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Tu ne cambrioleras point !

 
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Jean-Philippe Bru

Novice


Inscrit le: 29 Mar 2004
Messages: 11
Localisation: Montauban

MessagePosté le: Mer Juil 28, 2004 11:05    Sujet du message: Tu ne cambrioleras point ! Répondre en citant

Le huitième commandement

Tu ne déroberas point.
Tu ne commettras pas de vol.

L’actualité de ce 8ème commandement ne nécessite pas longue démonstration.
Qui n’a jamais été victime d’un vol ?
Qui n’a jamais volé ? C’est un des premiers péchés visibles que les enfants commettent, sans qu’on ait besoin de le leur apprendre !

On constate en France une préoccupation croissante à l’égard de la question de la sécurité sous toutes ses formes.
Le phénomène du cambriolage participe à ce sentiment d’insécurité qui mine les Français.
On ne se sent plus en sécurité nulle part, pas même à son propre domicile.
80% des cambriolages ont lieu en plein jour, parfois en présence des occupants.

La violation du domicile est vécue, non comme une simple effraction, mais comme une expérience traumatisante.
Quoi de plus traumatisant en effet que de savoir que des inconnus ont violé l’intimité de votre domicile et emporté sans scrupules des objets irremplaçables auxquels vous étiez très attachés sentimentalement ?

C’est pour éviter de tels traumatismes que Dieu nous a donné le 8ème commandement.

1. Sens du 8ème commandement

De même que le 6ème commandement vise à protéger la vie humaine, le 5ème et le 7ème, l’unité de la famille, le 8ème vise à protéger la propriété privée, les ressources économiques de la famille qui lui permettent de subsister et de s’agrandir.

Bien que la terre et tout ce qu’elle renferme appartiennent à Dieu, il nous déclare propriétaires des biens qu’il nous confie : « Dieu fait nôtre ce qu’il nous donne par grâce. » (Calvin)

C’est pourquoi aussi il nous interdit par ce 8ème commandement « de prendre ou de nous approprier par des voies injustes les biens de notre prochain. » (Luther)

Ce précepte implique également que « nous aidions notre prochain à conserver ce qu’il possède et à augmenter son bien-être » (Luther), et que nous apprenions à nous contenter de ce que Dieu a jugé bon de nous donner dans sa providence.

Le mécontentement et l’envie qui en résulte sont en effet à l’origine de la plupart des vols :
· Eve n’aurait pas dérobé le fruit défendu si elle s’était contenté des autres arbres du jardin.
· Jacob n’aurait pas eu besoin de voler la bénédiction paternelle, s’il avait patiemment attendu que Dieu intervienne en sa faveur pour accomplir sa promesse.
· Judas n’aurait pas volé dans la bourse commune, ni trahi Jésus pour 30 pièces d’argent, s’il n’y avait pas été poussé par une aveugle cupidité.

Paul, par contre, avait un bon remède contre la cupidité :
Ph 4.11 J’appris à être content dans l’état où je me trouve.
12 Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette.
Il savait que son Dieu pourvoirait toujours à tous ses besoins selon sa richesse. (Ph 4.19)

Calvin distingue 4 sortes de larcins :
· Ceux qui ont recourt à la violence, quand par force et quasi par briganderie, on vole et pille le bien d’autrui.
· Ceux qui consistent en fraude et malice, quand cauteleusement on appauvrit son prochain, en le trompant et séduisant.
· Ceux qui consistent en une astuce encore plus couverte, quand sous couleur de droit on prive quelqu’un de ses biens.
· Ceux qui consistent en flatterie, quand par belles paroles on attire à soi, ou sous forme de donation ou autrement, ce qui devait appartenir à un autre.

Doivent également être considérés comme voleurs :
· L’employé qui n’accomplit pas le travail pour lequel il est payé ou détourne les biens de son entreprise.
· Celui qui refuse de travailler et vit aux crochets de sa famille ou de la société.
· Celui qui gaspille les biens que Dieu lui a confiés et s’endette pour vivre dans le luxe et la vanité.
· Celui qui emprunte et ne rend pas.
· Celui qui ne déclare pas tous ses revenus pour payer moins d’impôts.
· Celui qui néglige les dîmes et les offrandes : Un homme peut-il voler Dieu? Pourtant, vous me volez, et puis vous demandez: "En quoi t’avons-nous donc volé?" Lorsque vous retenez vos offrandes et vos dîmes! (Mal 3.Cool

Vous voyez qu’il y a mille façons de transgresser le 8ème commandement, y compris celle qui consiste à refuser d’aider son prochain à conserver ce qu’il possède et augmenter son bien-être.
Combien de fois nous sommes-nous rendus coupables de non-assistance à personne dans le besoin ?
Ja 2.15 Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour,
16 et que l’un d’entre vous leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il?

2. Un crime diversement puni

Dans certaines cultures, on coupe la main des voleurs !
Chez nous, on les arrête pour les relâcher aussitôt !
En Israël, le voleur devait restituer ce qu’il avait volé au double, au quadruple ou au quintuple, afin de compenser le manque à gagner occasionné par le vol.
Si le voleur n’était pas en mesure de payer, il était vendu pour son vol !

Bien mal acquis ne profite jamais, dit le sage dicton.
C’est aussi ce qu’enseigne la Bible :
Pr 21.6 Des trésors acquis par une langue mensongère Sont une vanité fugitive et l’avant-coureur de la mort.
Jer 17.11 Comme une perdrix qui couve des oeufs qu’elle n’a point pondus, Tel est celui qui acquiert des richesses injustement; Au milieu de ses jours il doit les quitter, Et à la fin il n’est qu’un insensé.

La justice divine fait en sorte que le voleur ne reste pas impuni et le poursuit de sa malédiction.
Son sort final n’est pas plus enviable que celui des débauchés :
1 Cor 6.9 Ne vous y trompez pas: ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères,
10 ni les efféminés, ni les homosexuels, ni les voleurs (celui qui détourne, chapardeur), ni les cupides (celui qui veut avidement avoir plus), ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs (vorace, celui qui extorque), n’hériteront le royaume de Dieu.


3. Jésus, l’ami des voleurs

Jésus est tout le contraire d’un voleur :
Jean 10.10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance.

Jésus a donc parfaitement accompli le 8ème commandement : non seulement ne s’est-il jamais approprié injustement les biens de son prochain, mais il a au contraire donné sa vie pour son peuple, afin d’augmenter son bien-être et lui obtenir un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir et qui nous est réservé dans les cieux. (1 Pierre 1.4)

Quant aux voleurs qu’il croisait sur son chemin, il les traitait avec une étonnante sollicitude :
· Parlant de son retour, il se compare à un voleur qui vient à l’heure où l’on n’y pense pas. (Mt 24.44)
· Il loue la sagesse de l’intendant infidèle, qui s’est fait des amis avec les richesses de son maître.
· Leurs larcins continuels ici-bas encouragent les croyants à s’amasser des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent !
· Il reconnaît aux péagers la capacité d’aimer ceux qui les aiment, ce qui n’est déjà pas si mal !

Les péagers ou collecteurs d’impôts étaient considérés par tous comme des traîtres et des voleurs, parce qu’ils collaboraient avec l’occupant Romain et extorquaient sans vergogne des sommes excessives à leurs propres frères Juifs.
Les péagers et leurs amis étaient donc exclus de la société Juive et n’avaient droit qu’au mépris de leurs compatriotes.

On comprend l’indignation des Pharisiens quand ils apprennent que Jésus a fait de Lévi, un péager de Capernaüm, son disciple, et qu’il a poussé l’audace jusqu’à accepter son invitation à manger chez lui avec ses amis, tous gens de mauvaise réputation.
Mt 9.11 Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples: Pourquoi votre maître mange-t-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie?
12 Jésus les ayant entendu leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades.
13 Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.

Si Jésus accepte de manger avec eux, ce n’est pas qu’il approuve leur conduite, mais parce qu’il sait que leur conscience les travaille et qu’ils ne sont pas si éloignés que ça du royaume de Dieu, peut-être même en sont-ils plus proches que les Pharisiens qui se considèrent bien-portants et refusent de venir à Jésus pour être guéris !

Il faut croire que Jésus n’avait pas tort, puisque Lévi le péager deviendra Matthieu l’Evangéliste, l’auteur de l’Evangile qui porte son nom.

Jésus voit au-delà de nos fautes un cœur brisé et contrit, et se propose de nous guérir.

Dans la parabole du Pharisien et du péager, Jésus établit un contraste saisissant entre le Pharisien, imbu de lui-même et méprisant, et le péager, qui n’ose même pas lever les yeux au ciel et se frappe la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur !
Je vous le dis, conclut Jésus, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé.

Jésus a tellement à cœur le salut des voleurs qu’il exhorte ses disciples à ne pas leur résister :
Luc 6.29 Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique.
30 Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s’en empare.

Jésus nous demande en fait d’être miséricordieux, comme notre Père céleste est miséricordieux, car Dieu est bon pour les ingrats et pour les méchants, afin de les pousser à la repentance.

Le royaume de Dieu est donc accessible au pécheur qui se repent, mais celui qui méprise les richesses de la bonté de Dieu et endurcit son cœur,
Rom 2.5 s’amasse un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu,
6 qui rendra à chacun selon ses oeuvres:
7 il réserve la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité;
8 mais l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice.
9 Tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal!
10 Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien!
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Athanasius

Invité





MessagePosté le: Mer Juil 28, 2004 16:03    Sujet du message: Vol et justice sociale... Répondre en citant

Cher Jean-Philippe, allez donc prêcher ce sermon aux tenants de la droite néo-libérale, laquelle ne veut pas entendre parler de justice sociale qui se fonde sur les 5e et 8e commandements... Car, n'oublions pas que sans la société, laquelle nous offre science, sécurité et division du travail, aucune avancée ne serait possible pour le genre humain et tous ne pourraient que survivre dans une précarité infra-humaine. Donc, si chacun a droit au profit, puisque toute peine mérite salaire, le profit , par contre,n'existerait même pas sans la société. Aussi, il est juste qu'une partie de ce dernier retourne à la société l'ayant permis sous forme de charges sociales, en vertu de la justice sociale, du dû que tout individu a quant à la société qui lui a permis d'exister et de se développer...(Jc2 et 5). Vous verrez ce qui vous arrivera, comme à Monod, qui fut démis par le consistoire de Lyon, au XIXe siècle, pour avoir prêché sur Jc5/1-6!... Meilleure chance pour vous... Crying or Very sad Confused Alain Rioux
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Jean-Philippe Bru

Novice


Inscrit le: 29 Mar 2004
Messages: 11
Localisation: Montauban

MessagePosté le: Ven Juil 30, 2004 11:41    Sujet du message: Etat providence et responsabilité des familles Répondre en citant

Merci d'avoir pris le temps de lire mon sermon.
Il me semble que le problème de nos sociétés modernes, c'est qu'elles se déchargent de plus en plus sur l'Etat des responsabilités que la Bible fait reposer sur les familles...
L'Etat prend soin de nos personnes âgées, de nos malades, de nos chômeurs, etc... Résultat : on prend de moins en moins soin de ceux de sa maison, et les personnes âgées, par exemple, se retrouvent avec une bonne retraite, mais plus seules que jamais !
En préparant une série sur le Décalogue, j'ai été frappé de voir que celui-ci visait essentiellement la protection de l'honneur de Dieu et celle de la famille : pas un seul commandement sur nos devoirs vis-à-vis de l'Etat, sauf le 5ème indirectement !
Contrairement à ce qu'a dit encore récemment le président Chirac, la force d'une nation ne réside pas dans la force de l'Etat, mais dans celle des familles qui la composent.
Respectueusement.
JPB
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Athanasius

Invité





MessagePosté le: Ven Juil 30, 2004 19:21    Sujet du message: Abusus non tollit usum... Répondre en citant

Cher frère Jean-Philippe, sans l'État, il n'y aurait plus ni individu ni famille:ce serait l'état de guerre permanent:observez les cas de guerres civiles, comme en Boss-nie, Roux-vendetta, Bourre-on-dit etc... Donc, l'État prime tout,TEMPORELLEMENT, tant qu'il exerce le droit et la justice! Même la responsabilité individuelle n'existe que dans l'État(Jg21/25). Certes, notre responsabilité spirituelle devant Dieu demeure mais l'État, heureusement laïc, n'a pas à appliquer autre chose que la seconde table de la loi(Rom8/7,Icor2/14-15). Donc, si notre reponsabilité individuelle n'existe que par l'État, alors renforçons l'État pour mieux exercer nos responsabilités:plus de justice sociale n'empêche pas l'exercice de nos devoirs mais supplée à nos déficiences! Je ne vois pas que le Décalogue s'oppose à la justice sociale, selon l'analogie de la foi(Jc5/1-6, ou bien les devoirs envers l'impôts et les parents, sous laquelle catégorie peut se ranger l'État, selon une lecture un peu approfondie des 5e et 8e commandements, lecture que le Christ lui-même a encouragée par son "Sermon sur la montagne"(Mt5-7). Donc, encore une fois, faisons attention à appliquer l'Écriture comme un livre de recette sans analogie de la Foi:les" ouvre-ta-bouche-je -la -remplirai" sont trop nombreux pour que nous y ajoutions encore... Embarassed Laughing Laughing Laughing Frère Alain Wink Cool
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Calvinius

Administrateur


Inscrit le: 14 Mar 2004
Messages: 377
Localisation: Nîmes

MessagePosté le: Lun Aoû 02, 2004 13:50    Sujet du message: Re: Etat providence et responsabilité des familles Répondre en citant

Jean-Philippe Bru a écrit:
Merci d'avoir pris le temps de lire mon sermon.
Il me semble que le problème de nos sociétés modernes, c'est qu'elles se déchargent de plus en plus sur l'Etat des responsabilités que la Bible fait reposer sur les familles...
L'Etat prend soin de nos personnes âgées, de nos malades, de nos chômeurs, etc... Résultat : on prend de moins en moins soin de ceux de sa maison, et les personnes âgées, par exemple, se retrouvent avec une bonne retraite, mais plus seules que jamais !
En préparant une série sur le Décalogue, j'ai été frappé de voir que celui-ci visait essentiellement la protection de l'honneur de Dieu et celle de la famille : pas un seul commandement sur nos devoirs vis-à-vis de l'Etat, sauf le 5ème indirectement !
Contrairement à ce qu'a dit encore récemment le président Chirac, la force d'une nation ne réside pas dans la force de l'Etat, mais dans celle des familles qui la composent.
Respectueusement.
JPB


Tout à fait d'accord avec cette analyse. La plupart des Etats contemporains sont des Etats totalitaires. L'Etat-Providence. L'Etat-Dieu ! Autrefois, le rôle de l'Etat se réduisait, essentiellement, à la protection des citoyens, et plus particulièrement des familles (c'est le sens du glaive temporel ou terrestre placé dans sa main, Romains 13, en contraste avec le glaive spirituel, qui est celui de l'Eglise). De telles dérives totalitaires sont contestées dans l'Ecriture sainte (Tour de Babel entre autre...). L'Etat divinisé, absolutisé a été à l'origine des plus grandes injustices que le monde ait jamais connu (Nazisme, stalinisme, etc.).
_________________
" Il n'est pas de domaine de la vie des hommes dont le Christ ne puisse dire : "c'est à moi"" (Abraham Kuyper)
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