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contre le horos du deuxième concile de nicée
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Augustinus

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Inscrit le: 30 Juin 2004
Messages: 1298
Localisation: Patriarcat Virtuel

MessagePosté le: Jeu Sep 08, 2005 14:26    Sujet du message: contre le horos du deuxième concile de nicée Répondre en citant

Salut les amis (!). J'ai écrit ces quelques lignes contre l'iconodulie, et j'aimerais avoir votre avis dessus.
J'avais déjà écrit quelques articles sur le sujets, et Jean Philippe Bru les avait complétés http://fltr.free.fr/phpBB2/viewtopic.php?t=121, mais là, j'ai essayé de faire un petit texte plus complet.
Alors, voilà (!), bonne lecture, et j'attends vos impressions, commentaires, critiques et idées avec impatience!

Tim Wink


CONTRE L' HERESIE ICONODULE ET LE HOROS DU
DEUXIEME CONCILE DE NICEE
-787-


Timothée Rapak

_______



INTRODUCTION

________



Malgrès les légendes que l'on raconte pour donner du crédit aux icônes (S. Luc en serait le premier peintre, etc;), il est notoire que l'Eglise Apostolique n'a pas eu d'image, et que l'Eglise primitive en général n'a connue que des figures symboliques ou typiques, comme la le bon berger, le poisson, la colombe, etc;
Plus tard, des images à but nettemet plus cultuel firent leur apparition (l'image de Jésus, de la Vierge, des Apôtres) que les théologiens n'appréciaient guère (certains ont dit que l'image du Christ avait été façonnée par un paien sur la base d'un portrait de Zeus). Ainsi, Eusèbe refusa d'envoyer à la soeur de l'Empereur Constantin le portrait du Christ qu'elle réclamait. Dans une de ses lettres à Jean de Jérusalem, le célèbre hérésiologue Epiphane de Chypre se vantait quand à lui d'avoir déchiré un rideau d'église sur lequel on avait brodé l'image du Christ, quitte à devoir en payer le remboursement! Lors du Concile d'Elvire en Espagne (vers l'an 300) il avait été décrété qu'il ne fallait pas colloquer d'images dans les églises, afin que ce qu'on prie et adore ne soit pas peint aux murs (dévret 36)...

Malgrès tout, les images s'implantèrent peu à peu, et la superstition se fit croissante à leur égard: on prenait les icônes comme porte bonheur, on leur attribuait des miracles; si bien que certains, comme Sévérus de Marseille ou Julien d'Adramytion, élevèrent des protestations à leurs supérieurs pour s'indigner de l'invasion des images dans les églises, chose qu'ils jugeaient contraire à la Tradition. On leur répondit que, bien qu'ils aient raison, toutefois, il fallait bien tolérer les images comme "livre des ignorants" et bénéfiques pour les plus simples. Cette tolérance allait couter cher au christiannisme, qui ne put bientot plus se débarrasser de ces encombrants vestiges du paganisme...

Au VIIIe siècle, cette tolérance, devenue plutot une complaisance, fut radicalement remise en question. En effet, les évêques Constantin Nakoleia et Thomas de Claudiopolis firent disparaître les images de leurs églises, ce qui suscita quelques polémiques ecclésiastiques avec le Patriarche Germain.
Mais surtout, l'Empereur Léon III rallia bientot ce mouvement de réformation, en faisant retirer les images religieuses au profit de croix (que les iconôclastes vénéraient). La première querelle iconôclaste était née. Bien que les Empereurs iconôclastes étaient parfaitement chrétiens, et qu'ils s'illustrairent même
dans la lutte contre l'expansion de l'Islam, leurs adversaires n'hésitèrent pas à les taxer de toutes les suspitions imaginables: certains prétendaient que les Juifs avaient promis à l'Empereur de grands biens s'il détruisait les images chrétiennes; d'autres racontaient que l'Empereur était séduit par l'Islam (!)...
Quoiqu'il en soit, l'Impératrice Irène (celle-là même qui fit crever les yeux de son fils pour pouvoir règner à sa place!) parvint à reunir un concile universel, en 787 à Nicée, afin de rétablir le culte des images, après quoi il y eut une seconde vague d'iconôclasme, avec une théologie plus élaborée, et à l'époque duquel un nouveau concile se tint, à Ste Sophie, pour réaffirmer la condamnation des images.
Néanmoins, l'Impératrice Théodora fera définitivement rétablir le culte des icônes en 843.

En Occident, le pape, contrairement à Charlemagne et ses théologiens, a soutenu les images. L'opposition de personnages illustres comme Claude de Turin n'a rien changé (voir: http://bible.free.fr/histoire/claudetu.html)si bien que l'idôlatrie a fini par l'emporter, sauf dans des cercles restreints (notons par exemple que l'Eglise Gallicane a refusé l'hérésie jusqu'au début du Xe siècle), jusqu'à la Réforme protestante du XVIe siècle.


Celle-ci a également eu de l'echo en Orient, puisqu' au XVIIe siècle, le patriarche de Constantinople Cyrille Loukaris, largement aquis au calvinisme, reniera, dans sa confession de foi, le culte des images et les autres superstitions apparentées. Mais les Orientaux feront destituer Loukaris - qui était l'un des grecs les plus cultivés de son temps - et sa doctrine sera condamnée à de multiples reprises par des synodes. Dosithée rédigera une confession ayant la prétention de réfuter l'oeuvre Réformatrice de Loukaris, et les Eglises Orientales, comme l'Eglise romaine, se privera ainsi d'un retour si vital à l'Ecriture, et l'Ecriture seule (sola scriptura). Nous leur souhaitons bien entendu d'être éclairés par la Parole de Dieu, mais sommes forcés, en attendant, de porter sur leurs pratiques - notamment sur la question des images- un jugement aussi sévère que négatif.

En effet, la conséquence de cet endurcissement est qu' aujourd'hui, dans les assemblées qui reçoivent le décret (ou horos) du second concile de Nicée, on se prosterne face aux images, en faisant un signe de croix, on les embrasse et on leur offre... un cierge!






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CONTRE L'HERESIE ICONODULE ET LE HOROS DU DEUXIEME CONCILE DE NICEE




*

* *





I. Nous confessons que Jésus-Christ est Vrai Dieu et Vrai homme en une seule Personne ou Hypostase. Son humanité, autant que sa divinité, est réelle (1Jean 4.2;2Jean 7). En effet, les Bienheureux témoins occulaires de ce Mystère -témoins au nombre desquels nous ne sommes pas (1Pier 1.Cool- ont enseigné le fait que le Christ est vraiment devenu Homme, un homme identique à nous en tous points (Hebreux 2.14-15; Phil 2.7), excepté qu'il a été pur de tout péché (2 Co 5.21).
Contre les hérétiques, comme les gnostiques, qui niaient cela, les Témoins occulaires du Christ n'ont cessé de réaffirmer la réalité de l'Incarnation, témoignant de ce qu'ils avaient eux-même vu,entendu et palpé (1Jean 1.1-2; cf:Jean 20.24-29; 1Jean 4.14; Luc 24.39-43, etc;).


II. Ainsi sont réfutées lesdites hérésies (gnosticisme, marcionisme, etc;), non point par des assertions destinées à nous permettre de nous fabriquer des images de culte, mais à nous rendre certains que l'humanité, la vie, la Passion et la Resurrection du Christ ont été réelles.
Nous devons aussi affirmer que, comme tout homme, le Christ a eu un visage, un corps, et des traits spécifiques. Mais loin s'en faut qu'il ait ainsi inauguré, comme le prétendent certains, une "nouvelle économie des images" (cf: Catéchisme de l'Eglise Catholique (romaine) § 1159).


III. Car Nôtre Seigneur nous enseigne que "le voir" consiste, non pas à regarder sa plastique avec nos yeux, mais à le connaître par la foi (Jean 1.18; Jean 6.40; 1Jean 2.13-14). En s'Incarnant, le Verbe Divin n'a pas voulu montrer à quoi ressemblerait Dieu (physiquement), ni quels traits de visage seraient son exacte expression, mais il nous a montré, il nous a fait connaître (Jean 1.1Cool à quoi ressemble l'Amour de Dieu, et quelle vie humaine est l'exacte expression de celle de Dieu.
Ainsi, en contemplant le Christ dans l' Evangile, nous contemplons Dieu dans l'homme, ou plutot, Dieu fait homme: son Amour et sa perfection à laquelle nous devons être rendus conformes (Matth 5.4Cool. En somme, "voir le Fils", c'est le connaître et le recevoir avec foi pour le salut (Jean 14.7).


IV. En effet, les témoins occulaires ont vu Dieu, selon une certaine manière de parler, dans le visage même du Christ, à cause de l'unité de sa Personne (humaine et divine).
De même, ils l'ont suivi, localement, en marchant (corporellement) derrière Lui...
Toutefois, ils n'ont pas été amenés à la Vie par cette contemplation, non plus que par cette marche, mais par la contemplation de sa Vie, de son oeuvre et l'écoute de sa Parole, en le recevant avec foi, et par la Conversion qui les a fait suivre le Seigneur dans Son Royaume.
C'est ainsi que lorsque Philippe a demandé au Seigneur qu'il leur montre Dieu le Père, Nôtre Seigneur ne lui donna pas à contempler les traits de son visage ou de son corps, mais ses oeuvres et ses Paroles (Jean 14.8-11).Depuis son Ascension, nous n'avons plus à le connaîttre comme purent le connaître ses Apôtres, sa famille (ou même ses ennemis), c'est à dire de façon charnelle (Jean 6.42; Matth 13.55-56, etc;), aux traits de son visage ou au son de sa voie, mais de la seule façon dont il nous est nécessaire de le contempler, qui a été nécessaire et salutaire aux hommes de tous les temps, à savoir, par la foi, spirituellement, tel qu'il se montre dans l'Evangile (2Co 5.16).


V. Quand à la Gloire céleste qui resplendit sur la face de Nôtre Seigneur et Dieu Jésus-Christ, et dont certains firent la contemplation de leurs yeux ( Matth 17.1-7; 1Pier 1.16-18; Apoc 1.9-18, etc;), nous confessons qu'il est sacrilège et blasphématoire de prétendre la représenter sur des images pour la donner en contemplation aux fidèles.
Nous ne pouvons nous faire une image de ce que nous avons vu de la part de Dieu, précisemment parce que, une chose est de voir ce que Dieu nous montre, et une autre est de montrer ce que nous avons vu, Dieu seul pouvant nous le montrer. Or, nous ne pouvons reproduire l'image de ce Christ de Gloire, tant sa splendeur est céleste et inimitable (Marc 9.3).
Puisqu'il appert qu'il est vain et injurieux de prétendre reproduire pour les yeux ce que Dieu seul peut leur montrer (Esaie 40.1Cool, et de substituer ainsi à la vérité un simple simulâre, nous devons donc traduire avec un autre instrument que celui de l'image (picturale) cette divine splendeur; c'est ce que firent les rédacteurs des Saintes Ecritures, en lesquelles ils employèrent pour cette tache des mots (Apoc 1.19), dont ils ont toutefois toujours rappellé la faiblesse et le caractère analogique.


VI. Cette description, verbale (et scriptuaire) permet à la foi d'élever son regard, spirituellement, vers le Christ, de façon sainte et agréée de Dieu (Col 3.1). L'image picturale, au contraire, "enferme" le regard de la foi en le conjoignant INEVITABLEMENT à celui des yeux, pour séquestrer au simulâcre la contemplation, et avec elle, la foi, la louange et l'adoration du fidèle. Saint Augustin témoigne lui-même de cela, quand il dit que nul ne peut prier ou adorer regardant les simulâcres, qu'il ne soit touché comme s'il était exaucé de là, ou qu'il n'éspère de là ce qu'il demande (Augustin, sur le psaume 115; cf: Calvin, Institution de la religion chrétienne I.XI.10); et encore, qu'on ne peut colloquer les images en sièges hauts et honorables pour être regardées de ceux qui prient et adorent, qu'elles n'attirent les sens des infirmes, comme si elles avaient sens et âme (Augustin, epist. 49 (102) Q.3.).
Bref, l'image de culte, de contemplation, est une prison pour le regard de la foi, une geôle qui empêche le croyant de s'élever au ciel pour y adorer Dieu.
S'il n'en est pas de même pour l'image dite "pédagogique" (au point d'ailleurs que Luther, suivant Grégoire le Grand, l'a toléré), son maniement est néanmoins fort délicat et dangeureux:
il suffit de peu pour que, d'objet d'instruction, elle devienne le blasphématoire objet de contemplation. Aussi n'est-ce pas sans raison que les Eglises Réformées ne veulent s'en tenir qu'à la Parole, orale et/ou écrite (Hab 2.18; catéchisme de Heidelberg, § 9Cool, laissant les images au seul rang d'oeuvres artistiques.


VII. Et en cela, elles agissent très fidèlement à la tradition primitive. Car pour que nous entrions dans la communion du Père et du Fils, en connaissant le Père par et dans le Fils qui est venu nous le révéler (Jean 1.18; 12.45; 17.3), les témoins du Christ ont dépeint, non pas l'image du Christ, mais le Christ lui-même, qui est l'Image de Dieu (Col 1.15), et ce, comme noous l'avons dit, non pas en détaillant son apparence physique ou en peignant des images, mais en le prêchant aux hommes (Gal 3.1-2) et en annonçant son Evangile pour que, par leur Parole (Jean 17.20), nous mettions nôtre foi en Lui, et que nôtre joie soit parfaite (1Jean 1.1-4).


VIII. Quand aux caractéristiques du Christ, l'Esprit n'a rien voulu nous en dire, sinon que dans son abaissement, il s'est rendu semblable à nous, et même aux plus affligés d'entre nous (Esaie 53.2-3; Psaume 22.7). Nous ne pouvons donc pas dire "Jésus resemblait à ceci", ou "il était comme cela", car aucun de ses traits physiques ne nous sont dépeints dans la Sainte Ecriture.
Ainsi, même si les particularités individuelles du corps du Christ exprime la Personne du Fils de Dieu (catéchisme de l'Eglise catholique (romaine) § 477), puisque nous ignorons à quoi il ressemblait, nous ne pouvons pas nous en faire d'image. Et nous pouvons inférer de ce que les artistes qui font les simulâcres ne reproduisent pas la figure de Jésus, mais celle d'un humain quelconque, de sorte que les contemplateurs d'Icônes ne contemplent pas les traits spécifiques qui furent ceux du Seigneur, mais ceux qui pourraient aussi bien appartenir à n'importe qui, voir même à Judas. Voilà de quelle manière le diable s'est joué des cagots superstitieux, et comment il continue de la faire encore aujourd'hui!


IX. En définitive, puisque nous ne connaissons de l'humanité du Seigneur que sa réalité - et non ses caractéristiques personnelles -, tout ce que nous pouvons faire, c'est de dire de chaque homme ( et en particulier des plus malheureux) : "Le Christ était ainsi". C'est-à-dire, non pas : "il avait un nez d'une même forme, ou les yeux d'une même couleur qu'untel ou untel", mais : "comme celui-ci ou celle là, le Christ fut un vrai homme, et il a véritablement souffert".
Ici, nous voyons le très sage conseil de Dieu par lequel, en tenant secret pour nous quel fut le physique du Seigneur, nous puissions apposer son visage sur chacun de nos prochains, ou plutot, voir dans le visage de chacun d'eux, celui du Seigneur.


X. Et c'est assurément la volonté du Seigneur. Car le Christ a dit: "vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m'avez pas toujours" (Jean 12.Cool, signifiant qu'après son départ, bien qu'il sera spirituellement présent avec nous jusqu'à la fin du monde (Matth 28.20), il ne resterait, physiquement, que les affligés, desquels nous devons nous occuper comme de lui-même. Car cela ressort, non pas de NOS paroles,, mais des siennes: qu'en chaque détenu, étranger ou malade que nous assistons avec foi et amour, nous servons le Seigneur lui-même (Matth 25.31-46).
De sorte, nous pouvons inférer de ce que nous devons aux affligés un service de diaconie, et que le service apporté aux souffrants va au Seigneur lui-même, ou que c'est lui-même que nous assistons à travers et en ces hommes et femmes. Telle est l'Orthodoxie chrétienne, et c'est pourquoi, depuis le commencement, on a assisté les nécessiteux (Actes 6.1, ss), en enseignant à tous cette religion (Jacques 1.27).


XI. Mais pour ce qui est des peintures, des sculptures et des autres images faites de mains d'hommes, nous n'en reconnaissons RIEN. Car lorsqu'il est monté au Ciel, le Seigneur ne nous a pas ordonné de nous fabriquer des images de Lui.
<<D'ailleurs, il a témoigné que la présence même de celle-ci ne serait d'aucun avantage pour l'Eglise, mais que lui-même serait toujours avec elle par l'Esprit>
(Confession Helvétique postérieure, chap. 4 §2).
Il n'a pas dit non plus que les images seraient bonnes ou nécessaires à notre édification, et les Apôtres, traitant de ces choses, n'en ont pas dit mot (Eph 5.19-20; Col 3.16).
<<Pour que les hommes soient instruits dans la religion, pour que leur esprit s'élève aux choses divines du salut, le Seigeur a ordonné que l'Evangile soit prêché (Marc 16.15); mais il n'a pas commandé que les laics soient instruits par images ou peintures. Bien qu'il ait institué les sacrements, nulle part il n'a fait drésser de statues>>
(Confession Helvétique postérieure, Chap.4, §4).


XII. Nous tenons pour pareillement fausse l'idée selon laquelle les images faites de mains d'hommes seraient utiles pour notre méditation; car le Seigneur, encore une fois, l'aurait dit. Quand à ce que certains ont déclarés, que " la beauté de la couleur des images stimulent la prière" (Jean Damascène, imag.1, 27), nous leur opposons la beauté vivante de la création de Dieu (Psaume 19.2-7, etc;).
<<Qui plus est, partout où nous promenons notre regard, nous voyons des créatures vivantes. Leur contemplation réfléhie émeut bien davantage que toutes les images ou peintures vaines, perissables, sans action et sans vie. Le prophète dit avec raison: "elles ont des yeux et ne voient point; des oreilles, et n'entendent point, une bouche, et ne parlent point (Psaume 115.4-7)>> (Confession Helv.Post. Chap.4 §5). En somme, nous tenons pour totalement inventé par une outrecuidante spéculation charnelle, l'idée de devoir rappeller l' Incarnation par des images faites de mains d'hommes, ou d'exciter par elles la piété. La Parole, d'une part, et les sacrements d'autre part, seules institutions du Seigneur (Marc 16.15; Matth 26.26 ss; 28.19, etc;) pourvoient suffisamment et droitement à cette tache.


XIII. Quand au mythe selon lequel, lorsqu'on prie et vénère une image, le culte s'en va vers son prototype au ciel, cela n'est qu'une pure invention, étrangère et opposée à la Parole de Dieu (Deut 27.15; Act 17.29; 1Jean 5.21; Jean 4. 23-24; Esaie 42.8; Actes 17.24, etc;).
Nous rejetons et condamnons donc ces hérésies, nées de la spéculation humaine sur les suggestions du diable, hors de la Parole de Dieu, dépourvues de tout ordre et de toute promesse Evangéliques, et donc mensongères (Prov 30.5-6, etc;).


XIV. Il est patent que de telles doctrines ont été tenues par les paiens avant la prédication du Saint Evangile, et que c'est même un cancer qui a toujours accru la corruption de la religion. Car " nous ne devons pas penser que les paiens eussent été sis sôts, qu'ils ne connussent que Dieu était autre chose qu'une pièce de bois ou de pierre; car ils changeaient les simulâcres selon que bon leur semblait, retenant toujours les mêmes dieux. Davantage, chacun de leurs dieux avait plusieurs simulâcres; néanmoins, ils ne disaient pas pour autant qu'un dieu fut divisé. Finalement, ils consacraient journellement nouvelles idoles, et leur intention n'était pas de faire des dieux nouveaux. Qu'on lise les excuses que S.Augustin récite avoir été prétendues par les idôlâtres de son temps (Augustin, sur le psaume 115): c'est que les ignorants répondaient qu'ils n'adoraient pas cette forme visible qu'on leur reprochait être leurs dieux, mais la divinité qui habitait là invisiblement.
Quand à ceux qui étaient les plus purs, ils répondaient, comme il le dit, qu'ils n'adoraient ni l'idôle, ni l'esprit figé par elle, mais que sous cette forme corporelle, ils avaient seulement un signe de ce qu'il fallait adorer." (Jean Calvin, Inst.Chrét. I.XI.9).


XV. De telles images, vaines et mortes, convenaient - et conviennent encore très bien - pour dépeidre les faux dieux, aveugles et muets. Et rendre un culte à ces faux dieux à travers, ou par le moyen de telles vanités est une ecsellente façon de manifester la nature fausse et vaine, morte et sans raison, des religions paiennes. C'est à cela qu'ont été réduits les hommes qui, dans leurs dérèglements, ont préféré rendre un culte à la créature plutot qu'à Dieu (Rom I.18-23). Mais le Dieu vivant et véritable ne veut au contraire, pour se démarquer des idôles, qu'un culte en esprit et en vérité (Jean 4.23-24).
<<Nous approuvons donc le jugement de Lactance qui déclare:
"indubitablement, là ou se trouve une image, il n'y a nulle religion>> (Confess. Helv. Post. Chap. 4 § 6).
Nous enseignons que ceux qui cherchent à représenter , ou encore, honorer et rendre un culte au Dieu véritable par le moyen d'images inertes, ne font que l'outrager.


XVI. Par opposition aux faux dieux dont les hommes se font eux-même des images, Nôtre Dieu nous a lui-même donné son image dans le Christ (Col 1.15): image vivante et parfaite, et non aveugle et muette comme celles des paiens. C'est cette seule image de Dieu que nous contemplons dans l'Ecriture, à la manière que nous avons dit plus haut.


XVII. Par cela, nous n'entendons pas rejeter et détruire toutes les images; car nous devons faire la différence entre: - Les images artistiques, et les images cultuelles. Les premières ont leur place, y compris chez les chrétiens. Elles expriment le génie humain, sa finesse, sa culture, son imagination, ses sentiments, voir même sa religiosité, bref, toutes les dimensions de son âmes. Certains donnent à ces images un but pédagogique; mais dans le domaine religieux, nous ne pensons pas qu'il soit sage de leur attribuer un tel rôle (catéchisme de Heidelberg Q. 9Cool.


XVIII. Mais les images cultuelles sont maudites, diaboliques, et n'ont leur place qu'en enfer. Ce sont celles devant lesquelles on se prosterne, que l'on vénère, que l'on contemple religieusement, auxquelles on offre des lumières, des parfums, etc;
Nous jugeons donc damnables les images que l'on introduit dans le culte, et auxquelles on voue un culte, que ces images représentent Bââl, ou pire encore, Nôtre Seigneur; car dans le premier cas, c'est un démon que l'on adore avec les artifices du démon. Dans le second cas, c'est le Dieu Vivant que l'on vient insulter en souillant son culte avec les traditions obscures et abominables du Satan ( cf. Levitique 10. 1 ss , où les fils d'Aaron meurent pour moins que ça!).
Car les dix Commandements -en particulier les deux premiers- ne proscrivent pas seulement le polytheisme, mais également la manière dont les paiens adorent leurs dieux, et les méthodes superstitieuses qu'ils utilisent, et dont nous devons nous garder, en ne louant et n'invoquant Dieu que de la manière qu'il agréé, c'est à dire, selon la manière dont il nous a instruits dans Sa Parole.


XIX. Les images que les iconôdules prétendent faire du Christ ne sont pas le Christ réel (ni d'ailleurs sa représentation fidèle), mais l'image qu'ils s'en font. Lesdites figures ne sont pas de nôtre dimension, le réel. Elles sont des objets, des choses mortes (bien que prétendant représenter des choses que nous reconnaissons tous être vivantes). Face à une image représentant le Christ (notons que cette représentation ne repose que sur l'imagination de l'artiste), mais n'étant pas réellement le Christ, je ne peux, moi, un être réel, me prosterner;
car ce genre d'INTERACTION cultuelle entre la chose morte et l'être vivant est une abomination devant Dieu, qui ne veut aucunement voir l'image faite de mains d'hommes avoir une part quelconque à la gloire et à l'honneur qu'il nous ordonne de lui vouer (Esaie 42.Cool. A la rigueur, si un fidèle peignait une image DANS laquelle il figurait le Christ ET lui-même, il serait justifié que, DANS ce tableau, le fidèle se peigne prosterné devant le Christ. Mais lui-même, le fidèle en chair et en os, avec une âme (le réel) ne se prosternera jamais que devant le Christ réel, qu'il sait être présent avec lui par l'Esprit. Pour résumer cela, on pourrait dire que la représentation picturale du culte est tolérable, mais que le culte de la représentation picturale ne l'est pas.


XX. En ce qui concerne les saints qui nous ont précédé dans la Foi, et les saints anges de Dieu, nous savons qu'ils ont toujours refusé qu'on leur voue un culte quelconque. Ils n'ont en effet pas seulement refusé l'adoration superstitieuse des paiens (Actes 14.11-1Cool, mais aussi toute vénération et prosternation des fidèles (Actes 10.25-26; Apoc 19.20; 22.9, etc;). Comment pourrions nous maintenant nous faire d'eux des images -lesquelles ils ont combattu - pour leur rendre un culte qu'ils réprouvent?
Nous disons donc indubitablement que cette perverse idolâtrie - car tel est son nom - est issue de la boutique du diable pour séduire et tromper les croyants.
<< De cette même boutique sont d'ailleurs issus le purgatoire, l'intercession des saints trépassés, les pèlerinages, le culte des reliques, etc; >> (Confession de La Rochelle, art. 24; cf. Jean Calvin, traité des reliques).


XXI. Mais ici intervient le sophisme inconodule; c'est qu'il ne s'agit pas, selon les "théologiens" partisans des images, de les adorer (culte de latrie), mais seulement de les vénérer ( culte de dulie), notamment, en se prosternant... Mais c'est en vain qu'ils nous servent ce dernier baroud d'honneur pour leur défense (!), car Dieu , sans entrer dans ces distinctions subtiles, nous interdit de rendre un quelconque CULTE aux images, et de nous prosterner devant elles (Exod 20.4-5).
En outre, Paul rappellant aux Galates leur ancien comportement, leur fit le reproche de ce qu'ils "servaient" jadis de faux dieux (4.Cool, en quoi il ne prononce certes pas le mot d' adoration "latrie", mais n'en dit pas moins pour autant! Et lorsque le Seigneur repoussa Satan - qui lui demandait une "prosternation" -, il lui rappella qu'il ne fallait adorer que Dieu seul (Matth 4. 9-10 / Deut 6.13), en quoi il appert que c'est une même chose devant Dieu.


XXII. D'ailleurs, cela se sait au coeur. Car quels que soient les mots par lesquels ils veulent tromper Dieu et les hommes, il reste les faits: Quand un homme voit le simulâcre de ce qu'il doit adorer (le Christ) et qu'il pense que le culte qu'il donne à l'image s'en va à son prototype, lequel, dans son ardeur désordonnée, ira déchirer sa vénération de son adoration, pour ne pas conjoindre pêle-mêle l'adoration dûe à Dieu seul et sa "fervente" vénération pour l'image?
Car à condition biensûr que tous les xylolâtres sâchent la subtile distinction forgée par leurs chefs (lesquels se sont eux même pourtant perdus par moments), ils faudrait encore qu'ils soient capables de la mettre en pratique! Et certes, cela ne serait pas moins compliqué que de faire tourner sa main droite sur l'estomac en faisant un mouvement inverse au-dessus de sa tête avec la main gauche, tout en sautillant sur un pied et en récitant l'alphabet à l'envers! Et à condition qu'un sur mille y parvienne, qu'adviendra-t-il des autres, les plus simples, auxquels ont prétend les images être le plus profitable?!


XXIII. Comme nous l'avons dit, donc, nous anathémisons le culte des images, comme étant une perverse et diabolique innovation (Gal 1.8-9). Quand à ceux qui n'osent porter un tel jugement sur les simulâcres, il est notoire que leur srupule est né par le pouvoir ensorcelleur de ces idôles <docteurs du mensonges> (Hab 2.1Cool, mensonges et pièges (Jer 10.14; Psaume 106.36) qui les tiennent déjà, en tout ou en partie, dans la captivité de la superstition.
Se montre donc ici la nécessité de "rester éveillé", en contemplant la vérité de l'Ecriture qui nous délivre de toutes les erreurs et infernales de Satan, de ses prophètes de mensonges, et de ses idôles. Car seule la Parole de Dieu doit lier la conscience du croyant; elle seule fonde nôtre certitude (Matth 4. 10), et nous protège de l'erreur (Eph 6. 17). En dehors d'elle, il n'y a que des opinions humaines, incertaines, indignes de foi, et souvent diaboliques (Prov 30. 5-6).


XXIV. L'image taillée n'a donc aucune valeur. Lorsque Jean Damascène écrit qu'en s'attaquant aux images, on s'attaque à l'action de Dieu - car l'image représente cette dernière - il parle, non pas par l'Autorité Souveraine et Infaillible de la Parole de Dieu, mais de la sienne: son témoignage n'a, pour cette raison, aucune valeur. En fait, il grogne, bave et se tord comme un serpent; mais il a beau se donner du mal, tout ce qu'il fait est de rêver tout haut.
On pourrait lui concéder que le sataniste qui brise une icône du Christ ou d'un saint commet un sacrilège, mais celui-ci n'est que subjectif, parce qu'il croit (bien à tort) que l'image est sacrée (cf. 1Corinthiens Cool. Mais quand le Père de l'Eglise Epiphane de Chypre - et après lui, les théologiens de l'Eglises dits "iconoclastes" - détruisent les images pour que le peuple n'en fasse pas un usage diabolique, l'argument de Jean Damascène ne tient plus.


XXV. En somme, et pour tout dire "Nous approuvons la règle que donne Augustin de la vraie religion: que le culte des images des hommes ne fasse pas partie de nôtre religion; car les ouvriers qui confectionnent de telles choses sont excellents; eux même pourtant, nous ne les adorons pas." (Confess. Helv. Post. Chap. 4 §6; cf. Augustin. De la vraie religion, Chap. 55).


XXVI. Quand aux Symboles et aux figures allégoriques (croix, colombes, poissons, chrismes, bon bergers, etc;), nous les approuvons commes signes, des signes qui, à la vérité, ont toujours été admis dans l'Eglises; mais non pour être des objets de culte: seulement pour être comme des enseignes par lesquelles nous disons appartenir à la religion chrétienne.


XXVII. En ce qui concerne la fausse prétention de l'Hérétique patriarche Nicéphore, reprise par le copro-concile de Nicée II (en 787) selon laquelle le culte des images vit le jour et se dévellopa dès les premiers temps de l'Eglise (étant ainsi aussi vieux qu'elle !), nous la dénonçons comme un venimeux mensonge, et nous jugeons inspirés par le diable les ouvrages comme <la vie de saint Pancrace>, dans lequel il est dit (je cite):
"Le bienheureux Apôtre Pierre envoya chercher le peintre Joseph et lui dit: confectionne moi l'image de Nôtre Seigneur Jésus-Christ afin que, contemplant la forme de son visage, les gens puissent croire encore plus profondément et se rappeller de ce que nous leur avons prêché... Et l'Apôtre dit: "peints aussi mon visage et celui de mon frère Pancrace. Ainsi, ceux qui l'utiliseront comme souvenir pourront se dire (bien innocemment, NDLR): Voici l'Apôtre Pierre qui a prêché la Parole de Dieu parmi nous". Le jeune peintre s'executa et inscrivit leurs noms sous chacune de ces images. Voici ce que firent les Apôtres dans chacune des villes et des villages de Jérusalem (sans provoquer aucune polémique iconôclaste de la part des Juifs? Bel exploit! - NDLR) jusquà la lointaine Antioche, etc;"
Nous condamnons comme étant un même mensonge diabolique la légende qui fait de S.Luc le premier peintre de la Vierge à l'enfant, et toutes ces affabulations par lesquelles les Hérétiques ont fait pénétrer leurs superstitions dans l'Eglise.


XXVIII. Nous considérons comme un même mensonge l'idée selon laquelle l'iconôdulie procèderait de la foi Trinitaire et Christologique telle que professée par les six premiers conciles oecuméniques (Nicée I; Constantinople I; Ephèse; Chalcédoine; Constantinople II et III), et par laquelle on a diffâmé (et on diffâme encore tant qu'on le peut) ceux qui rejettent les images, en les accusant d'être des ariens, des nestoriens, des monophysites ou des hérétiques de ce genre. Idem pour les accusations de crypto-judaisme, de sympathies sercètes pour l'Islam, etc;




___________________________________________

Appendice
(XXIX) Quand a ce qu'ils ont dit que ceux qui ne rendaient pas de culte ici bas à l'image de Christ, ne le verraient pas non plus lors de son retour (2e Concile de Nicée, Session IV; 4e Concile de Constantinople, canon III), est un blasphème par lequel ils anathématisent toute l'Eglise ancienne, à commencer par les apôtres!
http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.fordham.edu/halsall/basis/const4.html&prev=/search'
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Célébrez par vos louanges Sa Sainteté!
Car sa colère dure un instant,
mais sa grâce toute la vie;
le soir arrivent les pleurs,
et le matin l'allégresse.

Psaume XXX.5-6


Dernière édition par Augustinus le Sam Nov 05, 2005 15:00; édité 6 fois
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Augustinus

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MessagePosté le: Jeu Oct 20, 2005 1:03    Sujet du message: Répondre en citant

Alors, vos commentaires, ils arrivent quand Question Rolling Eyes Confused Question
J'espère quand même que quelqu'un m'a lu Rolling Eyes Confused Question Rolling Eyes Evil or Very Mad Exclamation Question
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Athanasius

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MessagePosté le: Sam Oct 22, 2005 4:08    Sujet du message: Répondre en citant

.....
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MessagePosté le: Sam Oct 22, 2005 13:36    Sujet du message: Répondre en citant

Euh... les points de suspension, c'est bon signe ou pas? Rolling Eyes Confused Question Question Question
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Jean Marc

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MessagePosté le: Sam Oct 22, 2005 14:31    Sujet du message: Répondre en citant

pour te faire plaisir, Timothée, je dirai que le concile de Ste Sophie ne se tenu pas mais qu'il se tînt Laughing

Pour le reste c'est instructif, où vas tu chercher tout ça ?
_________________
Ainsi donc, pour vous les croyants, l'honneur ;
1 Pierre 2 verset 7
(version synodale)
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MessagePosté le: Mer Oct 26, 2005 17:19    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Jean Marc... Razz
Hum... Et les autres? Question Rolling Eyes Confused Question
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MessagePosté le: Jeu Oct 27, 2005 13:03    Sujet du message: Répondre en citant

AAAAAAALLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLOOOOOOOOOOOOOOO???
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MessagePosté le: Dim Nov 06, 2005 1:01    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, ben alors comme on dit: pas de nouvelle bonne nouvelle Cool
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Athanasius

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MessagePosté le: Dim Nov 06, 2005 12:58    Sujet du message: Débordé! Répondre en citant

Timothée Rapak a écrit:
Bon, ben alors comme on dit: pas de nouvelle bonne nouvelle Cool


Cher Tim et les autres, je suis absorbé Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad par ma recherche en vue de la rédaction de mon mémoire de maîtrise-D.E.A. Donc, je n'ai pas actuellement le temps d'intervenir sur le forum, seulement de lire quelques missives:à Bientôt! Frère Rioux Crying or Very sad
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MessagePosté le: Dim Nov 06, 2005 14:27    Sujet du message: Répondre en citant

Question Question Question Vous voulez devenir le maître du savoir?
Bon, ben bonne chance pour ce D.E.A., et que Dieu vous bénisse Wink
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MessagePosté le: Dim Nov 06, 2005 14:29    Sujet du message: Répondre en citant

Timothée Rapak a écrit:
Question Question Question Vous voulez devenir le maître du savoir?
Bon, ben bonne chance pour ce D.E.A., et que Dieu vous bénisse Wink
Non, simplement un pauvre serviteur de Dieu afin d'étendre sa vérité dans ces temps de ténèbres! Crying or Very sad
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MessagePosté le: Dim Nov 06, 2005 14:33    Sujet du message: Répondre en citant

Alors bon courage Wink
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MessagePosté le: Dim Nov 06, 2005 14:35    Sujet du message: Répondre en citant

Cela dit, chez nous, on va surtout avoir besoin de soldats; parce qu'avec la sédition qui s'étend, y'a du pain sur la planche Evil or Very Mad
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Athanasius

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MessagePosté le: Dim Nov 06, 2005 14:43    Sujet du message: Guerre civile des banlieues, prologue de la fin de la France Répondre en citant

Timothée Rapak a écrit:
Cela dit, chez nous, on va surtout avoir besoin de soldats; parce qu'avec la sédition qui s'étend, y'a du pain sur la planche Evil or Very Mad


A mon avis, la France est foutue: sa seule jeunesse est mahométante ou athée. Donc, il n'y a pas de secret:les seuls qui ont de fortes convictions règneront en ce pays à moyen terme:c'est la fin du sursis de Poitiers de 732. La France est déjà mahométante, ce n'est qu'une question de temps qu'elle le soit tout à fait officiellement. Elle a refusé la Réforme et le Christianisme:tant pis pour elle! Quant à nous ,québécois, nous sommes tout aussi corrompus mais le monde anglo-saxon protestant dans lequel nous baignons va nous assimiler:c'est un moindre mal. A mon avis, l'Amérique en a pour plusieurs siècles avant que le mahométanisme ne l'investisse. Au fond, l'Europe est à l'Amérique ce que Byzance était à l'Occident en 1453:sur le point d'être perdue aux mains des mahométants!
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Augustinus

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MessagePosté le: Dim Nov 06, 2005 15:15    Sujet du message: Répondre en citant

Shocked Shocked Shocked Euh, dites Alain, comment on fait pour immigrer au Quebec?
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