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Zwingli
Stagiaire
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France : Luthériens et réformés d’Alsace-Lorraine unissent leurs deux Eglises
mardi 9 mai 2006.
Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy cités comme témoins d’un mariage inhabituel ? Voilà l’une des conséquences de l’union de deux Eglises protestantes dans l’est de la France. Le premier ministre et le ministre de l’intérieur, chargé des cultes, ont en effet cosigné, le 18 avril, le décret qui permet l’union de l’Eglise de la confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine (Ecaal) et de l’Eglise réformée d’Alsace et de Lorraine (ERAL). Dimanche 7 mai, ce décret a été lu solennellement au cours du culte, qui a réuni, à Strasbourg (Bas-Rhin), près de 1 000 personnes, pour célébrer cette insolite union d’Eglises.
Les péripéties de l’histoire de l’Alsace et de la Moselle, sous souveraineté allemande de 1871 à 1918, ont en effet laissé l’Ecaal luthérienne - 210 000 membres - et l’ERAL, calviniste - 33 000 membres -, dans le cadre des articles organiques de 1802, voulus à l’époque par le premier consul Napoléon. Les pasteurs de leurs 260 paroisses restent rémunérés par l’Etat, à l’image des prêtres ou coopérateurs laïcs des diocèses catholiques de Strasbourg et de Metz (Moselle), ces derniers dans le cadre du concordat de 1801.
UNION PRAGMATIQUE
En débat, puis en chantier depuis des décennies, le rapprochement de ces deux Eglises protestantes a pris un tour décisif en 2003. A Colmar (Haut-Rhin), au sein d’une assemblée commune, leurs deux « parlements », le consistoire supérieur de l’Ecaal et le synode de l’ERAL, ont décidé de l’union, validée un an plus tard à Strasbourg.
Cette union pragmatique a été préférée à une simple fusion. La petite ERAL craignait d’être absorbée par l’Ecaal, majoritaire, explique Jean-Paul Humbert, président réformé. Pour calmer cette inquiétude, une clef de répartition de deux luthériens pour un réformé - donc plutôt favorable à l’ERAL - a été adoptée dans les différents rouages de l’union.
Les deux Eglises ont multiplié les services communs depuis 1958 et partagent le même siège à Strasbourg depuis 1969. Mais elles espèrent, grâce à cette union, désormais officielle, une meilleure visibilité. Leur premier objectif est « un témoignage et une présence dans la société tout entière », précise le président luthérien, Jean-François Collange.
Dimanche, le ministre délégué à l’industrie, l’Alsacien François Loos, a représenté le gouvernement. Dans sa prédication, le président de la Fédération protestante de France, Jean-Arnold de Clermont, a évoqué à mots couverts l’hostilité des Eglises chrétiennes au projet de loi sur l’immigration défendu par M. Sarkozy. Parmi « ceux que notre société contemporaine met sur la touche », le pasteur de Clermont a cité « les migrants, bientôt accusés de délinquance parce qu’ils ont cherché à sauver leurs familles de la misère et de la faim, et se sont tournés vers ceux qui ont plus que le nécessaire pour vivre ».
Jacques Fortier |
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Ours Martin
Modérateur
Inscrit le: 16 Sep 2005 Messages: 289 Localisation: Paris
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Beaucoup de bien-pensance, une insistance sur les structures bureaucratiques plus que sur une saine théologie: la nouvelle église unie d'Alsace a toute sa place dans le protestantisme français actuel.
Précisons que les églises alsaciennes du Synode Luthérien de France et de Belgique, séparées de l'ECAAL depuis le 19ème siècle ne sont pas entrées dans cette alliance. _________________ L'Ecriture sainte toute entière, du début jusqu'à la fin, indique et montre uniquement le Christ.
Luther. |
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