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Augustinus
Consacré !
Inscrit le: 30 Juin 2004 Messages: 1298 Localisation: Patriarcat Virtuel
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Bonjour à tous;
Lisant l'étude du théologien luthérien Wilbert Kreiss sur l'Eucharistie, que vous trouverez ICI, vous pourrez trouver cette déclaration:
Citation: |
Ainsi donc, nous possédons dans la Bible quatre versions de l'institution de la Sainte Cène, celles de Matthieu, de Marc, de Luc et de Paul. Sans doute y a-t-il des analogies entre ces textes et le discours de Jésus dans Jean 6. Cependant, même dans l'hypothèse où le Christ ferait par anticipation une allusion à ce sacrement dans son discours devant les Galiléens, nous devons maintenir qu'il ne nous y donne pas un enseignement sur la Sainte Cène. Il existe à cela plusieurs raisons, dont la plus évidente est qu'il est difficile d'admettre qu'il ait pu parler d'un sacrement qu'il n'avait pas encore institué, devant une foule qui en ignorait tout et qui de surcroît était manifestement incrédule. C'est pourquoi nous ne pouvons suivre Calvin, quant il écrit : "Dieu a donné par la main de son Fils à son Eglise le second sacrement, à savoir le banquet spirituel où Jésus-Christ nous témoigne qu'il est le pain vivifiant (Jean 6 : 51) dont nos âmes sont nourries et repues pour l'immortalité bienheureuse" (Institution de la Religion Chrétienne, IV, 17, 1). |
A lire ces lignes de M. Kreiss, on croirait que pour Calvin, le Seigneur, en Jean 6, aurait parlé de la Sainte Cène.
Mais c'est inexact, car le Réformateur de Genève aura clairement dit:
«C’eût été une chose inepte et hors de propos de traiter de la cène lorsqu’il ne l’avait pas encore instituée.»
Pour Calvin, donc, Jean 6 ne traite pas de la Cène, même si Jean 6, tout comme la Cène, nous amènent au pardon des péchés et à la vie éternelle qui est dans le Fils, livré pour nous.
Mais ne pensez vous pas que cette méprise sur la doctrine calvinienne puisse être à la base de certaines incapacités à se comprendre...? _________________ Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez,
Célébrez par vos louanges Sa Sainteté!
Car sa colère dure un instant,
mais sa grâce toute la vie;
le soir arrivent les pleurs,
et le matin l'allégresse.
Psaume XXX.5-6
Dernière édition par Augustinus le Ven Juin 22, 2007 18:34; édité 1 fois |
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Augustinus
Consacré !
Inscrit le: 30 Juin 2004 Messages: 1298 Localisation: Patriarcat Virtuel
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Alors, chers amis...? _________________ Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez,
Célébrez par vos louanges Sa Sainteté!
Car sa colère dure un instant,
mais sa grâce toute la vie;
le soir arrivent les pleurs,
et le matin l'allégresse.
Psaume XXX.5-6 |
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Athanasius
Invité
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Patriarche Timothéos Ier a écrit: |
Alors, chers amis...? |
Alors, ça ne me tente pas de me chicaner sur ce point avec les luthériens, pourvu qu'ils ne me sortent pas leur genus majestaticum...
P.S. Finitum non capax infiniti, sinon ce n'est pas le genus majestaticum mais la sottise magistrale! Faut-il rappeler que inter finitum et infinitum, non est proportio?... Gare au panthéisme théogonique de Hegel |
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Augustinus
Consacré !
Inscrit le: 30 Juin 2004 Messages: 1298 Localisation: Patriarcat Virtuel
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Je ne cherche querelle à personne, rassurez vous (j'ai bien assez à faire sur le Top avec divers personnages... ).....
Dites, dans sa correspondance avec Bucer, Luther a admit que l'on pouvait parler d'une présence corporelle du Christ aussi lors de la Prédication de l'Evangile. On connaît l'inssistance de Luther pour la chair "mangée de bouche" lors de la Cène...
Parallèlement, veut-il parler d'une réception d'oreilles dans la prédication?
Question qui peut sembler terriblement ridicule, mais j'assume, ça m'aidera à y voir plus clair _________________ Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez,
Célébrez par vos louanges Sa Sainteté!
Car sa colère dure un instant,
mais sa grâce toute la vie;
le soir arrivent les pleurs,
et le matin l'allégresse.
Psaume XXX.5-6 |
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Athanasius
Invité
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Patriarche Timothéos Ier a écrit: |
Je ne cherche querelle à personne, rassurez vous (j'ai bien assez à faire sur le Top avec divers personnages... ).....
Dites, dans sa correspondance avec Bucer, Luther a admit que l'on pouvait parler d'une présence corporelle du Christ aussi lors de la Prédication de l'Evangile. On connaît l'inssistance de Luther pour la chair "mangée de bouche" lors de la Cène...
Parallèlement, veut-il parler d'une réception d'oreilles dans la prédication?
Question qui peut sembler terriblement ridicule, mais j'assume, ça m'aidera à y voir plus clair |
Nulle part ailleurs que dans les paroles d'institution sacramentelle, il est dit que quelque élément de ce monde soit le corps du Christ, sauf par métaphore(Cf.l'Église). Donc, la Parole n'est pas le corps du Christ. De toutes manières, Luther n'était qu'un grammairien et un prophète, pas un théologien... Donc, il ne faut pas serrer ses formules aussi près que celles d'un Calvin! |
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Augustinus
Consacré !
Inscrit le: 30 Juin 2004 Messages: 1298 Localisation: Patriarcat Virtuel
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Heu, dans son étude, le docteur Kreiss écrit aussi:
Citation: |
Les théologiens réformés ont de tout temps recouru à la phrase du Christ : "C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien" (Jean 6 : 63), pour nier la présence réelle du corps et du sang du Seigneur dans la Cène. |
Cela ne laisserait il pas entendre que pour les Réformés, il importe seulement de communier à l'Esprit du Christ, le reste ne servant à rien?
Pourtant, Calvin déclare ouvertement que communier n'est pas seulement participer à l'Esprit du Christ (Inst Chrét IV.17.7)...
(Simple clarification... ) _________________ Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez,
Célébrez par vos louanges Sa Sainteté!
Car sa colère dure un instant,
mais sa grâce toute la vie;
le soir arrivent les pleurs,
et le matin l'allégresse.
Psaume XXX.5-6 |
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Augustinus
Consacré !
Inscrit le: 30 Juin 2004 Messages: 1298 Localisation: Patriarcat Virtuel
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Citation: |
Le Réformateur de Genève s'oppose ainsi au simple symbolisme de Zwingli. |
N'est-ce pas le plus important...? _________________ Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez,
Célébrez par vos louanges Sa Sainteté!
Car sa colère dure un instant,
mais sa grâce toute la vie;
le soir arrivent les pleurs,
et le matin l'allégresse.
Psaume XXX.5-6 |
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