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l’Homoparentalité
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Pierre BENOIT

Invité





MessagePosté le: Ven Mai 06, 2005 19:05    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Je n'ai pas dit que je partageais le point de vue de l'auteur au sujet du PACS ni même qu'il fallait le partager...

...Malgré le fait qu'elle porte un regard somme toute assez critique - mais pas suffisament je vous le concède - sur l'homoparentalité...

D'un point de vue chrétien l'homoparentalité est une aberration. Et l'homosexualité un péché - qui relève de la Chute et non de la Création originellement bonne de Dieu. L'Ecriture Sainte ne laisse planner aucun doute là-dessus...

Voilà pourquoi j'aurais souhaité plus de nuance dans votre appréciation. Elle aurait plus de poids à mon sens. Même si elle est en partie justifiée...


Selon vos propres déclarations, je suis heureux que nous nous approchions à la même conclusion mais pas aussi éclatant que je le souhaitai, car le but n’est pas du tout atteint. De ce fait, je ne vois pas de qu’elle nuance vous auriez voulu que j’apporte. Il faut être clair, si Dieu condamne l’homosexualité, nous (Chrétiens) ne devons pas faire ou dire moins que Lui (il ne faut pas être plus royaliste que le Roi). C’est pourquoi lorsqu’un texte qui traite le sujet de la relation parents-enfants aussi dénaturée ou contre-nature qu’est l’homoparentalité, il n’y a justement pas de nuance à apporter. Nous ne pouvons et ne devons pas être moins radical que Dieu lui-même. Il faut choisir son camp.

Ce texte, finalement dit une chose – les extraits que vous avez mis en citations – et, son contraire, - ce que j’ai mis visiblement en exergue -. Il y a donc amalgame sur le sujet. Cela rejoint une technique bien connue pour faire accepter un mensonge, c’est d’y mettre un peu de vérité et le reste de mensonges ou le contraire. Donc ici, nous avons un article aussi empoisonné et incitatif à la promotion du Pacs et ses désirs : l’adoption d’enfants par des homos.

Par conséquent cet article n’est pas du tout une Edification pour un chrétien ou non chrétien qui cherche une réponse claire, précise et cohérente dans une perspective Biblique et Réformée, ce qui est en totale contradiction avec la position publique de l’auteure, favorable, quand bien même en infime partie, au Pacs.

La question essentielle concerne l'attitude du "croyant" face à la Bible.

Comment s’y retrouver dans une pareille confusion ? Où donc placer le point de vue véritablement chrétien ? Car dans le domaine éthique – ici celui de la portée et du sens du phénomène homosexuel et son désir final, l’homoparentalité– il existe bel et bien une position qui soit spécifiquement et de manière précise (c’est-à-dire non équivoque) conforme aux enseignements normatifs, immuables et infaillibles de la Bible. Comment alors discerner une telle position doctrinale dans l’embarras de la multiplicité des positions qui toutes se réclament du christianisme authentique ?

C’est pourquoi je réitère ma demande pour le retrait de cet article de votre site Internet, SRC.

Mais enfin, je laisserai en citation la conclusion du frère Jean-Marc Berthoud lors d’une Conférence donnée dans le cadre du cycle des « Conférences Éthiques 2001-2002 » de l'APEB/ERE de Paris dans le Centre culturel luthérien de Paris, dans le quartier du Marais à Paris, le vendredi 11 janvier 2002.

A une époque marquée de plus en plus fortement par le désordre conceptuel il est capital que les repères divins, tant créationnels que théologiques et moraux, soient très nettement rappelés. Avant d’annoncer l’Évangile du salut en Jésus-Christ aux perdus, à ceux pour lesquels ont disparu non seulement le sens des dogmes chrétiens et celui des normes morales, mais également la perception de ces catégories métaphysiques créationnelles et bibliques premières dont nous venons de parler, il est impératif d’abord de rappeler les structures de l’ordre créationnel de Dieu. C’est ce que nous avons cherché à faire ce soir. C’est seulement alors que nous pouvons assumer la tâche capitale d’annoncer l’Évangile du salut en Jésus-Christ aux hommes et aux femmes si nombreux aujourd’hui qui se sont enfoncés dans les méandres sans fin de ce labyrinthe métaphysique, spirituel et moral qu’est le monde dit « post-moderne ». Le mode de vie dans lequel baignent la plupart de nos contemporains représente un univers d’où ont disparu les catégories premières qui distinguent, parmi bien d’autres différences créationnelles, celle entre l’homme et la femme. Les ténèbres auxquels nous devons faire face sont telles que la proclamation de l’ordre de la création doit aujourd’hui précéder celui de la Loi et encore plus celle de l’Évangile. Car sans cet ordre métaphysique créationnel premier, reflet de la pensée et du caractère du Dieu Créateur, ni la Loi de Dieu, ni la Rédemption en Jésus-Christ ne peuvent avoir de sens.
Le peuple de Dieu a toujours été confronté au phénomène de l’homosexualité. Ceci fut vrai tant pour l’Église de l’Ancien Testament que pour celle du Nouveau, tant en ce qui concerne le temps de la première Église, qu’aujourd’hui, époque plus avancée dans l’histoire du salut où, comme le dit l’épître aux Hébreux, nous voyons le Jour du Jugement s’approcher plus près de nous (Héb. 10 : 25). Mais aujourd’hui il nous faut faire face à un phénomène nouveau : une fossilisation, un durcissement, pour tout dire une véritable institutionnalisation du mal qui était inconnue de nos pères, ceci même dans les périodes les plus corrompues de l’histoire humaine. Je me réfère ici à ce que vous appelez en France le PACS, législation bâtarde instituant de prétendus « mariages » entre personnes du même sexe, absurdité juridique que nos législateurs suisses cherchent également à nous imposer.
Cette situation nouvelle place l’Église de Jésus-Christ devant de redoutables responsabilités : il faut que la Vérité de Dieu, tant celle de la Création, que celle de la Loi et celle de l’Évangile, soit aujourd’hui proclamée (comme jadis) haut et fort mais surtout de manière à répondre aux défis spécifiques de ce temps.
C’est ce que j’ai tenté, avec l’aide de Dieu et votre patience, de faire devant vous ce soir.
Jean-Marc Berthoud,
Lausanne, le 1er janvier de l’an de grâce 2002.
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Calvinius

Administrateur


Inscrit le: 14 Mar 2004
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MessagePosté le: Ven Mai 06, 2005 20:15    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
De ce fait, je ne vois pas de qu’elle nuance vous auriez voulu que j’apporte. Il faut être clair, si Dieu condamne l’homosexualité, nous (Chrétiens) ne devons pas faire ou dire moins que Lui (il ne faut pas être plus royaliste que le Roi). C’est pourquoi lorsqu’un texte qui traite le sujet de la relation parents-enfants aussi dénaturée ou contre-nature qu’est l’homoparentalité, il n’y a justement pas de nuance à apporter. Nous ne pouvons et ne devons pas être moins radical que Dieu lui-même. Il faut choisir son camp.


Je parlais du contenu de l'article et non de l'homosexualité ou de l'homoparentalité en tant que telles. Un avis plus nuancé vous aurait conduit à relever les points avec lesquels vous êtes d'accord et pas seulement les options personnelles de l'auteure au sujet de tel ou tel aspect du PACS. Dire que l'article manque de cohérence et de clarté - entre l'approche de la psychanaliste et le discours biblique-, qu'il n'est pas suffisament clair sur tel ou tel point, est une chose. "Jeter le bébé avec l'eau du bain" en est une autre.
_________________
" Il n'est pas de domaine de la vie des hommes dont le Christ ne puisse dire : "c'est à moi"" (Abraham Kuyper)
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Pierre BENOIT

Invité





MessagePosté le: Sam Mai 07, 2005 11:19    Sujet du message: Répondre en citant

Monsieur Vincent Bru,

Citation:
Dire que l'article manque de cohérence et de clarté - entre l'approche de la psychanaliste et le discours biblique-, qu'il n'est pas suffisamment clair sur tel ou tel point, est une chose. "Jeter le bébé avec l'eau du bain" en est une autre.


Si l’on considère, sur l’ensemble du texte, que le bébé est une « approche de la psychanaliste et le discours biblique» et l’eau du bain la déclaration formelle de la position personnelle de Mme Monique de H., femme de pasteurs et médecin psychiatre à Nîmes. Il faut donc reconnaître que l’eau du bain, qui est empoisonnée, a été utilisée pour la purification du bébé. C’est quand même très paradoxal ! Ou plutôt contradictoire.
Autrement dit, si l’on doit garder le « bébé », il faudrait donc en toute logique supprimer et de manière définitive la partie récriminée de cet article, « boulonné » sur votre site Internet, le SRC.

Avec ce raisonnement, on pourrait multiplier des exemples.
- Si une personne entre dans une église et rencontre un pasteur homosexuel discourant sur un texte biblique, alors il doit se persuader en se disant : ah ! Je ne dois pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
- Ou bien un autre, rencontre une femme pasteure dans l’église, se dit aussi : ah ! Je ne dois pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
- Ou encore, mon église qui fait partie de la Fédération des Eglises protestantes de « x pays » est favorable à la loi sur le partenariat de deux personnes de même sexe et de surcroît s'engage en faveur de l'avancée de cette loi jusqu’à leur donnée l’adoption des enfants, doit se dire : ah ! Je ne dois pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
Etc…

L'ordre de la Parole de Dieu sortie de la bouche de notre Sauveur et Roi, Jésus Christ nous rappelle pourtant ceci :
Matthieu16 :11 Comment ne saisissez-vous pas que ce n'est pas de pains que je vous ai parlé ? Mais garder vous garder du levain des pharisiens et des sadducéens?
12 Alors ils comprirent que ce n'était pas du levain du pain, mais de la doctrine des pharisiens et des sadducéens qu'il leur avait dit de se garder.

Ainsi que l’apôtre Paul :

1 Corinthiens 5: 6 Il ne vous sied pas de vous glorifier. Ne savez-vous pas qu'un peu de levain fait lever toute la pâte?
7 Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous.
8 C'est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité (de la limpidité) et de la vérité.

Galates 5:9 Un peu de levain fait lever la pâte tout entière.

-------------------

Pierre BENOIT, de Genève.
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Calvinius

Administrateur


Inscrit le: 14 Mar 2004
Messages: 377
Localisation: Nîmes

MessagePosté le: Sam Mai 07, 2005 11:51    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
- Si une personne entre dans une église et rencontre un pasteur homosexuel discourant sur un texte biblique, alors il doit se persuader en se disant : ah ! Je ne dois pas jeter le bébé avec l’eau du bain.


Ce type d'argument - la caricature est facile... - me laisse à penser que vous êtes de mauvaise foi. J'arrête là la discussion. Puisque nous n'avons manifestement pas le même sens de la nuance, ni même la même approche du débat théologique. Il me semblait que le manichéisme était une hérésie. Alors le discours ou bien ou bien, tout blanc ou tout noir, non merci, pas pour moi. La foi réformée confessante navigue sur d'autres eaux. Et il me semble avoir déjà été suffisament clair sur la manière dont il était possible d'apprécier cet article -ou un autre- sans pour autant en cautionner tous les points - la Revue Réformée ne l'a pas publié non plus sans raison, même si l'on pouvait en effet espérer mieux d'une telle Revue comme aussi de SRC, mais bon, on fait avec ce qu'on a. Souffrez que l'on puisse ne pas être exactement du même avis. Et encore une fois, ne vous trompez pas d'ennemi. Bien fraternellement.

PS : "Jeter le bébé avec l'eau du bain" est une expression connue qui signifie, en d'autres termes, tout rejeter en bloc, sans discernement, sans faire la part des choses. En termes bibliques "Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon".

PS2 : Avoir le sens de la nuance ne signifie pas la compromission. Vous connaissez manifestement suffisament SRC pour vous en convaincre. Non ? Pour nos protestants modernistes-progresistes-libéraux-etc. l'intégriste-fondamentaliste c'est moi Smile Si cela peut vous rassurer.
_________________
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Dernière édition par Calvinius le Mar Mar 28, 2006 10:00; édité 1 fois
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Pierre BENOIT

Invité





MessagePosté le: Sam Mai 07, 2005 13:46    Sujet du message: Répondre en citant

Cher pasteur,

Je ne suis pas du tout de mauvaise foi comme vous semblez vous laisser à penser et encore moins vous n’êtes pas du tout mon ennemi, cher pasteur !
Avec tout le respect que je vous dois, je comprends parfaitement ce que veut dire de garder ce qui est bon, mais tout de même ! Laisser ce texte pour des chrétiens cherchant une réponse au sujet d’homoparentalité, non pas aussi avisés que nous, comporte un risque dangereux. Imaginez qu’une personne assimile la position de Mme Monique de Hadjetlaché en lisant ce texte. C’est quand même engagé sa responsabilité.
Mais j’apprécie avantageusement le fait que vous ayez laissé un lien pour rendre accessible aux débats ou chacun pourra justement prendre connaissance des nuances, comme vous le dîtes.

Pierre BENOIT
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Pierre Benoit

Stagiaire


Inscrit le: 15 Mar 2004
Messages: 51

MessagePosté le: Sam Mar 15, 2008 19:01    Sujet du message: Répondre en citant

QUE REPONDRE AUX PARTISANS DE L' "HOMOPARENTALITE" ?

Extrait du site de Ichtus
http://www.ichtus.fr
Date de mise en ligne : mercredi 30 janvier 2008
Date de parution : janvier 2008
.
Copyright © Ichtus
Tous droits de reproduction et de diffusion réservés.
Reproduction à usage strictement privé autorisée.
Pour reproduction et diffusion, contacter Ichtus

Argumentaire
Description :
Huit questions-réponses inspirées du débat médiatique sur l'adoption par les couples homosexuels

L'HOMOPARENTALITE EST INSCRITE DANS LE SENS DE L'HISTOIRE. IL FAUDRAIT QUE LA
FRANCE SE METTE A LA PAGE, TOUS LES PAYS EUROPEENS Y VIENNENT.

Le sens de l'histoire n'est pas fait par les décisions de quelques pays. Aujourd'hui, la Cour européenne des Droits de
l'Homme ne s'est pas prononcée sur la question. Il n'existe pas de consensus des pays du Conseil de l'Europe sur
l'idée de l'union de personnes de même sexe et seuls quelques pays européens autorisent l'adoption par deux
personnes de même sexe : les Pays-Bas, l'Espagne, la Suède, la Grande-Bretagne et la Belgique. Aujourd'hui, il
reste donc l'immense majorité des pays européens qui n'autorisent pas l'adoption d'enfants par des « couples »
homosexuels : voilà le sens de l'histoire. Et puis l l'Histoire, c'est nous, les hommes, qui la faisons. Ne laissons pas
les autres la faire à notre place.

L'HOMOPARENTALITE EXISTE DE FAIT. DES CENTAINES DE MILLIERS D'ENFANTS SONT
ELEVES PAR DES « COUPLES » HOMOSEXUELS. IL FAUT LES PROTEGER JURIDIQUEMENT.

Les enfants élevés par des « couples » homosexuels sont nés, comme tous les enfants, d'un père et d'une mère,
sauf dans le cas de Procréation Médicalement Assistée qui est marginale. Ils sont dans une situation analogue à
celle des familles recomposées. Le problème de l'adoption ne se pose alors pas.
Ils sont protégés juridiquement comme tout sujet de droit. La loi du 4 mars 2002 permet de résoudre efficacement les problèmes qui peuvent se poser, comme nous l'avons vu dans l'interview.
Enfin, concernant l'argument sur le nombre exorbitant d'enfants élevés par des « couples » homosexuels, soit
plusieurs centaines de milliers selon les associations gays, il faut rétablir la vérité, en s'appuyant sur des chiffres
réels tels que ceux de l'Institut national des études démographiques (INED), organisme d'Etat.
Cet organisme indique que 15 millions d'enfants vivent en France, et que 24 000 à 40 000 enfants sont élevés par
des « couples » homosexuels, soit environ 0,2%.

DES MILLIERS D'ENFANTS SONT EN ATTENTE D'ADOPTION. IL VAUT MIEUX POUR EUX, ETRE
ADOPTES PAR UN « COUPLE » HOMOSEXUEL QUE DE RESTER DANS UN ORPHELINAT.

Le problème ne se pose pas. Il y a 5.000 enfants adoptés par an et 25.000 couples hétérosexuels en attente
d'adoption. Sur ces 5.000 enfants, 1.000 seulement sont des enfants français et 4.000 sont des enfants étrangers.
De nombreuses agences d'adoption étrangères ont clairement fait savoir qu'elles ne confieraient pas d'enfants à des
pays qui auraient adopté une loi sur l'homoparentalité. C'est-à-dire que vous allez vous retrouver avec plus de
25.000 couples en attente d'adoption, si les « couples » homosexuels sont autorisés à demander l'adoption, alors
que le nombre des enfants à adopter qui va encore diminuer. L'homoparentalité va donc augmenter le problème et
non le résoudre.
De plus, si ces enfants sont à adopter, c'est qu'ils sont soit orphelins, soit abandonnés. Ce qui constitue des
blessures extrêmement graves. J'ai rencontré le président d'une association d'enfants adoptés ; il m'a parlé de sa
blessure et de sa souffrance en disant : « on ne nous demande même pas à nous ce que c'est que d'être adopté ». Il
avait pourtant été adopté dans les meilleures conditions mais il avait toujours la blessure de ses origines ; il m'a dit :
« les enfants adoptés ont besoin de quoi ? Ils ont besoin d'être au plus près de la cellule de base qui leur a donné la
vie, c'est-à-dire un papa et une maman ; il ne faut pas leur supprimer la possibilité d'un rapprochement avec cette
cellule de base ».
Le désir d'enfant, c'est le désir des parents, le désir des adultes. Mais l'on ne tient pas compte du désir des enfants
qui est de retrouver une cellule la plus proche possible de celle qu'ils ont

LE PLUS IMPORTANT, C'EST L'AMOUR. IL VAUT DONC MIEUX ETRE DANS UN COUPLE
HOMOSEXUEL QUI S'ENTEND BIEN QUE DANS UN COUPE HETEROSEXUEL QUI NE
S'ENTEND PAS.

A croire que tous les « couples » homosexuels s'entendent bien et tous les couples hétérosexuels ne s'entendent
pas !
On ne compare pas des choux et des carottes. On compare un couple hétéro qui s'entend bien avec un « couple »
homo qui s'entend bien et un couple hétéro qui ne s'entend pas avec un « couple » homo qui ne s'entend pas !... Et
alors, on peut reposer la question « Vaut-il mieux pour un enfant, être élevé par un « couple homosexuel » ou par un
couple hétérosexuel ? ». Il faut toujours faire très attention à la manière dont la question est posée. Car elle est
souvent biaisée dès le départ et si on la repose correctement, alors, on s'aperçoit que la réponse est simple.

LE « COUPLE » HOMOSEXUEL EST CAPABLE DE DONNER AUTANT, VOIRE DAVANTAGE
D'AMOUR QUE LE COUPLE HETEROSEXUEL.

Il est vrai qu'il existe des « couples » homosexuels qui peuvent donner beaucoup d'amour. La réalité de l'amour n'est
pas, ici, niée. Nous rentrons ici dans le domaine de la psychologie. L'amour ne suffit pas à la construction de l'enfant.
Une psychologue, Claude Halmos, a écrit un ouvrage (Pourquoi l'amour ne suffit pas ? - Folio Essais) très
intéressant pour le démontrer. L'amour est très important, mais il ne suffit pas, car un enfant va construire son
identité sexuelle par rapport à la différence sexuelle de ses parents. Je suis femme comme ma mère ou je suis
homme comme mon père. Et l'identité sexuelle est une partie de la construction de la personnalité qui est
extrêmement importante. L'enfant voit qu'il est né de l'union du corps d'un homme et du corps d'une femme. C'est à
partir de là que dans sa tête il va construire sa personnalité.

DES ENFANTS ELEVES PAR DES « COUPLES » HOMOSEXUELS SONT PLUS EPANOUIS QUE
CERTAINS ENFANTS ELEVES PAR DES COUPLES HETEROSEXUELS, TOUTES LES ETUDES
VOUS LE DISENT.

Xavier Lacroix [1] a étudié de près toutes les études en question. Il a montré que les échantillons de ces études
étaient extrêmement restreints, qu'elles étaient effectuées sur des enfants pré-pubères, que seuls les parents
avaient été interrogés, que, de plus, le caractère aléatoire n'avait été respecté puisqu'il s'agissait de parents
volontaires faisant partie d'associations militantes gays. Ces études sont donc truquées au départ.
De plus, dans de nombreuses études, la comparaison n'est pas faite avec les enfants de familles équilibrées, mais
avec des enfants soit de familles séparées ou divorcées, soit de familles où les parents sont échangistes.
Au moment où la loi sur l'homoparentalité est passée en Espagne en 2005, plus d'un million d'Espagnols sont
descendus dans la rue. Des études très sérieuses ont été réalisées à cette occasion dont un rapport intitulé « Ce
n'est pas pareil », que vous pouvez trouver sur le site. Il note que les enfants élevés par des « couples »
homosexuels ont plus de problèmes psychologiques, qu'ils sont plus stressés, qu'ils sont suivis pour par des
psychologues beaucoup régulièrement, qu'ils ont une faible estime d'eux-mêmes et qu'ils ont une grande insécurité
par rapport à la leur future vie de couple, vie de famille et aux enfants qu'ils vont avoir.

LES « COUPLES » HOMOSEXUELS SONT VICTIMES DE DISCRIMINATION. ILS ONT DROIT,
COMME LES COUPLES HETEROSEXUELS, A AVOIR DES ENFANTS.

Le droit à avoir des enfants n'existe pas, ni pour vous, ni pour moi, ni pour les couples mariés hétérosexuels, ni pour
les « couples » homosexuels. On n'a pas de droit à l'enfant. L'enfant n'est pas un objet ; il est un sujet de droit, il a
des droits.
Si une loi autorisant l'adoption était votée, ce serait créer une discrimination, non envers les adultes, mais envers les
enfants. Il y aurait les enfants qui auraient droit à une famille avec un père et une mère, et les enfants qui n'auraient
pas ce même droit.

SI LES « COUPLES » HOMOSEXUELS VONT SE MARIER ET ADOPTER DES ENFANTS A
L'ETRANGER, COMMENT LES CONSIDERER QUAND ILS VONT RENTRER EN FRANCE ?

On ne va tout de même pas créer une loi en France au prétexte qu'il en existe une dans des pays étrangers !
Un Français ne peut valablement se marier à l'étranger s'il n'observe pas les conditions qui existent en France. Une personne française ne peut pas aller à l'étranger épouser un enfant mineur même si les lois du pays en question
l'autorisent. C'est la même chose pour la polygamie. Il est donc inutile d'aller faire légalement à l'étranger quelque
chose d'interdit en France car l'acte ne sera pas validé en France. C'est le bien commun, la loi du pays qui prévaut
dans ces cas-là. Il peut certes y avoir des exceptions, comme à toute loi, mais dans ce cas, c'est le juge qui décide,
mais on ne change pas la loi pour se conformer à la loi des pays étrangers.


[1] Philosophe,théologien, professeur d'éthique à l'Institut des sciences de la famille et à la Faculté de théologie de Lyon ; marié, père de trois
enfants. La confusion des genres, éd. Bayard Etudes.[b]

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Veritas Vulnere Viret, Sous les coups la Vérité se renforce. (Pierre Viret)
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Augustinus

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MessagePosté le: Dim Mar 16, 2008 13:41    Sujet du message: Répondre en citant

Excellent, excellent! C'est un document qui me rempli de joie! D'ailleurs; il pose bien le problème de savoir si c'est à la loi de "suivre" les revendications de chacun pour assurer des bonhuers individuels et immédiats, ou si elle doit au contraire se borner à fixer des règles et repères pour le bien commun sans se soucier de ceux qui s'obstinnent à se placer en dehors du Droit pour prendre ensuite la société par un sentimentalisme nunuche et des arguments biaisés.
_________________
Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez,
Célébrez par vos louanges Sa Sainteté!
Car sa colère dure un instant,
mais sa grâce toute la vie;
le soir arrivent les pleurs,
et le matin l'allégresse.

Psaume XXX.5-6
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Pierre Benoit

Stagiaire


Inscrit le: 15 Mar 2004
Messages: 51

MessagePosté le: Jeu Juin 05, 2008 22:02    Sujet du message: SUR L’HOMO-DITE-PARENTALITÉ Répondre en citant

Suite..., SUR L’ HOMO-DITE-PARENTALITÉ...

Source: www.catholiques-en-campagne.fr

L'affaire Vanneste soulève par ailleurs une importante contradiction sur la notion de discrimination : aujourd'hui, le simple fait d'affirmer qu'il est préférable pour un enfant d'être élevé par un père et une mère peut constituer un délit et aboutir à une condamnation. Or, dans cette affaire, la première victime de discrimination est évidemment l'enfant.

C'est ce que Béatrice Bourges, présidente de l'Association pour la Protection de l'Enfance, www.protection-enfance.fr démontre dans ''L'homoparentalité en question'' (Editions du Rocher, 2008) : au centre des débats d'adultes, l'intérêt de l'enfant est totalement mis de côté ; comme si lui imposer l'absence d'un père ou d'une mère n'avait pas d'importance.

Cette question, capitale pour la société de demain, dérange car elle touche à la conception même que nous nous faisons de la famille et de son rôle au profit de l'enfant.
Les partisans du mariage homosexuel et de l'adoption jouent la propagande idéologique, en choisissant une sémantique soigneusement détournée et en occultant totalement [les droits de] l'enfant : au nom de théories des plus douteuses ou d'études à la fiabilité très discutable, on brouille tous les repères sur lesquels s'est construit notre société.

Le sens des mots “père”, “mère”, “parent” ou “mariage” est élargi, déformé, voire inversé, le tout relayé par des médias peu regardants et dans l'indifférence générale.

On revendique finalement le droit à un enfant, ce qui revient à en faire un objet de droit, alors qu'il ne peut être que sujet.

Son droit est avant tout d'avoir un père et une mère, l'adoption étant là pour donner une famille à l'enfant, et non l'inverse.

Devant de telles contradictions, il semble indispensable d'adopter le principe de précaution qui est inscrit dans notre Constitution. Il s'applique aux OGM. Les enfants n'auraient-ils pas le droit d'en bénéficier ?

Ainsi, de l'affaire Vanneste au débat sur l'homoparentalité, la question centrale qui se pose est de savoir si notre liberté d'opinion est définitivement condamnée et si les droits de nos enfants risquent d'être aliénés.


Le livre de Béatrice Bourges:
"L'homo-parentalité en question. Et l'enfant dans tout ça ?" Edition du Rocher 2008

Arguments.

L’adoption : dans quel but ?


Jean-Marc, 35 ans " Nous, la majorité silencieuse des homos…….
J’ai pris conscience de mon homosexualité à l’adolescence.

J’ai dû alors faire le deuil du désir d’enfants….Pour se structurer, l’enfant a besoin des deux sexes, d’une double référence, masculine et féminine, paternelle et maternelle…".

L’enfant adopté est plus vulnérable, car orphelin et abandonné. Il a encore plus besoin de stabilité.
(Sébastien « Ne deviens pas gay tu finiras triste » Edition François Xavier de Guibert 1999)



Si je veux adopter un enfant, je dois me poser la question : « Je veux adopter un enfant. Quel est mon but ?
Est-ce que je veux remédier à MA situation douloureuse, ou est-ce que je veux remédier à la situation de détresse de cet enfant ? »
L’adoption a pour but de donner une famille à un enfant et non un enfant à une famille.

Un enfant n’est pas un objet que l’on donne, mais une personne qui a [des droits (déclaration des droits de l'enfant).]
Droit à une famille, à une famille composée d’un papa et d’une maman, comme celle des autres enfants.
Droit d'être dans les conditions les meilleures pour sa croissance physique, affective et psychologique.
Les couples gays ne peuvent avoir un droit à l’adoption pour la simple raison qu’il n’existe pas de droit à l’enfant, pas plus chez les homosexuels que chez les hétérosexuels. L’enfant n’est pas un objet de droit, il est sujet de droit .

Considérer une personne humaine comme un objet de droit c’est le mettre au rang de l’esclave.


Le père, la mère ? Aucune différence ?


Paul – CM1 : " J’ai trop bien réussi mon contrôle de math. C’est trop cool, maman en a pleuré de joie. Et papa était trop fier de moi ! ".


Le rôle du père et de la mère sont différents et... complémentaires !

Les progrès de la pédiatrie, ont permis d’améliorer considérablement la santé des enfants depuis une cinquantaine d’années.

Pourtant, comme le constate le pédiatre Aldo Naouri et de nombreuses études épidémiologiques, un grand nombre d’enfants pose des problèmes d'ordre psychique de plus en plus préoccupants (troubles du sommeil, du langage, du comportement, problèmes dans leur développement affectif…).

De très nombreux pédiatres ou psychologues estiment que cet ensemble de troubles est directement lié à l’évolution du milieu familial et à l’effacement du rôle du père invité « par son environnement à devenir une seconde mère pour son enfant ».

Dans sa petite enfance, c’est d’abord par sa mère que l’enfant prendra conscience de son existence.

La relation à la mère est la première relation de l’enfant au monde. Cette relation d’abord complètement fusionnelle lui permet d’acquérir le sentiment d’exister. C’est la raison pour laquelle les troubles relationnels avec la mère peuvent être la cause de névroses très profondes.

Le père lui, aide l’enfant à sortir de cet état fusionnel. Dans la construction psychique de l’enfant et de son identité, il est l’autre pôle d’identification de l’enfant.

Le père a comme fonction de faire advenir l’enfant à lui même. La présence du père favorise le développement psychique de l’enfant et son autonomie. Les troubles relationnels avec le père peuvent aussi être à l’origine de difficulté dans la construction de la personnalité.

« Il le mettra en demeure d’assumer son destin, et de conduire sa vie ». Aldo Naouri
C’est dans cette double relation père et mère que l’enfant se construit.

Une différence nécessaire.

L’enfant n’est pas en relation avec un père comme avec un individu isolé et une mère autre individu isolé. Le père et la mère, adoptifs ou non, sont orientés l’un vers l’autre. Le père pour l’enfant est celui qui a fait d’une femme celle qu’il appelle maman et réciproquement. L’union sexuelle, la conception, la gestation, la naissance sont trois événements dont la dissociation réelle ou symbolique est source de profond traumatisme.

La parenté éparse, la manipulation de la filiation, tout ce qui fait de l’enfant le fruit d’un projet ou d‘un phantasme lui retire toute lisibilité charnelle de son origine. Cette absence de lisibilité est source de traumatisme grave de la personnalité.

Le système juridique qui encadre la filiation et l’adoption doit permettre de dire qui est qui et ne pas entraîner le risque de double ou de triple filiation paternelle ou maternelle.



L'homoparentalité du point de vue de l'enfant : les couples homosexuels peuvent-ils être des parents comme les autres ?



Mickaël : "C’était comment, avant, quand je suis né ? Dis, maman, explique-moi comment je suis né.
Ces questions, tous les enfants se la posent. Mais moi, je me les posais avec angoisse. Cela s’embrouillait dans ma tête.
Je n’avais pas été dans le ventre de ma maman adoptive...

Papa, qui es-tu ?
Maman, qui es-tu ?
Et moi, qui je suis ?...

Maintenant que j’ai grandi, je peux arriver un peu mieux à comprendre ce qui se passait dans ma petite tête enfantine.

Je me souviens, ce qui me rassurait le plus, c’était quand mon père venait vers ma mère. Il la prenait par la taille. Et ils se regardaient tous les deux. Je me disais : « Comme ils s’aiment ».

Curieusement, je ne me sentais pas exclu. Au contraire. Je pense que je sentais confusément ce qui s’était passé au moment de ma conception.

Un jour, mon père biologique a vu ma mère biologique. Elle était belle. Il l’a désirée.
Elle aussi, elle l’a trouvé beau. Ils se sont aimés.

Et moi, j’ai été le fruit de cet amour.
J’existe parce que mon père biologique et ma mère biologique se sont aimés.

Les questions confuses qui se brouillaient dans ma petite tête trouvaient lentement et inconsciemment une réponse parce que la structure de ma famille d’origine se superposait à la structure de ma famille adoptive.

J’avais été conçu par un homme et une femme, et j’étais élevé par un homme et une femme. Je pouvais exister. "


L’esprit initial de l’adoption est de permettre idéalement à un enfant de retrouver une situation identique à celle qu’il a perdue. C’est donc un don généreux que font un homme et une femme acceptant de prendre la responsabilité, au risque même -malheureusement assez fréquent et douloureux- d’être rejetés au moins partiellement et temporairement, afin d’offrir une famille de substitution à des enfants orphelins ou abandonnés qui en ont besoin.

Les couples homosexuels veulent être des parents comme les autres.

L’affirmation de la liberté n’implique pas la négation des limites.
Pour vouloir il est nécessaire d’être et de pouvoir. Prendre son rêve pour la réalité relève de la psychose.

Parents signifie père et mère. La paternité et la maternité ne sont pas la « parentalité ».

Ce mot forgé pour l’occasion dissocie la parenté du corps. Or le terme de parent n’est pas neutre. Il est sexué.
Le père et la mère ne sont pas seulement une référence psychologique, affective, culturelle ou sociale.

Une femme ne peut pas, même si elle le veut, être un père ou un homme être mère.
Etre père ou être mère n’est pas seulement jouer un rôle, seul ou dans un couple.

Le père est celui qui a désiré une femme et s’est uni à elle. De cette union est né ou a été voulu un enfant.

Une mère est une femme qui a désiré un homme et s’est unie à lui.

Conception, gestation, naissance, déterminent une relation qui fait d’un homme un père et d’une femme une mère.
C’est la femme qui fait l’homme père. C’est l’homme qui fait la femme mère.

Le père et la mère sont des êtres définis par une relation qui n’est pas seulement une relation de raison. Cette relation est faite de chair et de désir.

Même dans le cas de l’adoption. C’est le désir et l’union amoureuse des époux qui fait d’eux des parents adoptifs.

L’enfant est aussi un être de relation. Il existe dans et à cause de cette relation. Il est engendré.
Personne n’est « fils » ou « fille ». Nous sommes tous fils de... et fille de...

Que les parents aient explicitement désiré l’enfant, que la femme ait été ou non consentante, ne change rien à cette réalité. La symbolisation et les rôles éducatifs s’enracinent dans cette relation existentielle. Cette relation est première, constitutive de « l’être enfant », « l’être père », « l’être mère ».

Les couples homosexuels ne sont pas et ne peuvent pas être des parents - pères et mères car l’enfant ne peut pas se concevoir issu d’un seul corps.

Lorsque c’est le cas c’est source de psychose profonde. Pour grandir l’enfant a besoin d’être en relation avec un corps masculin et un corps féminin.

Le père et la mère peuvent être homosexuels, ils ne peuvent pas être homosexués.

Un couple homosexuel peut éduquer un enfant avec plus de tendresse et d’amour qu’un couple hétérosexuel. Une orientation sexuelle ne détermine pas une aptitude à élever un enfant.

Les parents ne sont pas que des éducateurs. L’amour ne suffit pas non plus. Il peut même être étouffant ! Toute l’affection du monde ne peut produire les deux structures de base de la personnalité : la différence des sexes et la différence des générations.

Ces structures psychiques profondes sont en lien direct et très étroit avec notre origine. Elles sont nécessaires au développement de l’enfant. Se croire ou se vouloir né d’un seul sexe cause une psychose profonde.

L’identité homme femme ne se limite à des caractères masculins - féminins ou à des « stéréotypes ». L’identité sexuelle ne se limite pas à des traits psychologiques.

Elle s’enracine dans le corps et la génération : être femme c’est être née d’un même corps que le sien. Etre homme c’est être né d’un corps différent du sien. La filiation s’inscrit dans cette dualité et cette relation d’origine.

Dans la personne de son père l’enfant ne voit pas seulement du « genre » masculin. Il voit celui qui a désiré sa mère. Dans sa mère il ne voit pas que du « genre » féminin. Il voit celle qui a désiré son père. Quand il n’a pas accès à cette réalité, l’enfant est fragilisé au point de tomber, parfois, dans la psychose.


Il n'y a pas de différence entre des enfants élevés par des couples homosexuels ou des couples hétérosexuels ? Que disent les études sur l'homoparentalité ?



L’American Psychological Association a publié des travaux montrant que les enfants élevés par des parents homosexuels ne présentaient pas plus de problèmes psychologiques que les autres enfants.

Ces enquêtes sont orientées

Zoom sur ces études

Ces études n’ont rien de scientifique, ni même de sérieux.

• Les échantillons sont restreints : de 11 à 38 questionnaires par enquête.

• Presque toutes les études portent sur des enfants pré pubères.

• Seul les parents sont interrogés.

• Dans l’étude française, ces parents sont tous des militants gays.

• La comparaison des comportements n’est faite qu’avec des enfants ayant soit des mères homosexuelles, soit des mères hétérosexuelles séparées ou divorcées.

• Les études comparent les enfants de pères homosexuels avec ceux de pères hétérosexuels divorcés. Une de ces études cite le chiffre de 24 pères gays et « non gays », choisis pour ces derniers dans des clubs de rencontre.

Pour aller plus loin

On ne peut pas déduire les mêmes conclusions selon que l’on étudie :

- les enfants nés d’une précédente union hétérosexuelle,
- ou adoptés par le couple homosexuel avant l’âge de 4 ans,
- ou encore adoptés après 4 ans,
car la construction de l’identité sexuelle se fait précisément à cet âge charnière.

De même :

un enfant ne peut pas s'identifier pareillement

- selon qu’il est sans père autre que génétique et qu’il ne connaît pas,
- ou selon qu’il est né d’un couple hétérosexuel et qu’il est gardé à temps partiel par son père génétique.

De plus, les enfants sur lesquels portent ces études n’ont pas, pour la quasi totalité, encore atteint l’âge adulte. Il est donc encore trop tôt pour en tirer des conclusions définitives.

Un rapport sur le développement de l'enfant au sein des couples de même sexe intitulé « Ce n’est pas pareil » a été réalisé en mai 2005. Il constate notamment que : les problèmes psychologiques sont plus fréquents et, en particulier : faible estime de soi, stress, insécurité quant à leur future vie de couple et quant à avoir de enfants.
.
Que disent les psychologues et les experts de ce fait de société ?

En janvier 2006 une mission d'information parlementaire sur la famille et les droits de l'enfant a rendu un rapport en défaveur de l’homoparentalité.

Invoquant le « principe de précaution », il refusait de « remettre en cause les principes fondamentaux du droit de la filiation fondés sur le triptyque un père, une mère, un enfant. »

« L’homoparentalité garantit la tendresse, ce qui est important. Mais la structuration psychique de la personnalité demande autre chose. Le complexe d’Œdipe, par exemple, repose sur une triangulation entre l’enfant, son père et sa mère.

Bien sûr dans la construction psychologique de l’enfant, l’entourage compte également. Mais est-ce assez structurant ?


Certains disent : il vaut mieux être adopté par un couple de personnes homosexuelles plutôt que de rester dans un orphelinat. Que penser alors de l'homoparentalité?



Sarah : "Hymne à mes parents adoptifs. J’ai grandi. Je suis maintenant une femme. Je viens de si loin que j’ai eu besoin d’analyser ma renaissance à la vie. Je me sentais maudite. Maintenant, je peux dire « Oui, je suis aimée par la vie !
Je suis née dans les bas-fonds d’une grande ville. J’ai été violée, abandonnée, j’ai connu la violence et l’enfer du non amour…..

Et un jour, j’ai été adoptée. Un jour, un homme et une femme m’ont dit qu’ils m’aimaient. J’ai voulu tester. Mon agressivité était à la mesure de ma quête éperdue d’amour……

Maman, tu ne m’as pas portée dans ton ventre, mais pourtant, tu m’as enfantée à la vie.

Tu m’as nourrie du lait de ton amour maternel : ta patience, tes sourires, ton silence fécond, tes regards parfois chargés de reproches, mais toujours pleins d’espérance.

Pendant que maman séchait mes larmes, pendant que doucement, elle retricotait mon cœur effiloché, toi, papa, tu travaillais à me reconstruire……, à travers ton regard paternel chargé d’amour respectueux, j’ai pu découvrir ma dignité de femme.

Avec une grande délicatesse, mais néanmoins fermement, tu me propulsais vers le monde.
Ton regard tourné vers l’avenir me donnait du courage pour affronter cette humanité qui m’avait tant blessée.

J’étais tellement cassée dans tous les sens, qu’il me fallait la tendresse d’une mère, les épaules et la force d’un père. Sur le lit de votre amour mutuel d’homme et de femme, à mon insu, j’ai pu m’abandonner et lâcher mes défenses……..Je peux maintenant devenir mère à mon tour".



L’abandon est une très grave blessure.

Pourquoi ne pas vouloir offrir le "mieux du mieux " c'est-à-dire un papa et une maman, à ces enfants déjà si blessés par la vie.
L’adoption est destinée à réparer une situation de détresse pour l’enfant. Brouiller la filiation par une adoption par un couple homosexuel risque d’aggraver le traumatisme adoption - filiation.

Toutes les observations cliniques le démontrent. L'adoption dite simple par une personne seule, même si elle autorisée par la loi, n’est pas souhaitable pour l’enfant.
Attention aux solutions compassionnelles et apparemment simples. Il est possible de causer beaucoup de blessures au nom du bien.

L’orphelinat est une réponse traumatisante à la blessure de l’abandon. L'homoparentalité c'est à dire l’adoption par des couples homosexuels est également une réponse traumatisante à cette blessure de l'abandon.

Au début de l’adolescence, la perte de l’enfance est un passage important, difficile. L’adolescent a un deuil à faire.

L’enfant adopté vit un autre deuil bien réel qui ne doit être ni nié, ni évité, le deuil de ses deux parents biologiques.

Cela va rendre plus difficile, voire plus douloureux le passage à l’adolescence.

Est-ce que je choisis, par le biais de l'homoparentalité, de lui faire vivre un troisième deuil, celui d’une famille complète ? Est-ce que je choisis de lui offrir une famille hémiplégique, une famille à qui il manquera un membre vital, le père ou la mère ?

En réalité, si on regarde la question du côte de l’intérêt de l’enfant, le problème n’existe pas vraiment : beaucoup de couples hétérosexués souhaitent adopter un enfant et n’en trouvent pas.

« L’agence Française de l'Adoption » et « Mission de l'Adoption Internationale » donnent ces chiffres : en 2006, il y avait 25.000 couples (composés d’un homme et d’une femme) en attente d’adoption tandis que 5 fois moins d’enfants étaient en attente d’être adoptés (environ 5.000).


Certains disent : il existe déjà une homoparentalité de fait car il y a déjà des centaines de milliers d’enfants élevés par des couples homosexuels: est-ce vrai?



Les chiffres sont à manier avec prudence
Observatoire des communautarismes : http://www.communautarisme.net

Ils sont très contradictoires.
Ainsi l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) annonce :

- En 2001 : 30.000 enfants sont élevés par des couples homosexuels
- En 2006 : ils sont 300.000

soit une différence de 270.000 en 5 ans

Article paru dans Le Parisien 20 avril 2001 ÉRIC DUBREUIL, coprésident de l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) :

« Au total, nous estimons à 30 000 le nombre de couples homosexuels qui élèvent des enfants en France ».

Puis, en janvier 2006 la position de l’APGL : est la suivante : « l'estimation de 300.000 enfants semble raisonnable » : Sylvain C-R, secrétaire général de l’APGL.

L’INED (Institut National des Etudes Démographiques, organisme d’Etat) évoque le nombre de 30 000 couples homosexuels, et seulement un petit pourcentage de ces couples, élevant des enfants.

Cette homoparentalité de fait reste donc très marginale.

Rapport n°2832 effectué au nom de la mission d'information parlementaire sur la famille et les droits de l’enfant -2005- Madame France Prioux, directeur des études à l’INED).


Poser la question de l’homoparentalité, est-ce déjà être homophobe?



Jérémy – 18 ans : "Je m’adresse à toi, qui es hétérosexuel, à toi qui a la chance de vivre ta sexualité sans te poser de questions. Ne rajoute pas à notre souffrance intime, la dérision, le mépris, le rejet.
Je m’adresse à toi aussi, personne homosexuelle qui revendiques l’homosexualité et la prônes tous azimuts. Je te demande un peu de respect pour nous qui vivons notre homosexualité dans une profonde souffrance.

Faut-il désespérer de trouver mon épanouissement sexuel ? Dois-je endurer cette tendance homosexuelle toute ma vie ?... "




Pour commencer, une distinction :

- Entre ceux qui ressentent et vivent une tendance homosexuelle malgré eux, et ceux qui pratiquent l’homosexualité pour faire des expériences.
- Entre ceux qui subissent une homosexualité non voulue, et ceux qui librement la choisissent.

Or, la dignité d’une personne ne repose pas sur un comportement ou une orientation sexuels, sur une couleur de peau ou sur des attributs physiques.

L'homophobie est une atteinte à la dignité de la personne homosexuelle car elle la réduit à son orientation sexuelle.
C’est cette réduction, consciente ou non, qui conduit au rejet des personnes homosexuelles.

La question de l’homoparentalité est autre, elle concerne d’abord l’enfant et porte atteinte à son droit d’avoir un vrai papa et une vraie maman.

Si, aujourd’hui, un petit nombre d'enfants est élevé par des couples homosexuels, il n’est pas nécessaire qu’une loi généralise ces pratiques. Il faut prendre en compte le respect de l’enfant, la construction de son identité et son droit à être accueilli et à s’épanouir dans une famille composée d’un père et d’une mère.

La société a le devoir de protéger l’enfant.

L’adoption - faut-il le rappeler ? - consiste à donner une famille à un enfant et non l’inverse.

L'homophobie et l'homoparentalité n'appartiennent pas au même domaine.

L’homophobie concerne les personnes homosexuelles alors que l’homoparentalité concerne les enfants et leur droit à avoir une famille composée d’un papa et d’une maman.


Lorsqu'il y a homoparentalité, il n'y a plus de différence physique. La différence physique, ça n'a pas d’importance ?



Kévin, 10 ans : " J’ai pas de papa, j’ai pas de maman ! Deux papas, en fait ça veut dire pas de maman.
Où j’étais avant d’être né, comment j’existe, qui je suis ?

J’ai vu la maman de Zoé, elle a un gros ventre, parce qu’il y a un bébé dedans ! Moi, j’ai froid, il y a pas de ventre pour moi, j’ai pas de maman !

Ces deux monsieurs qui sont très gentils, c’est pas mon papa et ma maman. Moi, j’ai pas de papa et pas de maman".


Cet enfant, en fait, veut dire : « Je ne peux pas être né à partir de deux corps qui ne sont pas différents ».
Il est possible de dire qu’un couple de personnes homosexuelles tendres et aimantes éduquera un enfant mieux qu’un couple de personnes hétérosexuelles perverses.
En fait, dans ce débat, on ne met pas en cause la compétence des personnes homosexuelles, ou leur valeur, ou leur amour pour l’enfant.

L’éducation se situe au-delà de l’amour (évidemment essentiel) et même de la compétence (évidement nécessaire).
Lorsque j’éduque mon enfant, je l’aide à se construire, à se structurer. Et cette construction s’opère notamment par l’intériorisation de la différence sexuelle.

Etre mère c'est engendrer dans son propre corps, être père c'est engendrer dans un autre corps.

Je SUIS père, je ne joue pas un rôle.
Je SUIS mère, je ne joue pas un rôle.
C’est par l’intermédiaire de ses parents que l’enfant découvre et intègre la différence sexuelle. Il voit qu’il est né de l’union du corps d’un homme et du corps d’une femme. Il se sent homme comme son père ou femme comme sa mère.
Dans un contexte homosexuel, l’enfant existe en dehors de la réalité des corps.

Il aura l’impression d’avoir une filiation désincarnée. Il aura l’impression de sortir du vide.

Il aura du mal à vivre dans le réel, et finira par développer des psychopathologies de la relation aux réalités.
Il souffrira de troubles identitaires : « qui je suis, d’où je viens, comment j’existe …. »
Les partisans de l’homoparentalité soutiennent qu’il suffit de prendre le temps d’expliquer aux enfants leur histoire pour les stabiliser.
C’est une utopie. Il suffit d’observer les souffrances des enfants du divorce (Naouri) et celles des enfants adoptés.



En cas d'homoparentalité, que devient la généalogie? La généalogie, ce n'est pas important ?



Sébastien, CE2 : " Pourquoi je pleure ? Avec la maîtresse, on a expliqué l’arbre généalogique. Moi, j’en ai pas. Avec 2 papas, c’est pas possible.

Pourquoi tu dis que c’est normal, chez nous ?

Je vois bien dans tous les livres d’histoire que les enfants ont toujours un papa et une maman. Dans tous les pays du monde, les familles normales des enfants, c’est un papa et une maman, avec des frères et des sœurs.

Tu vois, je pleure encore.
C’est la fête des mères, et moi, j’ai 2 papas.
Et bientôt, quand ce sera la fête des pères, à qui je donnerai mon cadeau?"


Aujourd'hui, déjà dans les écoles, on hésite à parler de la fête des pères, de la fête des mères car on sait que des enfants vivent la séparation de leurs parents.

Que se passera-t-il demain ?

Ferons-nous disparaître les mots de « papa » et « maman », parce que certains enfants auront 2 papas et 2 mamans ?
La généalogie, c'est essentiel pour la construction de l'enfant. Il a besoin d' une généalogie claire et lisible.
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Pierre Benoit

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MessagePosté le: Jeu Juin 26, 2008 10:21    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Il y a actuellement en ligne une pétition pour la famille et la protection de l’enfance.

Le Collectif Catholiques en Campagne invite toutes les bonnes volontés, qui ne l'auraient pas encore fait, à signer la pétition pour la protection de l'enfance et contre l'homoparentalité et à relayer cette initiative autour de vous.
Je viens de la signer. Je vous invite à en faire de même en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.catholiques-en-campagne.fr/component/option,com_chronocontact/Itemid,59/
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Pierre Benoit

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MessagePosté le: Lun Déc 01, 2008 22:19    Sujet du message: Répondre en citant

"Homoparentalité" : et si on parlait des enfants ?

Des professionnels de l'enfance s'inquiètent de la volonté de légaliser l'adoption et la procréation au sein d'unions homosexuelles. Ils appellent à se mobiliser en signant un appel pour peser dans le débat auprès des politiques et des medias. Les objectifs :

• Fournir aux hommes et femmes politiques un argumentaire contre la légalisation de l'adoption d'enfants au sein d'unions homosexuelle.
• Diffuser de l'information et des argumentaires le plus largement possible afin d'aider chacun à prendre conscience des problèmes posés.

Soutenez cette mobilisation pour défendre les enfants.

Si vous n'êtes pas professionnels de l'enfance, votre signature sera comptabilisée comme soutien.

SIGNEZ L’APPEL EN LIGNE : http://www.professionnelsdelenfance.org/Signer.php
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