audette


Notes

[1] Henri BLOCHER, Fac étude : la doctrine du péché et de la rédemption, premier fascicule, nouvelle édition révisée et augmentée, Vaux-sur-Seine, Édifacs, 1997, p. 14.


[2] Comme le déclare fort bien Gordon J. Spykman, “ une “théodicée du péché” [la défense de Dieu] est hors de question. ” Et d'ajouter : “ Cette conclusion n'est pas la fuite d'un esprit vaincu cherchant refuge dans l'asile de l'ignorance (...) L'origine du mal demeure un mystère inexplicable. ” ; Gordon J. SPYKMAN, Reformational Theology : A New Paradigm for Doing Dogmatics, Grand Rapids, Eerdmans, 1992, p. 311.


[3] Henri BLOCHER, Le Mal et la Croix, Méry-sur-Oise, Sator, 1990, p. 139.


[4] Herman BAVINCK, cité par G. C. BERKOUWER, Sin, Grand Rapids, Eerdmans, 1980, p. 18.


[5] Voir Henri BLOCHER, Fac étude, op.cit., p. 16.


[6] Henri BLOCHER, Fac étude, op.cit., p. 18.


[7] Ibid., p. 19.


[8] Henri BLOCHER, Fac étude, op.cit., p. 14.


[9] Ibid.

[10] G. C. BERKOUWER, op.cit., p. 26.

[11] Henri BLOCHER, Fac étude, op.cit., p. 14.

[12] Henri BLOCHER, Fac étude, op.cit., p. 20.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Augustinus

Consacré !


Inscrit le: 30 Juin 2004
Messages: 1298
Localisation: Patriarcat Virtuel

MessagePosté le: Lun Avr 17, 2006 18:38    Sujet du message: Répondre en citant

Euh, c'est quoi ce gag? Vous parlez à un point d'interrogation qui dit: "..." ? Shocked Confused Rolling Eyes
_________________
Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez,
Célébrez par vos louanges Sa Sainteté!
Car sa colère dure un instant,
mais sa grâce toute la vie;
le soir arrivent les pleurs,
et le matin l'allégresse.

Psaume XXX.5-6
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Semper Reformanda Index du Forum -> Proposez vos articles ! Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure ( heure d'été )
Aller à la page Précédente  1, 2, 3
Page 3 sur 3

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com