Semper Reformanda

[Augustinus]

Boulversés par la querelle iconoclaste,les partisans du culte des imagesréunirent,en 787,un concile universel qui décréta qu'il fallait exposer les icônes du Christ de la Vierge et des saints dans les églises,sur les vases et les vêtements liturgiques,sur les murs et les meubles,dans les maisons et sur les routes,parce qu'à chaque fois qu'elles étaient contemplées,ces images portaient à l'amour et à la commémoration de leur prototype;
ils ont aussi décrété qu'il fallait embrasser,vénérer et honorer ces images,et que l'honneur rendu à l'image se transmettait à son prototype,de sorte que celui qui vénérait l'icône,vénérait en elle la réalité qu'elle représente.

Telle fut la doctrine forgée par Satan et les siens au second concile de Nicée,après quelques sessions ou les protagonistes purent faire la démonstration de leur incroyable ignardise théologique...

La conséquence de cela est qu'aujourd'hui,dans les assemblées qui reçoivent le décret de ce coproconcile (ça c'est pour le nom qu'ils ont donné à Constantin V),on se prosterne devant les icônes en faisant un signe de croix,et on leur offre un cierge.....

Examinons maintenant point par point ce que vaut ce décret...

Premièrement,ils disent qu'il faut exposer dans les églises et partout dans le monde,des images du Christ et des saints.
Cependant,comme l'a noté Calvin,cela va contre le XXXVIe décret du concile d'Elvire qui s'est tenu au IVe siècle et selon lequel on ne doit pas exposer d'images dans les églises afin que ce qu'on adore et vénère ne soit pas peint aux murs...
En ces temps,JULIEN D'ADRAMYTION et SEVERUS DE MARSEILLE s'inquiétaient du boulversement qu'ils jugeaient contraire à la Tradition de l'Eglise,à savoir,que les églises se chargeaient de plus en plus d'images pieuses...Quand à EPIPHANE DE CHYPRE,lui,il déchira tout simplement un rideau d'église,parcequ'on y avait brodé une image du Christ (comme il le rapporte dans une lettre à JEAN DE JERUSALEM,en 394...)

Mais ces témoignages de l'Eglise ancienne ne sont encore rien,à comparer avec cet autre argument que:

L'ECRITURE SAINTE NE NOUS AYANT JAMAIS ORDONNE CELA?AUCUN CONCILE NE LE POURRA JAMAIS NON PLUS!

Car si ces petits iconodules ne veulent pas entendre l'Ecriture qui nous interdit de rendre un culte à Dieu à travers des images faites de mains d'hommes 5ex 20.4),comment pensent ils que nous,nous écouterons un ordre qui procède tout droit de leur seul cerveau,et dont on ne trouve pas un seul uiota en toute l'Ecriture????????????????????????????????????????

Par là,grace au principe de la SOLA SCRIPTURA,est mis à terre la base de leur idolatrie,)à savoir qu'il faut infester la terre de leur môchetés d'icônes.......

Mais ce n'et pas tout,car nous verrons (la prochaine fois) que par ces seuls mots "il est écrit",c'est l'ensemble de leur monstrueux mensonge que nous terrasserons........;

Fraternellement,

Timothée.

[Augustinus]

Deuxièmement,selon ces idolâtres,s'il faut drésser des images partout dans le monde,c'est parce que leur contemplation enflamme amour et vénération pour leur prototype.
Mais ce qui est surtout vrai,c'est qu'en regardant ces images,,c'est surtout l'idôlatrie et la superstition qui s'enflamment!
Et puisque rien de ce que l'on avance en nos propres discours,ne semble pouvoir (tant ils sont endurcis) leur faire admettre cela,regardons LEUR HISTOIRE de plus prêt,voir si ce que nous avançons dans la théorie - à savoir que l'idolatrie est la finalité des icônes - advient effectivement dans la pratique...

Or il appert que oui,car il est advenu jadis que,dans leur frénésie,les adeptes des images en sont venus à gratter la peinture de leurs images pour la boire avec le vin consacré,parce qu'on la disait ... miraculeuse!
Et il ne faut pas croire que ce fut là les excès de quelques fous seulement,car l'un de leurs chefs,THEODORE STOUDITE,félicita dans une lettre,un de ses amis laique,de ce qu'il avait choisi comme parrain de son fils...une icône de saint Démétrius...............

Et il y eut encore beaucoup d'autres choses de ce genre,qui démasquent assez bien la frénésie de leur hérésie...
MAIS SURTOUT,s'il était vrai qu'un tel office appartenait aux icônes,savoir,d'édifier le peuple de Dieu en vraie et salutaire piété,et que leur rôle était important - comme ils le crient tous du haut des toits -,l'Ecriture,une fois encore,en dirait quelque chose;
or,elle ne le fait pas (Eph 5.&ç,Col 3/&-,etc;)

La suite à demain...fraternellement,

Tim

[Augustinus]

Troisièmement,leur iniquité se dévoile assez quand ils disent qu'il faut embrasser,vénérer et honnorer ces idoles!
Certes,ils appellent cela un culte de "dulie" (vénération) et non de "latrie" (adoration)...Mais c'est une chose de nulle importance de savoir par quels mots ils cherchent à tromper Dieu et les hommes,vu que ce qu'ils disent ne peut dissimuler ce qu'ils font!
Et d'ailleurs,nous voyons qu'il n'a jamais été permis de rendre un pareil culte aux créatures (Actes 10:24);
ou peut être Pierre a-t-il interdit à Corneille de se prosterner devant lui parce que,bien qu'un tel culte aurait été permis,toutefois,Corneille aurait été outre en voulant rendre un culte pareil et égal à Dieu???Mais si l'on admet une telle thèse,et que Corneille a ainsi érréqu'en sera-t-ils des simples et des ignorants ???

Quoi qu'il en soit,je vous le demande:
si nous n'avons pas à nous prosterner devant les saints quand ils sont en face de nous,sera-t-il sérieux de le faire quand ils nous sont grossièrement peints sur des planches,par des artistes qui ne les ont d'ailleurs jamais vus ni connus???

La suite demain;

Fraternellement,

Tim

[Augustinus]

Pour finir leur oeuvre sacrilège et blasphématoire,les "pères conciliaires" ont spéculé que l'honneur rendu à leurs abjectes peintures,se transmettait aux prototypes de celles ci,et que celui qui vénérait l'image,vénérait en elle la réalité qu'elle représente...Mais c'est une chose de cracher pareille foutaise,et c'en est une autre de la prouver!
En effet,il appert de l'Ecriture qu'en dehors d'Elle,nous ne devons croire ni recevoir AUCUN article de foi (Prov 30.6,etc;)...
Ainsi,par exemple,le Chrit nous ayant ordonné de prier en son nom et ayant fait la Promesse que cette prière aura audience auprès de son Père 5Jean 14:13),un saint concile peut,contre des hérétiques,décreter qu'il faut prier au nom du Christ avec foi,et que cette priere sera écoutée par Dieu...
Mais sur quoi fondent ils cette affirmation,qu'en vénérant une peinture,on véère en elle ce qu'elle représente????????????????????????????????????????????????????????????
Sur quel ordre???????????????????Sur quelle Promesse du Christ?????????????????????????????????????????????????????,

La vérité est que leur théologie - si du moins il est convenable d'appeller cela de la théologie (!) -,n'est qu'une longue et incertaine spéculation;
pire encore:c'est un mensonge pervers qui fonde un culte diabolique et abominable
Et toute leur dévotion,comme le disait l'évêque CLAUDE DE TURIN (au IXe siècle),ne prend racine que dans l'idolâtrie paienne qui envoutait le monde avant la prédication de l'Evangile!!

A cela,les iconodules ripostent que c'est une accusation infondée,car - disent-ils - s'il n'était jadis pas licite de figurer le Dieu qui ne s'était pas montré,ce n'est aujourd'hui plus guère le cas,Dieu ayant été fait homme,vu et touché,etc; (1Jean 1;1).....Piètre défense il est vrai,mais je dois bien en dire quelque chose ici,sinon ils pourraint bien m'accuser d'être de mauvaise foi (en plus..)
Je répondrais donc simplement que le Christ n'a jamais rien eu d'une image en métal ou de quelqu'autres matériaux inanimés (Actes 17/29),et que c'est donc faire une grande offense à notre Glorieux Seigneur,qui est la Vie même,que d'en faire une image de culte ayant pour lot commun avec toutes les idoles d'être aveugle,muette,sourde,handicapée et sans raison!!!

Car ils devront bien m'accorder,je pense,que c'est aussi cela que Dieu détestait et deteste aujourd'hui encore,dans l'industrie cultuelle des hommes (Psaume 115:4-7);et puisque nous,nous avons au contraire au Ciel,un Dieu vivant,dont le Christ lui aussi est vivant (Ps 115:3;Col 3:1),élevons nos coeurs jusqu'à eux par l'Esprit vivant,afin de leur rendre un culte vivant!Amen!

Fraternellement,

Tim

[Jean-Philippe Bru]

Voici un texte de ma plume sur le 2ème commandement qui pourrait vous intéresser et compléter les commentaires incisifs - mais justes - de Timothée. J'y aborde en autres la question des cultes "conviviaux" et du cinéma comme moyen d'évangélisation (Mel Gibson) :

Dans le 1er commandement, Dieu déclarait que c’était lui, et lui seul, qu’il fallait adorer, et non les dieux des autres nations.
Dans celui-ci, il nous interdit de l’adorer à la manière des autres nations, c’est-à-dire au moyen d’images censées représenter la divinité.

Les peuples qui entouraient Israël étaient polythéistes.
Or ils estimaient qu’il était plus facile d’adorer leurs dieux au moyen de statues ou autres représentations.
Ainsi la déesse Astarté était représentée par un pieu sacré et le dieu Dagon par un homme à corps de poisson.

Ce n’est donc pas seulement le polythéisme que la loi interdit, mais également la manière dont les païens adorent leurs dieux, les méthodes qu’ils utilisent.
Adorer le seul vrai Dieu n’est pas suffisant : il nous faut l’adorer selon sa Parole, de la bonne manière.
(1) L’offrande de Caïn fut rejetée parce qu’elle ne correspondait pas à ce que Dieu avait prescrit à Adam après la Chute : l’obéissance vaut mieux que les sacrifices.
(2) Parce que David fit transporter l’arche à la manière des païens, cela coûta la vie à Ouzza.
(3) Nadab et Abihu furent foudroyés pour avoir offert le parfum sur un brasier allumé avec du feu étranger.
(4) Mt 6.7 En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. 8 Ne leur ressemblez pas; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.

La manière dont nous célébrons le culte n’est donc pas quelque chose de secondaire.
Il peut bien sûr y avoir une certaine diversité entre les églises, dans le domaine des choses indifférentes, mais tout n’est pas permis.
Tout dans le culte doit contribuer à la gloire de Dieu et correspondre à ce qu’il a lui-même prescrit dans sa Parole.

La mode aujourd’hui est aux églises dites conviviales : on les appelle ainsi parce que tout y est fait pour que les visiteurs s’y sentent à l’aise.
On supprime ou on adoucit tout ce qui pourrait les choquer ou les dissuader de revenir.
On va à l’église comme on va au spectacle, pour être diverti et entendre ce qu’on a envie d’entendre.
On oublie que le but premier du culte est de glorifier Dieu, et non de plaire aux hommes.
Paul n’a pas cessé de prêcher la croix sous prétexte qu’elle était un scandale pour les Juifs et une folie pour les païens.

Ce n’est pas parce que le film de Mel Gibson nous met mal à l’aise qu’il ne faut pas aller le voir.
Demandons-nous plutôt si ce film est fidèle aux évangiles et un moyen légitime d’évangélisation.
(1) Pour ce qui est de la fidélité aux évangiles, la version de Mel Gibson est globalement acceptable, malgré quelques ajouts hérités de la tradition catholique et un manque de sobriété dans la description des souffrances physiques de Jésus.
(2) Si je mentionne ce film ce matin, c’est parce que certains Protestants évangéliques se réfèrent au 2ème commandement pour le condamner.
La loi de Dieu, disent-ils, interdit de représenter Dieu. Or Jésus est à la fois vrai homme et vrai Dieu. C’est donc désobéir à Dieu que de le représenter, y compris au cinéma.

Ce raisonnement est-il correct ?

Commençons par préciser qu’à strictement parler, la seule chose que ce commandement interdise de façon explicite, c’est le culte des images, le fait de les adorer ou d’adorer Dieu à travers elles, et non d’une manière générale toute œuvre de peinture ou de sculpture.
Il y avait deux chérubins d’or battu au-dessus de l’arche de l’alliance.
Le serpent d’airain fut prescrit par Dieu comme moyen de guérison, et non comme objet ou mode d’adoration. Quand des années plus tard il devint un objet d’idolâtrie, on ordonna sa destruction.
Nous utilisons le pain et le vin comme symboles du corps de Christ et de son sang.

Mais est-il permis de représenter Dieu sous une forme visible ?
Certains peintres s’y sont essayés, mais d’après quel modèle ?
Le Catéchisme de Genève relève qu’il n’y a aucune ressemblance entre Dieu, qui est esprit, éternel, infini, et une image matérielle, corruptible et inerte.
Dt 4.15 Puisque vous n’avez vu aucune figure le jour où l’Eternel vous parla du milieu du feu, à Horeb, veillez attentivement sur vos âmes,
16 de peur que vous ne vous corrompiez et que vous ne vous fassiez une image taillée, une représentation de quelque idole, la figure d’un homme ou d’une femme,
17 la figure d’un animal qui soit sur la terre, la figure d’un oiseau qui vole dans les cieux,
18 la figure d’une bête qui rampe sur le sol, la figure d’un poisson qui vive dans les eaux au-dessous de la terre.
19 Veille sur ton âme, de peur que, levant tes yeux vers le ciel, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois entraîné à te prosterner en leur présence et à leur rendre un culte: ce sont des choses que l’Eternel, ton Dieu, a données en partage à tous les peuples, sous le ciel tout entier.

Jn 4.24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité.

Essayer de représenter le Dieu invisible sous une forme visible est donc une entreprise vouée à l’échec.
Le seul Artiste qui soit capable de mener à bien une telle entreprise, c’est Dieu lui-même !
Et c’est ce qu’il a fait en Christ.
Dieu s’est révélé à nous dans tout son éclat en Christ, qui est le rayonnement de sa gloire et l’expression (l’empreinte) de son être (de sa personne) (Hb 1.3), l’image (l’icône) du Dieu invisible (Col 1.15).
Christ est la seule image de Dieu que nous ayons le droit d’adorer, parce qu’en lui habite toute la plénitude de Dieu (Col 1.19).
Si Dieu a interdit le culte des images, c’est parce qu’il savait qu’aucune représentation humaine ne pourrait jamais égaler l’image qu’il prévoyait de nous donner de lui-même en Christ.
Jn 14.9 Celui qui m’a vu a vu le Père.
Mt 11.27 Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.

Le Fils n’est pas devenu l’image du Père au moment de l’Incarnation, mais il est l’image du Père de toute éternité.
Jn 1.1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
2 Elle était au commencement avec Dieu.
C’est d’après ce modèle parfait que l’homme a été créé à l’image de Dieu.
Cette image de Dieu en l’homme a été gravement corrompue par le péché, mais parfaitement restaurée en Christ.
Or notre espérance, c’est de voir un jour face à face le Christ glorifié, car c’est Dieu lui-même que nous verrons en lui.
J’ai toujours pensé qu’au ciel les croyants voyaient le Christ face à face, et à côté de lui le Père et le Saint-Esprit.
En réalité, ils ne voient que le Christ élevé en gloire, mais c’est la plénitude de Dieu qu’ils contemplent en lui, par le Saint-Esprit !
C’est pourquoi la religion véritable ne se trouve que là où Christ est adoré.
Etre pour lui ou contre lui détermine le cours de l’histoire du monde, de même que la destinée finale de chaque individu.

Alors est-il permis de représenter en peinture ou au cinéma cette image parfaite du Dieu invisible ?

Je crois que le seul Christ que l’on soit en mesure de représenter, c’est le Christ humilié, dépouillé de sa gloire céleste.
On ne sait pas bien sûr à quoi il ressemblait, s’il était brun ou châtain, si ses yeux étaient marrons ou bleus, quels étaient les traits de son visage, mais cela ne doit pas nous empêcher de le représenter, dans un but pédagogique par exemple.
Le film Jésus est un moyen d’évangélisation très efficace dans les pays musulmans.
Mais ces images du Christ ne doivent devenir des moyens d’adoration, car c’est en esprit et en vérité que Dieu veut être adoré.
Comme le dit le Catéchisme de Genève : il nous est simplement défendu, quand nous faisons des images, d’y chercher la présence de Dieu et de l’adorer à travers elles, ou bien (cela revient au même) de les adorer à la place de Dieu ; bref, de les utiliser abusivement dans un esprit de superstition et d’idolâtrie.

Et il ne faut surtout pas oublier que le Christ que nous adorons aujourd’hui est assis à la droite de Dieu.
Le soleil de justice brille de tout son éclat : ce serait donc faire injure à sa majesté céleste que d’essayer de le représenter dans son exaltation.

La seule façon d’adorer un tel Christ, c’est en esprit et en vérité.
2 Cor 5.16 Si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière.
Dieu a choisi deux moyens pour nous faire connaître Christ : l’Esprit et la Parole.
L’Esprit prend de ce qui est à lui et nous le communique.
La Parole prêchée est le moyen par excellence que Dieu a choisi pour édifier son peuple et conduire les âmes au salut.
La remplacer par d’autres moyens que nous estimerions plus efficaces ou mieux adaptés à notre culture serait une grave erreur.
C’est la volonté de Dieu que nous marchions ici-bas par la foi, et non par la vue :
Vous l’aimez sans l’avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie merveilleuse et glorieuse (1 Pi 1..
Cette présence spirituelle du Christ est si réelle qu’elle peut remplir le croyant d’une joie extraordinaire, céleste.

Quelques-uns cependant ont eu le privilège de voir le Christ glorifié.
Ce fut le cas de Jean sur l’île de Patmos.
La description qu’il nous a laissée du Christ glorifié donne une idée de la distance infinie qu’il y a entre le Christ humilié et le Christ élevé en gloire :
Apo 1.12 Je me retournai pour savoir quelle était la voix qui me parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or,
13 et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine.
14 Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; ses yeux étaient comme une flamme de feu;
15 ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il avait été embrasé dans une fournaise; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux.
16 Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force.
17 Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant: Ne crains point!
18 Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts.

Jean est obligé d’utiliser des comparaisons pour décrire ce qu’il voit.
Car aucun peintre ne pourrait reproduire une telle vision, tant elle est glorieuse.
Mais nous savons qu’un jour nous verrons le Seigneur Jésus-Christ tel qu’il est, quand il reviendra pour nous prendre avec lui.
En ce jour glorieux, toute trace de péché sera définitivement effacée de nos vies et nous serons semblables à lui, à son image.
L’image glorieuse du Christ brillera de nouveau en nous, et nous pourrons contempler en lui toute la plénitude de Dieu.

[Augustinus]

Merci beaucoup pour ces analyses,Jean Philippe.