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Luc 16

 
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Augustinus

Consacré !


Inscrit le: 30 Juin 2004
Messages: 1298
Localisation: Patriarcat Virtuel

MessagePosté le: Mer Mai 30, 2007 13:03    Sujet du message: Luc 16 Répondre en citant

Ave à tous, amis fantôôômes!
Bon, ce jour, je vous demanderai votre avis sur ce message, trouvé sur le Top Chrétien, concernant la parabole de Lazare et du riche (Luc 16), dont l'auteur dit ceci:

Citation:

J'ai déjà fait allusion à une interprétation de cette portion de l'Écriture [Luc 16.19-31], qui tend à la faire envisager comme une parabole n'ayant qu'un caractère allégorique et prophétique, sans mélange d'aucun élément historique. Cette interprétation a été accueillie dans une certaine mesure par Augustin, Grégoire le Grand et plusieurs commentateurs modernes. La parabole illustrerait alors les relations passées et futures des Juifs avec les gentils. Le riche représenterait la nation juive, revêtue de «la pourpre» royale, et du «fin lin» des sacrificateurs. On pouvait bien dire de ce peuple élu qu'il «se réjouissait chaque jour avec faste», car il possédait toutes les grâces nécessaires à la vie et à la piété. Le salut venait des Juifs (Jean 4.22) ; pour eux étaient «l'adoration, la gloire, les alliances, l'établissement de la loi, le culte et les promesses» (Romains 9.4). Au milieu de ces richesses, ils ne se préoccupaient nullement des étrangers, ou, s'ils faisaient un prosélyte, c'était pour eux-mêmes et non pour Dieu (Matthieu 23.15). Se glorifiant en Dieu (Romains 2.17), ils ne faisaient rien pour répandre la connaissance de son nom parmi les païens. Lazare, le mendiant, est couché à leur porte sans qu'ils y prennent garde ; les Gentils étaient «séparés de la république d'Israël, et étrangers aux alliances de la promesse» (Éphésiens 2.12) ; ils étaient « couverts d'ulcères », car leur misère était infinie. «Les chiens venaient lécher ces ulcères», c'était là leur seule consolation. Les législateurs, les philosophes et les poètes ne pouvaient guérir le monde païen. Le désir du mendiant d'être nourri des miettes qui tombaient de la table du riche, ne trouve pas son correspondant exact dans un espoir quelconque des Gentils d'être nourris spirituellement à la table des Juifs, car les Juifs ne cherchaient pas à répandre la vérité. Toutefois, comme Christ était «le Désiré des nations», ces nations païennes désiraient d'une manière inconsciente de vivre de la vérité qui avait été confiée aux Juifs.

La mort de Lazare et sa réception dans le sein d'Abraham correspondent à la fin de l'économie dans laquelle le Gentil était séparé de l'alliance. Il est alors introduit dans le royaume de Dieu (I Pierre 1.10 ; Éphésiens 2.11-13). Mais le riche meurt aussi ; la fin de l'économie préparatoire qui procure la vie du Gentil, amène la mort du Juif. Et maintenant le riche est dans les tourments ; ces tourments, ce sont l'angoisse et le désespoir qui doivent être le partage de ceux qui, après avoir connu Dieu, refusent de le connaître encore. Les Juifs ont été, dans tous les temps, exposés au mépris et aux injures des nations.

De même que le riche cherchait quelque consolation auprès de Lazare, qu'il avait méprisé autrefois, ainsi le Juif cherche un adoucissement à sa misère en améliorant sa situation matérielle ; mais c'est la colère de Dieu qui le châtie ; jusqu'à ce que cette colère soit apaisée, jusqu'à ce que le Juif retourne au Dieu d'Abraham, il ne peut trouver de vraie consolation. Il faut qu'il soit reçu lui-même dans le royaume de Dieu, qu'il déplore son péché et regarde à Celui qu'il a percé. Les «cinq frères du riche» représentent, selon les partisans de l'interprétation allégorique, tous ceux qui désormais seront tentés d'abuser de leurs privilèges spirituels. L'Église des Gentils, c'est, dans un sens, Lazare reçu dans le sein d'Abraham ; mais lorsqu'elle tombe dans les mêmes fautes que l'Église juive, lorsqu'elle se glorifie de ses dons, sans les employer pour la conversion des âmes, alors elle ressemble aux cinq frères du riche, qui courent le risque de venir dans le même «lieu de tourment» (Romains 11.22). Les partisants de cette interprétation allégorique affirme que la parabole n'en conserve pas moins sa valeur pratique. Elle renferme un solennel avertissement pour les enfants du présent siècle, mais aussi un avertissement pour l'Église, afin qu'elle soit préservée de l'égoïsme, de l'orgueil spirituel.

Source : R.-C. Trench, Les Paraboles de notre Seigneur, pp. 229, 237-239).

Je partage pour l'essentiel cette interprétation allégorique présentée par Trench qui, à mon avis, cadre bien avec le contexte de l'époque où la parabole fut prononcée.

CP


Que pensez vous de cette interprétation?
Pensez vous que ce soit le sens du texte?

Personnellement, je trouve que c'est assez étrange, et que le Christ ne me semble pas se préocuper de vouloir parler de cela ici... Confused
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le soir arrivent les pleurs,
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Psaume XXX.5-6
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Jérôme

Stagiaire


Inscrit le: 08 Aoû 2006
Messages: 90

MessagePosté le: Ven Juin 01, 2007 14:41    Sujet du message: Répondre en citant

Ben honnêtement, je trouve que c'est aller un peu trop loin... surtout que l'histoire n'est pas forcément une parabole (ce n'est pas dit que c'en est une, et je ne crois pas qu'un prénom soit cité dans une parabole, comme c'est le cas dans ce passage : "Lazare").
Donc, même si l'interprétation est vraisemblable, je ne pense pas que ca soit le sens du texte.
(après moi je dis clairement : je ne suis pas un érudit) Wink
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Augustinus

Consacré !


Inscrit le: 30 Juin 2004
Messages: 1298
Localisation: Patriarcat Virtuel

MessagePosté le: Ven Juin 01, 2007 17:17    Sujet du message: Répondre en citant

Déjà deux avis contre... qui dit est pour...? Rolling Eyes Question
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Avel

Consacré !


Inscrit le: 18 Mar 2004
Messages: 189
Localisation: Paris

MessagePosté le: Mer Juin 06, 2007 22:05    Sujet du message: Répondre en citant

Comme cela est écrit, ce n'est que de l'allégorisation. On peut donner ce sens au texte mais il me semble que Christ est resté plus simple dans ce qu'il a voulu exprimer.
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