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Mariage et cohabitation. Perspective biblique et théologique

 
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Auteur Message
Athanasius

Invité





MessagePosté le: Ven Oct 26, 2007 16:23    Sujet du message: Mariage et cohabitation. Perspective biblique et théologique Répondre en citant

Citation:
Mariage et cohabitation. Perspective biblique et théologique


(...)En faveur de l'interprétation de la cohabitation sérieuse et durable comme mariage " imparfait ", comme " sous-mariage ", plutôt que comme fornication stabilisée, on peut faire valoir la présence de fait des trois ingrédients. L'union est faite, " en une seule chair " ; l'accord d'engagement mutuel n'est pas formel et entier mais il n'est pas absent non plus - en pratique et en substance, il semble aussi fort que chez beaucoup de couples mariés ; la dimension sociale n'est pas honorée comme elle devrait l'être (c'est elle, précisément, qu'on néglige) mais elle a sa part néanmoins, témoignent les rapports avec la Sécurité Sociale !



Cette réalité permet, non pas d'approuver (au contraire du concubinat romain dans les cas où il était la seule forme de mariage possible), mais de situer plus exactement la carence. Nos cohabitants stables pèchent-ils de s'unir (comme dans la fornication) ou pèchent-ils de ne pas achever une union matrimoniale qu'on voit déjà, réellement, entre eux ? Nous donnons l'avantage du réalisme biblique à la deuxième analyse. Ils s'écartent du commandement divin parce qu'ils ne scellent pas leur alliance en assumant toute sa portée sociale, dans la forme donc prévue par le magistrat.



La souplesse, recommandation pastorale et disciplinaire
L'application est assez simple dans ses grandes lignes. Il convient d'abord de prêcher sans équivoque la volonté divine du plein mariage, seul lieu légitime de l'union charnelle. La répréhension fraternelle ne devrait pas manquer à l'égard des membres de l'Eglise qui décideraient de cohabiter, même de façon sérieuse, quasi matrimoniale ou conjugale : car ils n'adopteraient pas la forme de vie voulue pour eux par le Seigneur. Quand aux couples " cohabitants " qui se convertiraient, qu'on les exhorte à remédier à l'imperfection de leur lien, à combler le déficit de leur promesse et de sa socialité : bref, à régularise au plus vite devant " M. le Maire ". Le refus pourrait provoquer l'exercice de la discipline.



On rencontre, cependant, des situations plus complexes ! Un empêchement matériel ou juridique, une procédure de divorce qui traîne, par exemple, barre parfois le chemin du plein mariage. Ou bien, lorsque seul l'un des deux se convertit, le compagnon refuse. L'hypothèse du mariage imparfait permet alors de ne pas exiger la rupture. Il serait plus grave de briser le lien réel que de ne pas le parachever (malgré le désir de le faire, chez le chrétien).



L'anomalie de l'état quasi-conjugal ainsi toléré interdit, à notre avis, l'accès ou le maintien à un poste de responsabilité dans l'Eglise. Elle peut appeler ou justifier une plus grande " prudence " dans l'administration des sacrements, la fixation de certains délais. Mais le danger majeur nous parait ici du côté rigoriste. Le baptême et la cène sont destinés aux pécheurs !



A cause du flou où se creuse l'écart entre la cohabitation, qui est plus ou moins stable, et le mariage entier, les dispositions subjectives des personnes concernées pèsent d'un grand poids. Malgré leur fragilité propre, malgré la lecture faussée que les intéressés peuvent eux-mêmes en faire, on ne peut pas ignorer ces dispositions quand on jauge la situation. Les concubins d'un couple durable ne sont pas liés avec la netteté du mariage même, et s'ils estiment, avec conviction, que leur engagement n'était pas conjugal, on ne peut pas leur interdire de rompre.



Les esprits qui affectionnent le coup de règle, ou de hache, s'impatienteront peut-être de la part faite aux nuances, au doigté, voire à l'incertitude. La souplesse recommandée ne répond pas seulement à la finesse patiente nécessaire à la pensée pour " épouser " le réalisme de l'Ecriture et de la vie présente. Elle reflète aussi, croyons-nous, la confiance mise dans le Dieu des prescriptions bibliques, selon qu'il est simultanément le Dieu de la sagesse infiniment variée, et le Dieu de la promesse, la promesse de l'Alliance.



Henri Blocher


Grand découverte: l'acte conjugual n'est pas péché! Evidemment...Ce qui est péché, c'est le défaut de se lier publiquement et d'ainsi objectiver son amour. En effet, le mariage est formellement l'engagement marital, verbal et écrit. Matériellement, il est l'acceptation subjective et existentiellement, la consommation charnelle. Sans un de ces trois éléments, il n'y a pas mariage, soit mariage blanc(sans consommation), soit fornication(sans accord formel), soit viol(sans accord matériel).

Ainsi, quoi qu'en dise Blocher, l'union sans publicité est fornication. Nous sommes sous la nouvelle alliance, où la Loi est bien plus révélée(Mt.5/17-48, Mc.10/1-12), car la grâce l'est plus. Donc, un amour qui refuse l'engagement formel n'en est pas un.(Rom.10/9-10, IICor13/1 etc...). C'est aussi le sens des sacrements, que Blocher semble un peu escamoter...

Donc, dans tous les cas de fornication:excommunication ou refus de la communion, jusqu'à résipiscence! Un point, c'est tout: les cavillations n'y changeront rien.

Alain Rioux.
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Augustinus

Consacré !


Inscrit le: 30 Juin 2004
Messages: 1298
Localisation: Patriarcat Virtuel

MessagePosté le: Ven Oct 26, 2007 17:55    Sujet du message: Répondre en citant

Ma position est qu'il existe une différence de NATURE plutôt que de DEGRE entre le lien du mariage et les liens non conjugaux, quelqu'en soit la "solidité" ou le "sérieux". Donc, je désapprouve M. Blocher qui, si je ne me trompe pas, soutient tout l'envers.

Mais bon, moi je ne suis qu'un pôvre petit 'fondamentaliste' qui lit l'hexameron "cash"... Embarassed
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Car sa colère dure un instant,
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