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Prédic. de mariage

 
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Calvinius

Administrateur


Inscrit le: 14 Mar 2004
Messages: 377
Localisation: Nîmes

MessagePosté le: Jeu Mai 01, 2008 10:44    Sujet du message: Prédic. de mariage Répondre en citant

Prédication de mariage de Ginette DARBOUX et de Roland OUFFOUE
Mission libanaise, à Dakar
Samedi 26 avril 2008
Pasteur Vincent BRU
De l’Eglise Réformée Evangélique (France)



Chers frères et sœurs en Christ, chers amis, nous voici donc réunis aujourd’hui pour célébrer ensemble le mariage de Ginette DARBOUX et de Roland OUFFOUE.

Je dis « célébrer », car il s’agit bel et bien d’une célébration, d’une fête, et d’une fête à caractère religieux.

Le mariage n’est pas seulement la rencontre d’un homme et d’une femme qui s’échangent une promesse, qui se promettent amour et fidélité, bien qu’il soit aussi cela !

Le mariage n’est pas seulement un contrat entre deux individus qui s’unissent pour la vie, afin de fonder un foyer, encore qu’il soit aussi cela !

Le mariage, dans la Bible, représente bien plus que l’union de deux personnes.

Il a un caractère religieux. Le mariage nous renvoie à une réalité d’ordre spirituel et religieux. Le mariage nous parle de Dieu, de la relation que Dieu établit avec les hommes et avec le monde qu’il a créé.

Le mariage nous parle plus exactement, de l’union qui existe entre Christ et l’Eglise, comme l’exprime si bien l’Apôtre Paul :

Ephésiens 5.25 : « Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Église et s'est livré lui-même pour elle ! »

Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle ! Cela ne vous dit rien ?

Il y a là une vérité profonde, que le mariage que nous célébrons aujourd’hui entend bien nous rappeler.

Car ce que nous célébrons aujourd’hui, c’est l’amour de deux êtres que Dieu, dans sa souveraineté, a fait se rencontrer, afin de les unir l’un à l’autre.

Et cette union d’amour entre cet homme et cette femme, entre Ginette et Roland, nous parle aussi de l’amour de Dieu pour nous, les hommes, de cet amour inconditionnel que Dieu a manifesté en Christ, qui a donné sa vie pour nous, un amour profond, et désintéressé, un amour qui sauve, un amour qui nous restaure dans toute notre dignité d’homme créé à l’image de Dieu.

Comme le dit si bien l’Evangile selon Jean :

Jean 3.16 : « Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. »

Roland et Ginette s’unissent aujourd’hui pour la vie. Ils ont choisi d’unir leurs deux destinées, pour ne plus constituer, selon l’expression de livre de la Genèse que nous avons lu, qu’« une seule chair » !

Genèse 1.24 : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. »

Dans les versets précédents nous lisons :

Genèse 2.18 : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui sera son vis-à-vis ».

22-23 « L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise à l’homme et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : cette fois c’est l’os de mes os, la chair de ma chair, c’est elle qu’on appellera femme, car elle a été prise de l’homme. »

Dans l’Evangile selon Matthieu que nous avons lu, nous voyons que Jésus tire de cet enseignement de la Parole de Dieu la conclusion suivante :

Matthieu 19.6 : « Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. »

Je voudrais maintenant attirer votre attention sur trois grandes et belles vérités qui nous sont enseignées dans ces textes de l’Ecriture sainte.


La première de ces trois vérités, c’est que la solitude n’est pas l’élément naturel de l’homme.

Dieu n’a pas créé l’homme, au commencement, afin qu’il soit seul.

Dieu, qui n’est pas un Dieu solitaire, mais qui est véritablement un Dieu de relation, un Dieu de communion, puisqu’il existe en trois personnes distinctes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit – c’est la sainte Trinité –, et le Père aime éternellement le Fils, et le Fils aime éternellement le Père, dans la communion du Saint-Esprit…

Dieu qui est l’Amour même – l’Apôtre Jean dans sa première Epître ne dit-il pas que Dieu est amour, et que quiconque aime est né de Dieu, et connaît Dieu ? -,

1 John 4:7 : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. »

1 Jean 4.16 : « Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. »

C’est ce Dieu-là qui a créé l’homme à son image, comme l’enseigne le livre de la Genèse, c'est-à-dire un être de relation, de communion, un être qui n’est pas fait pour être seul – il n’est pas bon que l’homme soit seul ! – mais qui est fait pour l’amour !

Et c’est précisément le mariage qui met fin à cette solitude de l’homme. Car Dieu a créé la femme pour l’homme, et l’homme pour la femme, afin qu’ils ne soient plus qu’une seule chair…

Il y a là une vérité profonde.


La deuxième vérité sur laquelle je souhaite attirer votre attention, c’est ce qui est exprimé par l’image biblique de la côte de l’homme, avec laquelle le Créateur a formé la femme.

Genèse 2.22-23 : « L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise à l’homme et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : cette fois c’est l’os de mes os, la chair de ma chair, c’est elle qu’on appellera femme, car elle a été prise de l’homme. »

Pourquoi donc est-il dit que Dieu a créé la femme à partir d’une côte de l’homme ?

Dieu aurait pu tout aussi bien former la femme à partir de la tête de l’homme, ou bien de la main de l’homme, ou de son pied, et que sais-je encore ?

Mais voilà, la Parole de Dieu nous dit que c’est bien à partir de sa côte que Dieu a formé la femme, afin qu’elle soit son aide et son vis-à-vis.

Il y aurait là beaucoup à dire. Les théologiens se sont longuement penchés sur la question.

Pour ma part, je voudrais retenir l’idée que si Dieu a formé la femme à partir de la côte de l’homme, c’est afin qu’elle soit véritablement, à ses côtés, que l’homme et la femme se tiennent côte à côte, qu’ils marchent ensemble vers un même but, une même destinée, comme la exprimé si remarquablement l’écrivain et philosophe français, Antoine de st Exupéry : « Aimer, ce n’est pas seulement se regarder les yeux dans les yeux, mais c’est regarder ensemble dans la même direction » !

C’est aussi là ce qu’exprime la formule biblique : « une seule chair ».

Genèse 1.24 : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. »

Dieu n’a pas créé la femme à partir de la tête de l’homme, afin que la femme domine l’homme – car l’homme, selon la Parole de Dieu est le « chef » de la femme, pas l’inverse –, il ne l’a pas formé non plus à partir de son pied, afin que l’homme écrase sa femme en exerçant sur elle une autorité abusive comme on le voit hélas aujourd’hui encore dans certains pays du monde, mais il l’a formé à partir de sa côte, afin qu’il la chérisse, qu’il la porte contre son cœur, qu’il la considère véritablement comme son vis-à-vis, son égal, une aide que Dieu a placé auprès de lui pour mettre fin à sa solitude.

C’est bien là aussi ce qu’exprime l’Apôtre Paul dans son Epître aux Ephésiens, lorsqu’il dit :

« Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Église et s'est livré lui-même pour elle ! »

Maris, votre responsabilité est immense à l’égard de votre femme : Dieu vous commande expressément de l’aimer et de lui donner votre vie, de même que Christ a donné sa vie pour l’Eglise !

Voilà bien ce à quoi Roland, ici présent, s’engage, vis-à-vis de sa femme, Ginette, car elle est désormais os de ses os, chair de sa chair.

Quant à toi, chère Ginette, voici l’exhortation de l’Apôtre Paul, qu’il convient de prendre aussi très au sérieux, car c’est la clé d’un mariage réussi, d’un mariage heureux, qui honore vraiment Dieu :

Ephésiens 5.22-24 : « Femmes, soyez soumise chacune à votre mari, comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise qui est son corps et dont il est le Sauveur ; comme l’Eglise se soumet au Christ, que les femmes se soumettent en tout chacune à son mari. »

Voilà bien les conditions d’un mariage réussi, un mariage où chacun trouve sa place légitime, où chacun est honoré et respecté dans le rôle spécifique que Dieu lui a conféré : mari, épouse, père, mère, enfant.

Dieu sait mieux que nous ce qui est bon pour nous, et de l’obéissance à sa Parole, à ses commandements dépendent notre bonheur.


Pour terminer, je voudrais attirer maintenant votre attention sur une troisième vérité qui se trouve dans les textes que nous avons lu, et qu’exprime cette parole du Seigneur :

Matthieu 19.6 : « Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. »

Le mariage, frères et sœur, est une affaire sérieuse. Il ne s’agit pas de s’unir aujourd’hui pour se séparer, pour divorcer demain ! Bien sûr !

Le mariage est une affaire sacrée, car c’est Dieu qui unit !

Cher Roland, tu ne dois jamais douter que c’est Dieu lui-même qui t’a choisi Ginette pour être ton épouse, la chair de ta chair.

C’est Dieu qui l’a conduite vers toi, comme toi vers elle.

Ginette, ton homme que voici, c’est Dieu qui l’a choisi pour toi, et c’est Dieu qui en ce jour de joie, t’unit à lui, jusqu’à ce que la mort vous sépare.

Seule la mort peut vous séparer désormais. Aucune autre réalité en ce monde ne saurait rompre ce lien d’amour, le lien conjugal qui vous unit désormais l’un à l’autre, mais pourvu que vous respectiez vos engagements que vous allez prendre dans un moment : amour, respect, fidélité, voilà bien le socle, le fondement de votre union, sous le regard de Dieu.

Attendez-vous à Dieu afin qu’il vous aide à tenir vos engagements, et qu’il en soit de même pour tous les couples ici présents, car à travers ce mariage que nous célébrons aujourd’hui, Dieu nous rappelle, à chacun, ce que signifie la réalité profonde du mariage, et vous exhorte à vous souvenir de vos engagements envers votre femme ou votre mari.


Voici donc les trois grandes et belles vérités sur lesquelles j’ai souhaité attirer votre attention aujourd’hui.

Et bien qu’il y aurait sans doute encore mille choses à dire, tellement ce mystère de l’union entre l’homme et la femme est grand et profond, je voudrais encore, pour terminer, attirer votre attention sur une quatrième vérité fondamentale à laquelle vous autres africains êtes, je le sais, particulièrement attachés, et que l’Occident, en revanche, oublie et occulte trop souvent.

Cette vérité, elle m’a été rappelé par la papa de la marié, mon ami André DARBOUX, avec qui je me suis longuement entretenu, et dont j’ai pu apprécier vraiment la sagesse, celle d’un homme droit, qui craint véritablement Dieu, et qui entend bien perpétuer les valeurs de la famille dans la droite ligne de l’enseignement de la Loi de Dieu.

Il me disait, je le cite ici – car j’ai noté mot pour mot ce qu’il m’a dit :

Le mariage n’est pas seulement l’union de deux individus, d’un homme et d’une femme, mais c’est « l’opportunité que nous donnent nos enfants de marier deux familles » !

J’ai trouvé cela très juste.

Roland et Ginette, en unissant vos deux destinées, vos deux vies, vous offrez à vos familles respectives l’opportunité de s’unir aussi, de se marier.

J’ai assisté jeudi dernier à la cérémonie de fiançailles et de la DOT selon le rite béninois, qui a eu lieu dans la maison des parents de Ginette. J’ai trouvé cela très beau et très vrai.

Il y avait là les deux familles. Et j’ai vu combien cela importait pour chacun, qu’il ne s’agisse pas seulement de l’union de Ginette et de Roland, mais au-delà, de celle de ces deux familles.

Dieu honore cela. En France, on parle de famille « nucléaire », parce que les jeunes générations oublient souvent cette dimension familiale du mariage, qui se réduit souvent quasi exclusivement à l’union de deux individus, une union devenue, du reste, extrêmement fragile, faute de fondement véritable, de fondement religieux – pensez qu’à Paris 1 mariage sur 2 se soldent par un divorce, contre 1 sur 3 dans le reste du pays !

La Parole de Dieu nous exhorte à voir les choses différemment, en honorant vraiment l’institution de la famille, afin que nous puissions être heureux.

Comme l’exprime le commandement de la Loi de Moïse – le seul commandement qui est suivi d’une promesse ! – :

« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent, dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne » ! (Exode 20.12 ; Deutéronome 5.16)

Certes, il est écrit que l’homme doit quitter père et mère et s’attacher à sa femme, et cela aussi est une vérité fondamentale.

Le mariage crée une nouvelle entité, un nouveau foyer, et c’est désormais au sein de cette nouvelle entité que Ginette et Roland vont devoir se construire, s’aider mutuellement, et vivre de nouvelles relations d’autorité et d’amour, avec aussi, Dieu voulant, la merveilleuse perspective de devenir père et mère, un papa et une maman, au milieu des enfants qu’il plaira à Dieu de vous donner.

Car le mystère du mariage, de l’union sacrée de l’homme et de la femme qui ne forment plus désormais qu’« une seule chair », se double du merveilleux mystère de la procréation, qui est aussi un commandement du Seigneur :

Genèse 1.28 : « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » (Voir de même Genèse 9.1, 7)

Mais que cela ne vous fasse pas oublier l’honneur et le respect dû aux parents, oncles et tantes, frères et sœurs, cousins et cousines, à l’institution de la famille, et la recherche de la paix et de l’unité entre tous les membres de cette grande famille à laquelle vous appartenez.

Une famille unie, qui sait dépasser les clivages ethniques ou autres, tous ces murs de séparation que les hommes érigent entre eux.

Ce mariage aujourd’hui, cette famille qui est rassemblée dans cette Eglise pour accompagner Ginette et Roland dans leur démarche, témoignent, amis africains, qu’il est possible de s’entendre et de s’aimer ici-bas, sur cette terre, par-delà nos différences, et qu’il est grand temps que les hommes cessent de se battrent entre eux, de se déchirer pour toutes les raisons que vous connaissez, politiques, religieuses, ethniques.

Car c’est à l’Amour, à la Vie, à la Lumière que Dieu nous appelle.

C’est pour la Paix et la Réconciliation que le Christ est venu, et qu’il a donné sa vie, sur la Croix, et qu’il est ressuscité, et qu’Il reviendra bientôt, pour faire toutes choses nouvelles !

Amen.
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" Il n'est pas de domaine de la vie des hommes dont le Christ ne puisse dire : "c'est à moi"" (Abraham Kuyper)
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