Semper Reformanda
www.vbru.net/src/
Menu
Semper Reformanda Index du ForumIndex
FAQFAQ
FAQRangs
Liste des MembresListe des Membres
Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs
S'enregistrerS'enregistrer
ProfilProfil
Se connecter pour vérifier ses messages privésMessages
ConnexionConnecté/Deconnecté

Qui est en ligne
Administrateur & Modérateur


Liens
Site Réformé Confessant
Livre d'or SRC
Chat SRC
-------------
Créez votre blogg
Votre album photos

Recherche rapide

Recherche avancée
Google

phpBB Group
Galerie des Pères
Aller à la page Précédente  1, 2, 3  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Semper Reformanda Index du Forum -> Histoire
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Athanasius

Invité





MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 17:08    Sujet du message: Répondre en citant

Grégoire de Nazianze



Grégoire de Nazianze (329-390), ou Grégoire le Théologien, docteur de l'Église, né en Cappadoce. Il est ordonné prêtre par son père et il le remplace comme évêque de Nazianze.

Jeunesse et formation
Grégoire de Nazianze naît en Cappadoce en 330 après J.-C. de Grégoire l'Ancien, évêque de Nazianze et de son épouse Nonna. Il a aussi une sœur aînée, Gorgonie, et un frère cadet, Césaire. Destiné à succéder à son père sur le siège épiscopal, il reçoit sa première formation dans le cercle familial, avant de fréquenter les écoles de grammairiens de Césarée de Cappadoce, puis de poursuivre des études supérieures à Alexandrie et à Athènes à la fin de 350. Il est l'élève de Prohaerésios.


Carrière

Grégoire de Nazianze devient prêtre
En 358 son père le rappelle à Nazianze et l'oblige à devenir prêtre (361). Il commence par se réfugier chez son ami Basile de Césarée avant d'accepter son ministère en 362.


La lutte pour le siège de Sasimes
Comme l'empereur Valens favorise l'arianisme, le métropolitain Basile de Césarée l'enjoint d'accepter le siège épiscopal de Sasimes, mais l'évêque arien Tyane l'empêche d'en prendre possession. Il retourne alors à Nazianze jusqu'à la mort de son père (374), puis s'isole à Séleucie d'Isaurie.


Constantinople
Invité à Constantinople après la mort de Valens (378) pour lutter contre la forte Église arienne qui y détenait la plupart des églises, il devient évêque de la ville à l'entrée de Théodose le Grand en 380. Il se heurte néanmoins à de fortes oppositions au concile de 381, qu'il préside un moment. En effet, il n'obtient l'adhésion ni du siège d'Alexandrie, resté fidèle à Maxime, ni de Rome, hostile au transfert des évêques. Sa position doctrinaire, l'homoousios (consubtantialité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, selon le credo de Nicée), ne l'emporte pas. Il démissionne dès 381, mais continue de combattre les hérétiques jusqu'à sa mort en 390.


Œuvre
Il a laissé :

45 discours, dont deux discours contre Julien l’Apostat et cinq discours théologiques définissant le dogme trinitaire contre l’arianisme, notamment ce qu'on a appelé le diophysisme christologique et l'union hypostatique des deux natures dans l'Incarnation.
de nombreux poèmes théologiques et autobiographiques.
une tragédie, la Passion du Christ.
Revenir en haut de page
Athanasius

Invité





MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 17:13    Sujet du message: Répondre en citant

Grégoire de Nysse



Grégoire de Nysse, né entre 331 et 341 à Néocésarée (actuelle Niksar en Turquie), dans la province du Pont-Euxin, mort après 394, théologien chrétien et Père de l'Église.

Vie
Qui veut connaître la vie de Grégoire de Nysse doit s'en tenir à ses écrits. Or, Grégoire ne commence sa carrière d'écrivain qu'à l'âge mûr, d'autre part, il laisse peu de correspondance à caractère intime. Aussi les renseignements sur sa vie sont-ils sommaires et fragmentaires.

Grégoire naît vers 335, entre 331 et 341. Son père tenait une école de rhétorique à Néocésarée Basile de Césarée est son aîné de cinq ans. Il bénéficie de la très forte influence de sa sœur Macrine et davantage encore de celle de son frère Basile qu'il appelle « un maître et un père » et « la merveille de l'univers ».

Au sujet de ses études, Grégoire assure dans sa Lettre 13 qu'il « n'a rien de sensationnel à en dire ». L’œuvre écrite de Grégoire prouve à l'évidence qu'il est, à l'âge des anthologies, un des rares auteurs qui a lu et s'est assimilé intégralement les anciens. Il est moins bon orateur que Basile dont il n'a ni la sobriété ni la force, et que Grégoire de Nazianze dont il n'a ni la vie ni la spontanéité.

Grégoire fut lecteur, mais il ne se jugea pas pour autant lié au service de I'Eglise. Après le retrait de la loi scolaire de l'empereur Julien en 365, il devint maître de rhétorique. Grégoire se maria et il aimera toujours tendrement sa femme. Cependant, il déplorera plus tard de ne pas avoir choisi la virginité. Grégoire de Nazianze (Lettre 11) rappelle son ami à une vie plus fervente (plus philosophique) et Grégoire de Nysse s'efforce désormais de vivre à la manière des moines : il fait de longs séjours au monastère de l'Iris de Basile. En 371, Grégoire fut nommé évêque de Nysse, contre son gré, par Basile. Lui qui n'aspirait qu'à la vie spirituelle et intellectuelle se montra inapte à toute politique ecclésiastique ; on lui reprocha son manque de fermeté et les inexactitudes de sa comptabilité (voir les Lettres mécontentes de Basile : 58, 59, 60, 100). En 376, un synode d'évêques ariens le dépose. En 378, l'empereur Valens étant mort, on fêta son retour triomphal dans son diocèse. En 379, après la mort de Basile, Grégoire passe au premier plan et il devient l'homme de confiance du régime impérial de Théodose le Grand. En 380, nommé archevêque de Sébaste, il y fait nommer la même année son frère Pierre. Il est alors désigné comme évêque ordinaire de tout le diocèse du Pont.

En 381, il joue un rôle de première importance au concile de Constantinople en 381, convoqué contre l'arianisme, contre le nouvel évêque de Constantinople. Concile qui, contre ceux qui niaient la divinité de l'Esprit saint, ajouta à la profession de foi de Nicée, à propos de l'Esprit saint : "Seigneur et donnant la vie, procédant du Père, devant être co-adoré et co-glorifié avec le Père et le Fils ; Qui parla par les prophètes".
.

En 385, il donne les honneurs de la sépulture à « sa sœur Théosébie » il prononce l'éloge funèbre de l'enfant unique de l'empereur Théodose, la princesse Pulchérie morte à l'âge de 6 ans, et peu après celui de l'impératrice Flacilla.

En 386, l'empereur qui résidait à Constantinople se fixe à Milan (où S. Ambroise est évêque) et Grégoire se trouve ainsi libéré. Ici se situe sa période de production littéraire.

Vers 394, il donne des instructions spirituelles aux moines, ensuite on perd sa trace. On fixe la date de sa mort vers 394.

Les écrits de Grégoire, en grec, sont nombreux et variés. Le "Discours catéchétique" s'adresse aux catéchistes et traite de questions de la foi contestées par les hérétiques. La formulation de la foi, comme toujours, se précise dans la controverse.


Grégoire a en outre commenté dans des homélies divers passages bibliques, notamment l'Ecclésiaste, le Cantique des Cantiques et les Béatitudes.


La dernière date où l'on sait Grégoire de Nysse vivant aujourd'hui est 394.
Revenir en haut de page
Athanasius

Invité





MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 17:17    Sujet du message: Répondre en citant

Cyrille d'Alexandrie



Cyrille d'AlexandrieCyrille d'Alexandrie (376-444) devient évêque d'Alexandrie en 412 et est un docteur de l'Église.

Patriarche d'Alexandrie en 412, il déploya un grand zèle contre l'hérésie, ferma les églises des Novatiens et chassa les Juifs d'Alexandrie.

S. Cyrille combattit également Nestorius et contribua à le faire condamner par le concile d'Éphèse, 431. Il est le grand défenseur de « Marie, Mère de Dieu » en particulier lors du concile d'Éphèse en 431.

Il mourut en 444, méritant le titre de Défenseur de l'Église, que lui décerna Saint Célestin. On l'honore les 28 janvier et 9 juin.

Il a écrit contre Manès (Mani), Plotin, Apollinaire, et contre Julien l'Apostat.

On estime surtout son traité intitulé le Trésor, contre les Ariens. Il a laissé en outre 60 Lettres et des Commentaires sur Saint Jean, publiés en syriaque par P. Smith à Oxford, 1860.

La meilleure édiion de ses Œuvres est celle de J. Aubert, Paris, 1638, 7 volumes in-folio, grec-latin, réimprimés en 1859 dans la Patrologie de l'abbé Jacques Paul Migne. Ses Homélies ont été traduites en français par Morelle, 1604.
Revenir en haut de page
Augustinus

Consacré !


Inscrit le: 30 Juin 2004
Messages: 1298
Localisation: Patriarcat Virtuel

MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 17:24    Sujet du message: Répondre en citant

Saint Augustin



Augustin d'Hippone (Aurelius Augustinus), ou saint Augustin, né à Thagaste (actuelle Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354, mort le 28 août 430 à Hippone (actuelle Annaba), était un philosophe et théologien chrétien, évêque catholique d'Hippone, et un écrivain romain d'origine berbère de l'Antiquité tardive.

Il est l'un des principaux Pères de l'Église latine et l'un des 33 Docteurs de l'Église. Les catholiques célèbrent sa fête le 28 août, anniversaire de sa mort. Sa tombe se trouve à Pavie. Après Saint Paul, il est considéré comme le personnage le plus important dans l'établissement et le développement du Christianisme.

Saint Augustin est le seul Père de l'Église dont les œuvres et la doctrine aient donné naissance à un système de pensée : l'augustinisme. Son influence est marquée à travers les âges, depuis Paul Orose jusqu'à Paul Ricœur, en passant par Anselme de Cantorbéry, Thomas d'Aquin, Luther, Calvin, Pascal, Adolf von Harnack, Hannah Arendt... Elle fut immense sur toute l'histoire de l'Église en Occident : l'augustinisme imprégna en effet toute la réflexion philosophique et théologique médiévale, puis alimenta les débats lors de la Réforme protestante, puis encore le jansénisme. Les débats suscités par l'interprétation de l'augustinisme ont largement contribué aux conceptions modernes de la liberté et de la nature humaine.
_________________
Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez,
Célébrez par vos louanges Sa Sainteté!
Car sa colère dure un instant,
mais sa grâce toute la vie;
le soir arrivent les pleurs,
et le matin l'allégresse.

Psaume XXX.5-6


Dernière édition par Augustinus le Dim Aoû 05, 2007 1:31; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Athanasius

Invité





MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 17:25    Sujet du message: Répondre en citant

Léon de Rome





Saint Léon le Grand, pape de 440 à 461, et docteur de l'Église.

Ses origines sont mal connues. Né en Toscane ou à Rome entre 390 et 400, fils d'un dénommé Quintianus, il est archidiacre de Rome sous le pontificat de Célestin Ier (422/432) puis de Sixte III (432/440) dont il est l'homme de confiance. À la mort de ce dernier, le 19 août 440, Léon est en Gaule à la demande de la cour de Ravenne afin d'arbitrer un conflit entre le patrice Aetius et le préfet du prétoire Albinus. Sa réputation et son influence sont si grandes qu'il est élu par le peuple romain pendant son absence en Gaule. Il rentre à Rome en septembre pour être sacré le 29 septembre. Il eut pour conseiller saint Pierre Chrysologue


Sa pensée théologique

Christologie
Les innombrables querelles sur la personne et la nature du Christ permettent à Léon Ier d'en imposer aux théologiens byzantins. Dans le Tome à Flavien, lettre publié le 13 juin 449 et adressée au patriarche de Constantinople, il exprime de façon magistrale la doctrine de l'unicité de la personne du Christ subsistant en deux natures distinctes et réfute ainsi clairement le monophysisme. Théodose II convoque un concile à Éphèse en 449 mais Eutychès empêche les représentants du pape de prendre la parole (le brigandage d'Éphèse). Le triomphe d'Eutychès est de courte durée car après la mort accidentelle de Théodose II la nouvelle impératrice Pulchérie et son mari Marcien, favorables à l'orthodoxie, convoquent un nouveau concile à Chalcédoine (451). Léon Ier fait triompher son point de vue et à la lecture de son Tome à Flavien. Si le triomphe doctrinal est complet il en va différemment sur le plan politique ou Léon Ier accuse un échec avec le 28e canon du concile qui affirme l'égalité de droit des sièges de Rome et de Constantinople, les deux villes étant cités impériales.

Liturgie
La foi permet à celui qui entend la lecture de l'Évangile d'être présent spirituellement à l'événement. Il est commémoré, mais l'action du Christ est rendue présente et agissante. La célébration des mystères est une source de joie, en même temps qu'un moyen pour affermir la foi des fidèles.


Morale
Chaque Sermon part de la contemplation du Mystère célébré, et aboutit à une parénèse, une exhortation morale. Le Christ est sacramentum et exemplum : il procure la grâce par la vertu de son action, et trace le chemin à suivre.


Dernière édition par Athanasius le Sam Aoû 04, 2007 18:55; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Athanasius

Invité





MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 17:30    Sujet du message: Répondre en citant

Maxime le Confesseur




(Saint) Maxime le Confesseur (580-662), moine et théologien byzantin.


Maxime le Confesseur
Fête le 21 Janvier


Eléments biographiques
Issu d’une illustre famille de Constantinople, né en 580, Maxime était, à trente ans, Premier Secrétaire à la cour de l'empereur Héraclius. Il devient moine en 613, au monastère de Chrysopolis, proche de Constantinople puis à Cyzique. A la suite de l'invasion perse de 626, il se réfugie à Carthage.

Il écrivit des commentaires de l’ Écriture et des Pères, des opuscules ascétiques et mystiques, des dissertations sur la liturgie et la théologie, des ouvrages de controverse. Il s'opposait notamment aux monophysites qui soutenaient qu’il n’y a, dans le Christ, qu’une seule nature (la divine, au détriment de son humanité).

En 638, un décret impérial voulut concilier monophysites et orthodoxes en déclarant qu’il y avait dans le Christ deux natures (humaine et divine), mais une seule volonté (monothélisme). A partir de 639, Maxime s'impliqua dans la controverse au sujet du monothélisme à Constantinople, en Afrique et à Rome, en défendant, conformément au concile de Chalcédoine qui reconnait "un seul Christ, véritablement Dieu et véritablement homme", la théorie des deux volontés. En 645, il parvient au cours d'un débat à faire revenir à l'orthodoxie Pyrrhus, l'ancien patriarche de Constantinople, qui avait pris parti pour le monophysisme et le monothélisme.

En tant que moine, il ne put pas participer au synode de Latran (à Rome) de 649 qui condamna le monothélisme, mais inspira sans doute la décision finale des évêques et contribua à la rédaction des Actes du concile. Il séjourna à Rome juqu'en 653.

Par la suite, les variations doctrinales des empereurs byzantins tournèrent en sa défaveur. En 653, il fut arrêté par Constant II en même temps que le pape Martin . Lors de son procès à Constantinople, il refusa de se déclarer en communion avec le patriarche de Constantinople. Cela lui valut d'être exilé à Bizya, sur les rives de la mer Noire, en 655. Il refusa les offres de pardon et de réconciliation de l'empereur et du patriarche de Constantinople, partisans du monothélisme.

Il fut convoqué de nouveau à Constantinople en 662, et jugé à nouveau par les évêques et les sénateurs byzantins. Torturé, Maxime eut la langue et la main droite coupées.

Déporté dans le pays des Lazes (région de Batoum, à l’est de la mer Noire), il devait y mourir des suites de ses blessures le 13 août 662.

Sa fermeté dans la foi, ainsi que les mauvais traitements qu'il reçut, lui valurent le qualificatif de "Confesseur" de la foi.

Le monothélisme fut finalement condamné par le IIIe concile de Constantinople (6e concile oecuménique) en 680.
Revenir en haut de page
Augustinus

Consacré !


Inscrit le: 30 Juin 2004
Messages: 1298
Localisation: Patriarcat Virtuel

MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 17:44    Sujet du message: Répondre en citant

Saint Jean Chrysostome



Saint Jean Chrysostome, né à Antioche à une date inconnue entre 344 et 354, et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l'un des pères de l'Église grecque. Son éloquence est à l'origine de son surnom de Chrysostome (en grec ancien χρυσόστομος / khrysóstomos, littéralement « Bouche d'or »). Cependant, sa rigueur et son zèle réformateur l'ont conduit à l'exil et à la mort.

À 18 ans, il demande le baptême, après avoir rencontré l'évêque Mélétios. Il commence alors à suivre des cours d'exégèse auprès de Diodore de Tarse. Après avoir terminé ses études supérieures, il reçoit les ordres mineurs, puis s'installe en ermite aux portes d'Antioche, et se consacre à la théologie. Il compose alors son traité Du Sacerdoce, influencé par les idées de Grégoire de Nazianze. Selon Jean, le monachisme n'est pas la seule voie menant à la perfection. Si le moine, menant une vie recluse, éloignée des tentations, peut plus facilement atteindre son but, Jean juge plus méritante encore la voie du prêtre, qui se consacre au milieu des périls du monde au salut de ses prochains (VI, 5) :

« Le moine qui mettrait ses travaux et ses sueurs en comparaison avec le sacerdoce tel qu'il doit être exercé, y verrait autant de différence qu'entre les conditions de sujet et d'empereur. »

Durant l'hiver 380–381, il est ordonné diacre par Mélétios à Antioche. Quelques années plus tard, il est ordonné prêtre. Il devient alors prédicateur et directeur spirituel. Il poursuit son travail d'écriture, et rédige de nombreux traités : pour consoler une veuve, sur le remariage, sur l'éducation, sur la pratique de cohabitation de moines et de moniales, etc. Il acquiert une certaine célébrité pour son talent d'orateur : des fidèles prennent des notes de ses homélies.

En 397, Nectaire, archevêque de Constantinople, trouve la mort. Au terme d'une bataille de succession acharnée, l'empereur Arcadius choisit Jean. Il s'élève alors avec une grande force contre la corruption des mœurs et la vie licencieuse des grands, ce qui lui attire beaucoup de haines violentes. Il destitue les prêtres qu'il juge indignes, parmi lesquels l'évêque d'Éphèse, et ramène de force à leur couvent les moines vagabonds. Il impose son autorité aux diocèses d'Asie mineure alentour. Répugnant à ses devoirs de représentation, il prend seul ses repas et impose un mode de vie frugal et austère à son entourage.

En 402, Jean est pris dans l'affaire de Théophile, patriarche d'Alexandrie, accusé publiquement de tyrannie et d'injustice par un groupe de moines disciples d'Origène. Ces derniers font appel à Jean, qui tente de se récuser, mais doit finalement accepter de présider un synode, convoqué par l'empereur, devant lequel Théophile est censé se présenter. Théophile engage alors la lutte contre son juge, en rassemblant tous les mécontents. Arrivant finalement à Constantinople en juin 403, Théophile est accompagné d'une armada d'évêques égyptiens. L'affaire se retourne alors contre Jean : il est convoqué par ces évêques pour répondre des accusations formulées contre lui. Jean est alors déposé et condamné, condamnation ratifiée par Arcadius.

Il est aussitôt rappelé par l'impératrice, qui a fait une fausse couche et y voit un avertissement du Ciel. Cependant, les accusations reprennent contre lui. Jean se montre particulièrement peu diplomate, commençant un sermon par une allusion à Hérodiade réclamant la tête de Jean le Baptiste. Finalement, il est une deuxième fois condamné et exilé à Cucusus, en Petite Arménie. Peu de temps après, il doit se réfugier au château d'Arabisse pour fuir une incursion des Isauriens. En 407, il est envoyé à Pithyos, sur la mer Noire, aux confins de l'Empire. Affaibli par la maladie, Jean meurt au cours du voyage près de Comana, dans le Pont-Euxin. Selon la tradition, ses derniers mots sont « gloire à Dieu en toutes choses » (doxa to theo pantôn eneken).

En 438, Théodose II fait rapatrier les restes de Jean à Constantinople, qui sont enterrés dans l'église des Saints Apôtres. Cette translation est commémorée le 27 janvier.
_________________
Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez,
Célébrez par vos louanges Sa Sainteté!
Car sa colère dure un instant,
mais sa grâce toute la vie;
le soir arrivent les pleurs,
et le matin l'allégresse.

Psaume XXX.5-6
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Athanasius

Invité





MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 18:02    Sujet du message: Répondre en citant

Jérôme de Stridon





Saint Jérôme de Stridon,
en latin Eusebius Sophronius Hieronymus (vers 340 - 30 septembre 420) est surtout connu pour ses traductions en latin de la Bible en grec ancien (la Vulgate) et de l'ancien testament en hébreu. Les chrétiens le considèrent comme un des Pères de l'Église. Il a été nommé docteur de l'Église par l'Église catholique romaine.

Résumé
Père de l'Église latine, né vers 340 ou 331, à Stridon, à la frontière entre la Pannonie et la Dalmatie (actuelle Croatie), il est mort à Bethléem le 30 septembre 420.

Les chrétiens d'Occident fêtent saint Jérôme le 30 septembre. Il est fêté le 15 juin julien ou le 15 juin grégorien par l'Église orthodoxe. Il est le patron des traducteurs[1].

Saint Jérôme fait des études à Rome, se convertit à l'âge de 25 ans suite à un rêve mystérieux lors d'une maladie, puis, après un séjour en Gaule, part pour la Terre Sainte en 373 où il vit en ermite à Chalcis (actuelle île d'Eubée en Grèce). Il est ensuite fait prêtre à Antioche (Asie Mineure). En 383, le pape Damase Ier le choisit comme secrétaire et lui demande de traduire la Bible en latin. À la mort du pape, il doit quitter Rome et retourne en Terre Sainte en compagnie de Paula, noble romaine. Ils fondent un monastère à Bethléem où il meurt en 419, à 91 ans. Durant les 34 dernières années de sa vie, Jérôme se consacre à l'écriture de l'Ancien Testament en latin à partir de sa propre traduction de l'hébreu et à rédiger ses commentaires sur les Saintes Écritures. Ses restes sont d'abord enterrés à Jérusalem puis transférés à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, une des quatre grandes basiliques de Rome. Sa traduction constitue la pièce maîtresse de la Vulgate, traduction de la Bible officiellement reconnue par l'Église catholique.

Entre autres tâches, il prit en charge la révision du texte de la Bible Latine, sur la base du Nouveau Testament grec et du texte de la Septante, pour mettre fin aux divergences des textes qui circulaient en occident (connus sous le nom de Vetus Latina). Ce travail l'occupa pendant de très nombreuses années, et constitue son œuvre majeure.

On doit à ces trente-quatre dernières années de son existence la majeure partie de son œuvre : sa version de l'Ancien Testament à partir du texte hébreu.
Revenir en haut de page
Athanasius

Invité





MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 18:11    Sujet du message: Répondre en citant

Bernard de Clairvaux




Bernard de Fontaine, abbé de Clairvaux (1090, Château de Fontaine-lès-Dijon, Dijon – † 20 août 1153, abbaye de Clairvaux) est un moine et réformateur français. Il est canonisé par l'Église catholique en 1174 et devient ainsi saint Bernard de Clairvaux.


Né dans une grande famille noble de Bourgogne, Bernard est le troisième des sept enfants de Tescelin le Roux (Tescelin Sorrel) et d'Aleth de Montbard. À l'âge de neuf ans, on l'envoie à l'école canoniale de Châtillon-sur-Seine, où il montre un goût particulier pour la littérature. En 1112, il entre à l'abbaye de Cîteaux, fondée en 1098 par Robert de Molesme, et dont Étienne Harding vient juste d'être élu abbé.

En 1115, Étienne Harding envoie le jeune homme à la tête d'un groupe de moines pour fonder une nouvelle maison cistercienne dans la vallée de Langres. La fondation est appelée « claire vallée », qui devient ensuite « Clairvaux ». Bernard est élu abbé de cette nouvelle abbaye, et confirmé par Guillaume de Champeaux, évêque de Châlons et célèbre théologien.

Les débuts de Clairvaux sont difficiles : la discipline imposée par Bernard est très sévère. Bernard poursuit ses études sur l'Écriture Sainte et sur les Pères de l'Église. Il a une prédilection presque exclusive pour le Cantique de Salomon et pour saint Augustin. Cet auteur et ce livre correspondent aux tendances de l'époque.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_de_Clairvaux
Revenir en haut de page
Athanasius

Invité





MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 18:19    Sujet du message: Répondre en citant

Anselme de Cantorbéry






Anselme de Cantorbéry
Anselme de Cantorbéry ou saint Anselme est né à Aoste en 1033 (ou 1034 selon les sources) et mort le 21 avril 1109. Il est aussi parfois nommé Anselme d'Aoste, ou Anselme du Bec, selon qu'on veut insister sur son origine italienne ou sur sa longue présence en France.

Il composa un grand nombre d'ouvrages sur la théologie et la métaphysique, et eut une large influence sur la théologie et la philosophie de son époque. Son œuvre théologique (essentiellement le Proslogion et le Monologion) cherche à fonder rationnellement la foi chrétienne. Sa preuve ontologique la plus célèbre de l'existence de Dieu est : « Nous avons l'idée de l'Être parfait ; la perfection comporte l'existence ; donc l'Être parfait existe ». Il est l'auteur de plusieurs autres preuves de l'existence de Dieu, dont deux autres basées sur un fondement cosmologique et téléologique.


Preuve ontologique de l'existence de Dieu
Dans le Proslogion, Anselme s'exprime ainsi :

« Nous croyons que tu es quelque chose de tel que rien de plus grand ne puisse être pensé. Est ce qu'une telle nature n'existe pas, parce que l'insensé a dit en son cœur : Dieu n'existe pas? Mais du moins cet insensé, en entendant ce que je dis : quelque chose de tel que rien de plus grand ne puisse être pensé, comprend ce qu'il entend ; et ce qu'il comprend est dans son intelligence, même s'il ne comprend pas que cette chose existe. Autre chose est d'être dans l'intelligence, autre chose exister. [...] Et certes l'Être qui est tel que rien de plus grand ne puisse être pensé, ne peut être dans la seule intelligence ; même, en effet, s'il est dans la seule intelligence, on peut imaginer un être comme lui qui existe aussi dans la réalité et qui est donc plus grand que lui. Si donc il était dans la seule intelligence, l'être qui est tel que rien de plus grand ne puisse être pensé serait tel que quelque chose de plus grand pût être pensé »[3]

Cet argument consiste à considérer que l'existence est une perfection : Dieu l'être qu'on peut concevoir de plus grand. Si un tel être n'existe que dans l'esprit de celui qui le pense, alors on peut toujours concevoir un être similaire qui aurait de sucroît la propriété d'exister. Un tel être serait donc « plus grand » que celui qui n'existe pas et est seulement imaginé. Dire que Dieu n'existe pas est donc contradictoire avec le concept même de Dieu : s'il n'existe pas, ce qui est « tel que rien de plus grand ne puisse être pensé » est tel que quelque chose de plus grand peut être pensé.

Ce type d'argument qui consiste à considérer l'existence comme une propriété des objets sera par la suite très critiqué dans la philosophie contemporaine (Kant, Frege).

L'objectif d'une preuve rationnelle de l'existence de Dieu était notamment pour Anselme de convaincre les incroyants, comme le montre la mention de « l'insensé » qui nie l'existence de Dieu. Si on suit la démarche anselmienne, il est en effet irrationnel de nier l'existence de Dieu, puisque ce serait soutenir une contradiction logique.


Citation
« Je ne cherche pas à comprendre afin de croire, mais je crois afin de comprendre. Car je crois ceci — à moins que je crois, je ne comprendrai pas. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Anselme_de_Cantorb%C3%A9ry
Revenir en haut de page
Athanasius

Invité





MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 20:07    Sujet du message: Répondre en citant

Hilaire de Poitiers


Saint Hilaire de Poitiers, évêque de Poitiers, né vers 315, mort en 367, écrivain latin chrétien, docteur de l'Église.

Fête : 13 janvier






Vie
Issu de l'aristocratie gallo-romaine de la cité de Lemonum, très cultivé, il est père de famille lorsqu'il devient le premier évêque de la ville, élu par ses coreligionnaires en 353. Ses écrits d'avant son exil sont très profonds. Ils ne reprennent cependant pas le moindre élément de littérature, culture, théologie ou philosophie orientale. Tout est du monde occidental, parfaitement orthodoxe stricto sensu, mais occidental. Comme dans la plupart des Eglises d'Occident, hors de Rome et de son cercle d'influence directe, saint Hilaire n'utilisait ni ne connaissait les Symboles orientaux de la Foi; il ne découvre le symbole de Nicée qu'en 354. À ce premier concile œucuménique réuni en 325, très peu de pères d'Occident ont participé et aucun document d'époque ne subsiste à propos de cette participation. Une tradition rapporte que quatre évêques occidentaux seulement y étaient représentés, celui de Die (Drôme) pour la Gaule, Ossius de Cordoue pour l'Espagne, une délégation de Carthage pour l'Afrique et une délégation de Rome pour l'Italie. Ce symbole n'était pas diffusé en Occident, les puissants ouvrages pré-exiliques d'Hilaire le montrent.

En pleine hérésie arienne, il s'oppose aux empereurs romains. Il subit l'exil en Phrygie, voté au synode de Béziers en 356 à la demande de Saturnin, l'évêque arien d'Arles. Il écrit La Trinité (De Trinitate), où il réfute les arguments ariens. Il expose sa théorie au concile de Séleucie en 359, où il refait l'unité entre les tenants du symbole de Nicée (Nicéens ou homoousiens) et les homéoousiens. Il contribue par la suite à fixer les formes de la liturgie et du culte.

Il eut pour disciples, entre autres, saint Martin de Tours, qui fonda à proximité l'abbaye de Ligugé en 360; et saint Cybi, apôtre d'Anglesey.

Il fut probablement à l'origine de la construction à Poitiers du baptistère Saint-Jean plus vieux ou un des plus vieux bâtiments chrétiens subsistants.


Œuvres
Il reste de saint Hilaire des écrits exégétiques, théologiques et des hymnes.

Sa principale œuvre conservée est le De Trinitate, où il défend la consubstantialité du Fils avec le Père, contre les ariens qui nient la divinité du Christ. Cette œuvre, fondée sur des sources grecques et défendant l'orthodoxie définie à Nicée, est cependant tout à fait originale dans le monde latin.

Par ses Hymnes, découvertes à l'époque contemporaine, il fait œuvre de pionnier, précédant saint Ambroise de Milan. Il introduit dans le monde latin chrétien une poésie inspirée à la fois de modèles classiques (latins et grecs) et bibliques (psaumes alphabétiques).
Revenir en haut de page
Athanasius

Invité





MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 21:34    Sujet du message: Répondre en citant

Césaire d'Arles






Césaire d'Arles (Saint-Césaire) (° vers 470 à Chalon-sur-Saône, † 26 août 543 à Arles),
On l'honore le 27 août.

Archevêque d’Arles (décembre 502-† 26 août 543)



Après la mort d'Eone en 502, il devient évêque d'Arles probablement en décembre 502, mais continue à vivre comme un moine, exigeant que le clergé soit exemplaire. Suspect aux rois ariens wisigoths (Alaric II jusqu'en 507) et ostrogoths (Théodoric et ses successeurs), il doit se justifier à Bordeaux en 505 et à Ravenne en 513[1], mais gagne à deux reprises la confiance du roi.

En 506 il préside le concile d'Agde dont il a préparé les travaux et suggéré les décisions. C'est également en 513 qu'il fonde, aux Alyscamps, le premier monastère de femmes, transféré à l'intérieur des murs d'Arles en 524 et appelé monastère Saint-Jean. Il rédige pour ce monastère la Regula sanctarum uirginum, qui sera par la suite adoptée entre autres par sainte-Radegonde pour son monastère de Poitiers. Nommé vicaire du Siège apostolique pour la Gaule et l'Espagne en 514[2], il convoque et préside plusieurs conciles, celui d'Arles en 524, de Carpentras en 527, de Vaison en 529 et le deuxième concile d'Orange en 529, sans doute le plus important, qui condamne le semi-pélagianisme et donne une formulation théologique de la grâce telle qu'elle avait été prônée par Augustin, contre ceux qui, comme Jean Cassien, donnaient un rôle plus important au libre arbitre. Les conciles de Valence (en 530), d'Orléans (en 533, 538 et 541) auxquels il n'assiste pas, et celui de Clermont (en 535), où il se rend, adoptent ses idées.

Après l'annexion de la Provence par les Francs en 536, les relations entre l'archevêque et la royauté chrétienne sont très chaleureuses. Ainsi en 540, un acte de donation de Childebert, fils de Clovis donne les pècheries situées au Sud de l'Etang de Caronte probablement l'actuel quartier de Jonquières à Césaire. Les Archevêques d'Arles deviennent d'importants propriétaires terriens de la région.
Il meurt après 40 années d'épiscopat, le 27 août 543.


Son œuvre
Son œuvre se compose essentiellement de sermons, fortement inspirés par la doctrine d'Augustin[3]. On lui doit également des traités dogmatiques, notamment le De mysterio Sanctae Trinitatis contre les ariens et les pélagiens, les deux règles monastiques évoquées plus haut, ainsi qu'une correspondance.
Revenir en haut de page
Augustinus

Consacré !


Inscrit le: 30 Juin 2004
Messages: 1298
Localisation: Patriarcat Virtuel

MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 22:32    Sujet du message: Répondre en citant

Claude de Turin



Claude, d'abord chapelain de Louis-le-Débonnaire, déjà du vivant de Charlemagne, fut nommé par le premier de ces princes évêque de Turin, vers l'an 822, sous le pontificat de Pascal I, qui mourut le 13 mai 824, et administra le diocèse jusqu'en 839, époque de sa mort, à ce que l'on croit. Prédicateur éloquent et versé dans la connaissance de la Parole de Dieu, il exerça un ministère actif et fructueux durant dix-sept années, et, ce qui est le caractère le plus apparent de son oeuvre, il fit disparaître des basiliques toutes les images. Critiqué et attaqué par les partisans de ce nouveau culte que l'Église primitive n'avait pas connu, il écrivit quelques livres pour répondre aux adversaires du dehors. Ces écrits sont perdus, à l'exception des lambeaux que Jonas d'Orléans, son adversaire, nous en a conservés. Bien qu'incomplets et mutilés peut-être, ils restent un éclatant témoignage de la doctrine prêchée durant dix-sept ans.
_________________
Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez,
Célébrez par vos louanges Sa Sainteté!
Car sa colère dure un instant,
mais sa grâce toute la vie;
le soir arrivent les pleurs,
et le matin l'allégresse.

Psaume XXX.5-6


Dernière édition par Augustinus le Sam Aoû 04, 2007 22:42; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Augustinus

Consacré !


Inscrit le: 30 Juin 2004
Messages: 1298
Localisation: Patriarcat Virtuel

MessagePosté le: Sam Aoû 04, 2007 22:40    Sujet du message: Répondre en citant

Ambroise de Milan




Saint Ambroise (340-397), évêque de Milan de 374 à 397 est l'un des Pères de l'Église latine. Il est connu en tant qu'écrivain et poète, quasi fondateur de l'hymnodie latine chrétienne et lecteur de Cicéron et des Pères grecs, dont il reprend les méthodes d'interprétation allégoriques. Il est aussi l'un des protagonistes des débats contre l'arianisme. C'est auprès de lui que saint Augustin se convertit au christianisme.

Ambroise serait né à Trèves en 340. Il est le fils d'un Ambrosius, préfet de Rome et deviendra également haut fonctionnaire romain dans l'administration impériale du fils aîné de Constantin.

Selon la vie du saint par son secrétaire Paulin, il aurait été mis en son berceau dans la salle du prétoire. Il y dormait, quand un essaim d'abeilles survint tout a coup et couvrit de telle sorte sa figure et sa bouche qu'il semblait entrer dans sa bouche et en sortir. Les abeilles prirent ensuite leur vol et s'élevèrent en l’air à une telle hauteur que œil humain n'était capable de les distinguer. Son père fut frappé de ce fait et dit : « Si ce petit enfant vit, ce sera quelque chose de grand. »

Parvenu à l'adolescence, en voyant sa mère, et sa sœur, qui avaient consacré à Dieu sa virginité, embrasser la main des prêtres, il offrit en se jouant sa droite à sa sœur en l’assurant qu'elle devait en faire autant. Mais elle le lui refusa comme à un enfant et à quelqu'un qui ne sait ce qu'il dit. Après avoir appris les belles lettres à Rome, il plaida avec éclat des causes devant le tribunal, et fut envoyé par l'empereur Valentinien Ier pour prendre le gouvernement des provinces de la Ligurie et de l'Émilie.

À Rome il reçoit une éducation qui lui permet de devenir avocat. Puis le préfet du prétoire d'Illyricum, auprès duquel il travaillait à partir de 370, lui confie l'administration de la province de Ligurie-Emilie, dont le siège est à Milan.

En 374 il intervient à ce titre pour rétablir l'ordre lors de l'élection du successeur de l'évêque de tendance arienne, Auxence. Alors qu'il n'est pas encore baptisé, les deux partis le choisissent comme évêque (!)

Saint Ambroise a occupé le siège épiscopal de Milan de de 374 à 397. Habilement et avec force, il défend les droits de l'Église face à l'Empereur, dont Milan est alors la capitale.
_________________
Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez,
Célébrez par vos louanges Sa Sainteté!
Car sa colère dure un instant,
mais sa grâce toute la vie;
le soir arrivent les pleurs,
et le matin l'allégresse.

Psaume XXX.5-6
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Augustinus

Consacré !


Inscrit le: 30 Juin 2004
Messages: 1298
Localisation: Patriarcat Virtuel

MessagePosté le: Dim Aoû 05, 2007 1:29    Sujet du message: Répondre en citant

Epiphane de Chypre



Saint Épiphane de Salamine (Sanctus Epiphanius Constantiensis) ou Épiphane de Chypre (vers 315 - 403) était un Père de l'Église. Il est surtout connu pour sa défense de l'Église orthodoxe et sa traque des hérétiques lors de la période troublée qui suivit le Ier concile de Nicée.

La foi d'Épiphane lors de sa jeunesse est encore sujet à débat : selon certaines sources, il aurait été juif et hélennisant, et chrétien selon d'autres. Devenu moine en Égypte, il fonde en Judée un monastère dont il prend la tête, avant de devenir évêque de Constantia-Salamine (Chypre) en 365. Il fut à Rome en 382 avec Paulin d'Antioche pour un séminiare sur les chrétiens d'orient, amenant saint Jérôme avec lui.
Lors d'un pèlerinage à Jérusalem, il accusa l'évêque Jean d'origénisme. Cet évêque avait ordonné Rufin d'Aquilée.

Épiphane meurt en mer lors d'un voyage qui le ramenait de Constantinople à Chypre en 403.
_________________
Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez,
Célébrez par vos louanges Sa Sainteté!
Car sa colère dure un instant,
mais sa grâce toute la vie;
le soir arrivent les pleurs,
et le matin l'allégresse.

Psaume XXX.5-6
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Semper Reformanda Index du Forum -> Histoire Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure ( heure d'hiver )
Aller à la page Précédente  1, 2, 3  Suivante
Page 2 sur 3

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com