Semper Reformanda
www.vbru.net/src/
Menu
Semper Reformanda Index du ForumIndex
FAQFAQ
FAQRangs
Liste des MembresListe des Membres
Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs
S'enregistrerS'enregistrer
ProfilProfil
Se connecter pour vérifier ses messages privésMessages
ConnexionConnecté/Deconnecté

Qui est en ligne
Administrateur & Modérateur


Liens
Site Réformé Confessant
Livre d'or SRC
Chat SRC
-------------
Créez votre blogg
Votre album photos

Recherche rapide

Recherche avancée
Google

phpBB Group
Les confessions du territoire de la Réforme en Suisse ...

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Semper Reformanda Index du Forum -> Histoire
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Zwingli

Stagiaire


Inscrit le: 26 Oct 2007
Messages: 77

MessagePosté le: Sam Nov 10, 2007 18:31    Sujet du message: Les confessions du territoire de la Réforme en Suisse ... Répondre en citant

Les 67 thèses ou articles d’Huldreich Zwingli de 1523 sont souvent considérées
comme la première confession de foi réformée. Elles sont la contribution de Zwingli
à la Dispute de Zurich, en 1523 (cf. leçon 2), suite à laquelle la Réforme est
introduite à Zurich. Elles traitent des thèmes théologiques principaux et doivent
être considérées comme une interprétation des Saintes Écritures ; l’interprétation
des thèses en juillet 1523 compte parmi les écrits les plus importants et les plus
complets de Zwingli.
L’Introduction de Zurich de 1523 est également rédigée par Zwingli, suite à la
Seconde Dispute de Zurich. Il y critique entre autres le manque de formation
théorique des prédicateurs. C’est pourquoi Zwingli rédige une sorte « d’instruction
de service » (selon Karl Barth) pour les pasteurs, dans laquelle il traite de la
doctrine du pêché et de la grâce, de la loi, de l’Évangile et de la vie nouvelle et
exige des réformes ecclésiastiques par rapport aux images et à la liturgie. En
novembre 1523, le conseil de Zurich déclare cet écrit document obligatoire.
Les Thèses de Berne de 1528, rédigées par les prédicateurs bernois Berthold
Haller et François Kolb, sont à la base de l’introduction de la Réforme dans la ville
de Berne. Elles ont également influencé l’évolution à St.-Gall, Mulhouse, Bienne et
Lindau. Cette confession se distingue surtout par sa première thèse, « La sainte
Église chrétienne dont le chef unique est Jésus-Christ est née de la parole de
Dieu, elle demeure dans cette parole et n’écoute pas la parole d’un étranger. »

En 1530, la Fidei ratio (Justification de la Foi) est présentée par Zwingli en tant
que confession de foi lors de la Diète du Saint Empire romain germanique mais n’a
probablement pas été traitée à cette occasion. Zwingli s’oppose clairement au
catholicisme et au luthéranisme et présente un résumé de la doctrine chrétienne
basé sur le Credo apostolique. La doctrine des sacrements, particulièrement
controversée, y est décrite de façon détaillée.
Le Synode de Berne (1532) est essentiellement dû au réformateur strasbourgeois
Wolfgang Capito, qui a pu ainsi contenir les révoltes à Berne, résultant de la forte
opposition catholique et d’une radicalisation partielle de la Réforme : en
44 chapitres, il traite de questions théoriques fondamentales mais également de
l’organisation des paroisses et de la direction de conscience. Le caractère
conciliateur et oecuménique de Capito a été décisif dans son succès.
La Confession de Bâle de 1534 se base sur les écrits d’Oecolampade et est
rédigée par le successeur de celui-ci, Oswald Myconius. Elle sert à consolider la
Réforme à Bâle. La particularité de cette confession est que le conseil de la ville,
9
qui l’a adopté, a invité tous les citoyens à la ratifier. La Confession de Bâle est en
vigueur jusqu’en 1872, année au cours de laquelle l’obligation juridique de toutes
les confessions est abandonnée.
La Première Confession helvétique ou Confessio Helvetica Prior de 1536 est
durant 30 ans la confession de foi principale de la Réforme en Suisse alémanique.
Rédigée principalement par Leo Jud, elle est élaborée et ratifiée en commun par
les villes de Zurich, Berne, Bâle, Schaffhouse, St.-Gall, Mulhouse et Bienne. Cette
confession de foi démontre dans un langage concis les principes communs de la
précoce Réforme suisse. Mais son impact sur l’extérieur est dépassé par celui de
la Confession helvétique postérieure, ou Confessio Helvetica Posterior.
Rédigée au départ comme le credo personnel de Heinrich Bullinger, en 1562, elle
devient en 1566 la confession commune des Églises réformées de la
Confédération helvétique (à l’exception de Bâle.) Plus tard, elle gagne en influence
au-delà des frontières de la Suisse, surtout en Hongrie et en Pologne mais
également en Écosse. Dans un premier temps, la Confession Helvétique
Postérieure est considérée comme le document définitif de la Réforme en Suisse
alémanique. Ses 30 chapitres sont basés sur le Credo Apostolique et incluent des
arguments des Saintes Écritures – les auteurs de ce document mentionnent
également expressément la possibilité d’une meilleure compréhension de la Bible.
Les objectifs de cette confession de foi sont de consolider et de préserver la
doctrine réformée au sein de l’Église réformée et de la défendre à l’extérieur.
L’obligation de respect des confessions de foi ayant été supprimée par le
libéralisme, la Confession Helvétique Postérieure perd de l’importance mais
continue à représenter l’une des confessions réformées les plus importantes.
Confessions de foi de la Réforme calviniste
En 1536, Jean Calvin arrive à Genève, ville libre ne faisant alors pas partie de la
Confédération helvétique (cf. leçon 3.) Au cours de la même année, il commence à
écrire le Premier Catéchisme de Genève. Ce catéchisme représente pour
10
l’essentiel un extrait de la première édition de l’Institutio Christianae Religionis
(Insitution de la religion chrétienne) de Calvin, également publiée en 1536. La
recherche contemporaine a permis d’établir que la Confession de Genève de
1537, longtemps attribuée à Jean Calvin, a en réalité été rédigée par Guillaume
Farel, qui avait fait venir Calvin à Genève. Les 21 articles de la Confession de
Genève constituent le fondement de la doctrine réformée à Genève. Comme à
Bâle, les citoyens (masculins) étaient tenus de donner leur accord à sa ratification
par le conseil de la ville en 1537. Mais ce devoir de consentement provoque
cependant des querelles à Genève.
En 1538, Calvin est expulsé de Genève mais en 1541, on lui demande de revenir
pour achever la conversion de la ville à la Réforme. En 1542, Calvin remplace son
premier Catéchisme de Genève de 1536 par le Catéchisme de Genève, rédigé
d’abord en français puis, en 1545, également en latin. Avec ses 55 paragraphes et
373 questions et réponses, il est principalement adapté à l’enseignement à la
jeunesse mais est également utilisé pour résumer la doctrine réformée en vigueur
à Genève. Le catéchisme de 1542/1545 devient le catéchisme déterminant pour
les paroisses réformées francophones. Il est traduit en plusieurs langues et sert
également de modèle pour le Catéchisme de Heidelberg. À Genève, ce
catéchisme est utilisé jusqu’en 1788.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Semper Reformanda Index du Forum -> Histoire Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure ( heure d'hiver )
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com