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A propos du mariage homosexuel

 
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Calvinius

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MessagePosté le: Jeu Juin 24, 2004 12:18    Sujet du message: A propos du mariage homosexuel Répondre en citant

Je vous livre une réflexion intéressante de l'ami Rioux Very Happy
Et j'ouvre le débat, du coup Very Happy

En ce qui a trait au mariage Gay, j'ajouterais que la reconnaissance d'un droit ne peut en supprimer un autre! Aussi, la reconnaissance du " droit" au mariage Gay( avec ce qu'il comporte d'homoparentalité) brime le droit inaliénable de tout enfant d'avoir un père et une mère. Droit officialisé par la notion, non pas séculaire mais millénaire, de mariage.Car, essentiellement, le mariage n'est pas fait pour le couple humain mais pour assurer la stabilité des conditions normales- inscrites dans la nature même de la reproduction physique et sociale de tout être humain-requises pour l'éducation et le développement de l'enfant, dont le couple humain hétérosexuel est, par nature,le garant légitime. Ce qui a obligé les législateurs ,de tous les temps, à officialiser et à consacrer l'exclusivité et la permanence du lien marital hétérosexuel afin que la garantie de la sauvegarde de l'enfant, et de l'espèce,soit assurée d'une façon irrévocable et contraignante.Or, comme il n'est pas question de refaire une loi, reconnaissant un droit, à chaque fois de l'appliquer, on ne peut raisonnablement consentir à la reconnaissance légale du mariage Gay, car il s'agirait non de la reconnaissance d'un droit(gay)mais du déni d'un autre, réel, celui de tout enfant!Que les Gays vivent leur homosexualité, si cela leur chante, mais qu'ils respectent le droit des autres! Malheureusement, comme dans la Sodome de Gn19, il est à craindre que leurs appétits n'aient plus de frein! De plus, je suis très étonné que la République veuille sanctionner la parole, sous motif de discrimination quelconque, homophobique ou pas: est-elle si faible qu'elle ne puisse tolérer le débat en son sein? Curieuse dérive totalitaire dans le soi-disant pays des" Droits de l'Homme"...Vous permettrez au provincial que nous sommes supposé être, quoique à moins d'une heure d'avion du centre du monde( Metropolis), New York, de bien rire! Déja, la loi, peu impressionnante, sur l'interdiction du port du voile à l'école, confondant personne morale-agents de la République- liée par sa fonction à la neutralité confessionnelle et personne physique de l'étudiant- justiciable des Droits de l'Homme, dont le droit de manifester extérieurement ses convictions religieuses, nous avait laissé songeur sur cette éternelle faiseuse de leçon qu'est la France. Il serait temps que la République suive le mot de son mentor,Voltaire, et aille cultiver son jardin( s'occupe de ses oignons avant de sermoner les autres...)! Avec un saint baiser chrétien et fraternel( pas du genre: association david et jonathan, toutefois), Alain Rioux. Montréal.

Pour approfondir : http://perso.club-internet.fr/vbru/src
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Calvinius

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MessagePosté le: Jeu Juin 24, 2004 12:34    Sujet du message: Répondre en citant

Du même Alain Rioux j'ajoute ce "post" qui fait suite à celui publié plus haut sur un groupe de discussion "catho" où je l'ai invité à intervenir (http://fr.groups.yahoo.com/group/france-catholique/ pour ceux que ça intéresse).

En effet, cher M. de Guibert, la situation au Québec est catastrophique. Il est même à craindre qu'une persécution, à l'instar de ce qui se passe en Suède,où les ministres du cultes sont passibles de sanctions si ils osent affirmer le caractère peccable de l'homosexualité,ne finisse par sévir chez nous! C'est pourquoi, nous tenons tant que des pays si importants, réellement ou symboliquement, comme les U.S.A. ou la France, ne cèdent pas devant la pression des suppôts de Sodome!Car, tant que des États, de cette envergure, résisteront, il sera toujours possible de modérer, voire d'anihiler, les manoeuvres des satellites de Priape. Alors, vous comprendrez que tout nous est bon à cette fin: la rationalité, l'ironie, le sarcasme, le ridicule! Voilà la raison pour laquelle j'ai, à dessein,quoique non gratuitement, égratigné la France: c'est pour qu'elle prenne conscience des enjeux majeurs de la question du mariage , lequel n'est pas qu'une convention fluente, selon les humeurs du temps, mais engage la reconnaissance même de l'altérité, dans le fondement et le ciment essentiel de toute société qu'est la famille humaine et naturelle! Alain Rioux
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Athanasius

Invité





MessagePosté le: Jeu Juin 24, 2004 14:21    Sujet du message: Bien commun et mariage Répondre en citant

Bien commun et mariage

Cher frère Vincent,

D’abord, un mot pour vous informer que je viens de terminer la lecture de « spécification de la connaissance religieuse ». Vraiment, il a du panache, Lecerf Auguste!… Wink
Quant à notre sujet d’actualité, une juste considération de la notion de cité et de bien commun devrait pouvoir nous permettre d’en sortir…

En premier lieu, même dans le pire des scenarii, la société humaine demeure un contrat par lequel ses commettants s’obligent au respect du droit afin de contrôler l’état de guerre latent entre tout humain, dû à la volonté irrépréssible de tout un chacun d’instrumentaliser autrui. C’est ce contrôle qui constitue le bien commun auquel tout doit être subordonné.
Or, en tant que contrôle de la tendance réifiante, inscrite en tout homme, le bien commun comporte-sui generis-la reconnaissance du droit de tout un chacun, droit qui n’est autre que l’objectivation sociale des caractéristiques fondamentales de tout humain. Quelles sont-elles? Eh bien : la vie, la sexualité et la liberté.

En premier lieu, le bien commun et son organe, la société, doivent-ils comporter et défendre le respect de la vie sous forme d’ordre juridique, policier et militaire. Car, vaut mieux un chien vivant qu’un lion mort( Qoh9/4)!
Plus particulièrement, la personne humaine est spécifiée par deux aspects immamerscibles : elle est espèce(sexualité) et individu(liberté). La reconnaissance de la sexualité s’appelle : mariage et, la liberté, tolérance.
Or, dans le cas qui nous occupe, au nom de la tolérance, les militants gays veulent dénaturer la reconnaissance de la sexualité humaine-hétérosexuelle- et dénier ainsi le droit inaliénable de tout enfant, qui en est l’expression, d’avoir un père et une mère. Cela ne se peut! Aucune société, digne de ce nom, ne saurait accepter cette confusion, voire ce déni, des droits, sans altérer grandement la notion de bien commun, sa propre raison d’être. En un mot, sans signer son arrêt de mort! Twisted Evil Evil or Very Mad
Certes, ces précisions risquent de ne pas peser lourd dans un environnement marqué par le néo-libéralisme, pour lequel seules la consommation et la convenance comptent! Aussi, toutes les valeurs, même laïques, sont appelées, si ce n’est déjà le cas, à se réduire à la notion de pure utilité. Voilà le pragmatisme, en ce qu’il a de plus cynique, qui triomphe! Embarassed
Or, l’égoïsme, bien compris et contrôlé, peut permettre l’éclosion d’un ordre social mais une égoïsme hédoniste ne peut que viser, à terme, qu’ à sa propre destruction : avortement, euthanasie, eugénisme, manipulations génétiques, divorce, concubinage, absence de fidélité et de solidarité, injustice sociale( côté patronal et syndical-Jc5/1-6, II Thess3/10), pollution etc…La liste est longue! Crying or Very sad

Mais que pèseront tous nos arguments puisque ,depuis la décennie ’70, nous avons déjà dénié à l’enfant à naître la reconnaissance sociale de son humanité essentielle par la légalisation de l’avortement? Pourquoi, d’ailleurs, persister, en tant que société occidentale, dans notre refus de la polygamie hétérosexuelle, laquelle est autrement plus normale que tout « mariage » homosexuel! De plus, pourquoi donc restreindre notre codification maritale à deux contractants seulement?Si la référence à la reproduction est oblitérée, tout est permis! Alors, pourquoi ne pas reconnaître le mariage de 3, 4, n contractants? Pourquoi ne pas légiférer maritalement l’orgie collective? Et l’enfant dans tout cela? Eh bien, il sera la propriété de la tribu, l’objet de l’attention de tout le monde, donc de plus personne. Nos intellos gogos nous serinent, depuis des lustres, que l’homme descend du singe : voilà qu’il va y retourner…. Rolling Eyes A+ Alain Rioux
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Calvinius

Administrateur


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MessagePosté le: Lun Juin 28, 2004 10:14    Sujet du message: Répondre en citant

Je mets ici quelques posts du groupe de discussion france-catho auquel Alain Rioux et moi-même participons. Eclairant...

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"Suppôts de Sodome"...formule délicate et pleine de respect.

O Duval
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Bah le Christ lui-même n’a-t-il pas traité les pharisiens de son temps d’ « hypocrites », « conducteurs aveugles », « insensés et aveugles » -pas très délicats comme formules…-, j’en passe et des meilleures… (voir Matthieu 23). Les propos lénifiants face à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ne servent pas à grand chose je le crains. Même s’il est évidents que tous les homosexuels ne sont pas à ranger dans le même tiroir. D’accord à 100% avec Alain Rioux pour ma part.
VB

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Merci Vincent, pour votre appui! Surtout qu'à l'instar des pharisiens, certains veulent filtrer le moustique pour avaler le chameau... J'aurai de la délicatesse pour les Gays militants lorsqu'ils respecteront le droit des autres! Mais lorsqu'ils remettent en questions mes droits immamerscibles, notamment la liberté d'expression, je ne vois vraiment pas pourquoi je ne leur rendrais pas la pareille. Non! Nos Pères n'ont pas combattu la dictature nazie pour nous imposer la dictature salie...J'espère qu'on aura bien compris que ce ne sont pas les homosexuels que je combats mais l'intolérance des idéologues gays! A bon entendeur...Alain Rioux

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Pour moi demeure pour l’avenir une question essentielle que j’ai déjà posée dans un message précédent: l’homosexualité restera-t-elle facultative dans tous les cas de figure ? notamment pour bénéficier de la protection de certaines lois présentes et avenir. Les gays souhaitent à ce propos, secrètement ou non, un changement de cap total. Ils voudraient bien que leur option devienne une norme. Certaines écoles obligent déjà les jeunes élèves à visiter des centres les informant minutieusement de toutes les possibilités de choix en cette matière. L’Université Catholique de Louvain a ouvert un tel centre. Les jeunes visiteurs, encadrés par de jeunes professeurs, sont nombreux.

Vincent van den Bosch

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"Idéologues gays"... et fils de Dieu comme vous-même, images de Dieu comme vous-même, dignes donc du de notre respect , en particulier de catholiques avertis par St Thomas de distinguer "les actes et les personnes".
O Duval

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Je ne vois pas pour ma part d'amalagme entre être partisan d'une loi contre l'homophobie et en même temps (ce qui est mon cas) défenseur du mariage hétérosexuel.Mais il est vrai que dans l'esprit du grand public la coincidence des deux débats risque d'introduire la confusion.Certes le lobby homosexuel n'est fait d'enfants de choeurs (encore que dans certains cas...mais bref) et a orchestré une batterie médiatique très adroite face à laquelle il faut savoir déployer des arguments fins et solides: mais de grâce respectons toute personne quand elle prend la parole. Les institutions que s'est donner la République (malgré son amnésie) reposaient sur un socle chrétien qui a lui même élaboré le statut du mariage...aujourd'hui la socièté est-elle encore chrétienne? ...il faut admettre que non, et que donc les institutions vont se modifier au grè des modes, (avec ou sans nous) mais ceci nous donne l'occasion de rappeller (ce qu'on a gravement n'égligé dans l'Eglise) que le mariage chrétien est un appel à un chemin spirituel de sanctification qui se donne pour cadre les lois de l'Eglise et non celles de la République.M'est avis que ce sacrement sortira grandi de cette rupture.

O Duval

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Distinguer les actes des personnes oui, certainement – en termes bibliques haïr le péché mais aimer le pécheur oui -, mais sans les séparer quand même… Car comme dit la formule classique : il faut unir sans confondre, distinguer sans séparer Smile Les « idéologues gay » ont droit à notre respect comme tout autre être humain, mais en tant qu’êtres humains, créés à l’image de Dieu, et non en tant qu’idéologues gay. Ou alors comment lire les psaumes imprécatoires… ? Ne sont-ils pas eux aussi inspirés… ?

VB

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Il faut distinguer une personne humaine qui est respectable dès qu'elle existe, des personnes humaines nommément désignées dont chacune est respectable par nature, une association de personnes humaines qui n'est pas une personne humaine parce qu'elle n'existe que par son projet. Une association n'est respectable que si son projet est respectable. Le projet de détruire la société n'est pas respectable, ni celui de détruire la famille, ni celui de détruire le mariage civil. Ce n'est pas ainsi que l'on fera grandir l'Eglise et le sacrement de mariage.

Philippe Sentis

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--Cher Duval, dans un courriel antérieur, j'avais déjà distingué entre homosexuels, dignes de notre compassion, en tant que créatures de Dieu, et idéologues gays, dignes d'aversion, en tant que suppôts de satan, de par leur fonction délétère...! J'estime ne pas me tromper en affirmant qu'en tant que membre de l'église romaine vous devez aussi prendre en considération le témoignage des Ecritures, témoignage sur lequel je fonde mon "distingo": Rom1/18-32,ITim1/8-11,Ez18/18-32, Ijn4/8! Alain Rioux

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Ces deux messages me rassurent. J'étais interloqué par un débat où le goût du paradoxe me paraissait artificiellement entretenu jusqu'à la perte de tout repère ( c.a.d toute opinion est respectable, donc les plus contraires à notre identité de chrétien respectueux des Ecritures, donc avançons le coeur sur la main et acceptons tout, la société n'est plus chrétienne, donc laissons faire et retirons-nous du débat, etc..etc..)
Quand les chrétiens s'élèveront-ils fermement contre la course à l'abîme (avortement, bioéthique, manipulations génétiques, promotion des déviances de tous ordres) Faudra-t-il attendre que ce soient d'autres religions du Livre qui le fassent? Démographiquement et politiquement cela nous pend au nez, c'est une question de décennies.
J'ai toujours pensé qu'en appliquant à la vie (biologie, agriculture) les méthodes utilisées avec plus ou moins de succès par l'industrie aux matériaux inertes l'homme commettait un péché d'orgueil fondamental. Nous sommes pourtant prévenus: pour la tour de Babel tout cela s'est mal terminé.
Suis-je égaré dans mon siècle? Je rêve de voir fleurir un jour un esprit de reconquête parmi les plus courageux et convaincus de mes jeunes contemporains. Il s'agira de convaincre efficacement la société civile qu'elle commet des erreurs fondamentales, autant de boomerangs destructeurs, il ne s'agit pas de supprimer des libertés à ceux qui voudront persister. Je serais probablement collé au bac philo, je ne crois pas au Sens de l'Histoire, et la Vérité (avec une majuscule) n'est pas relative. Jean Machicot

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Suis-je égaré dans mon siècle? Je rêve de voir fleurir un jour un esprit de reconquête parmi les plus courageux et convaincus de mes jeunes contemporains.

Un esprit de reconquête dites-vous ? C’est bien ce qui manque le plus aux chrétiens aujourd’hui, trop intoxiqués que nous sommes par la folle modernité.
D’ailleurs, cela me rappelle ce propos d’Olivier Clerc paru il y a quelques temps sur ce forum, et qui me semble tellement vrai par rapport à la question qui nous intéresse justement… A méditer.

Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.

Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.

La température continue à grimper. L'eau est maintenant chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant.

L'eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela vraiment désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien.

La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais avoir fait quelque chose pour s'extraire de la marmite.

Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite...

Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.

Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous habituons. Des tas de choses qui nous auraient horrifiées il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents le plupart des gens.

Au nom du progrès et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies. Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire dramatiques. Le gavage permanent d'informations de la part des médias sature les cerveaux - Serf-Veaux - 0 - qui n'arrivent plus à faire la part des choses ?

Lorsque j'ai annoncé ces choses pour la première fois, c'était pour demain. Là, C'EST POUR AUJOURD'HUI.

Alors, si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard !!!

"La minute philosophique" par Olivier CLERC, écrivain et
philosophe.

PS : Je rêve aussi, comme vous… souvent. C’est le commencement de tout Smile

« Quand on représente un cause (presque) perdue, il faut sonner de la trompette, sauter sur son cheval et tenter la dernière sortie, faute de quoi l’on meurt de vieillesse triste au fond de la forteresse oubliée que personne n’assiège parce que la vie s’en est allée ailleurs… »

(Jean Raspail, Le Roi au-delà de la mer).

---

-Je ne vois vraiment pas comment nous pouvons remercier qui que ce soit qui permet le déni du droit par l'affirmation d'autres... En effet, l'accès au mariage gay est le déni du droit inaliénable et formel de tout enfant d'avoir un père ET une mère. De plus, toute loi liberticide, comme celle qui restreint la liberté d'expression, sous prétexte de racisme ou autre,ne mérite non seulement pas d'approbation mais est nulle et non avenue, car elle remet en cause la reconnaissance de la liberté de tout un chacun:la tolérance!Comme le disait Bossuet, dans l'Avent de 1662: "non content d'être qu'on les tolère, encore faudrait-ils qu'on les applaudisse!" Non Messieurs/dames les suppôts de Sodome, les satellites de Priape, les
chantres de sapho et autres piliers de saunas, nous ne cèderont pas dans notre dénonciation du péché( mais non du pécheur) et de l'injustice: cela constitue le rôle prophétique de l'Église de Jésus-Christ, depuis Lot jusqu'à nos jours! Semper idem: comme notre divin chef, nous ne changerons pas- /Christus heri, hodie ipse et in aeternam"( Héb13/Cool! Amen! Alain Rioux.

---

Si vous défendez le mariage homosexuel, vous défendez la promotion de l'homosexualité forcée dans les écoles et la perte de la liberté de parole et de religion.

Il y a deux classe d'individus qui défendent le mariage homosexuel :
ceux qui ont été trompés par la propagande et ceux qui ont des intérêts personnels. Dans ceux qui ont des intérêts personnels, se trouvent les activistes homosexuels et ceux qui en dépendent. Des partis politiques comme le Bloc Québécois, le NPD, le Parti Libéral du Canada et même le Nouveau Parti Conservateur du Canada, comptent plusieurs homosexuels dans leurs rangs. Ces homosexuels ont pour unique mission de faire avancer la « cause ».

Si après avoir été informée, une personne persiste dans son entêtement à défendre l'ordre du jour homosexuel, cette personne appartient aux deuxième groupe dans le tiroir de ceux qui ont des intérêts particuliers à se battre pour promouvoir la démolition de notre civilisation.

Il revient aux homosexuels de démontrer un « droit » lésé. Ils n'en sont pas capables et ce sont des juges nommés par des politiciens de la trempe de Jean Chrétien, Pierre Elliot Trudeau et Paul Martin qui font des changements à la Constitution canadienne. Je vous rappelle qu'il est pratiquement impossible de changer politiquement la Constitution et qu'un juge seul à cet immense pouvoir. La Charte des droits et libertés est enchâssée dans la Constitution.

Les homosexuels ont le droit de se marier avec une personne du sexe opposé, comme tout le monde. Il ne font nullement partie d'un groupe identifiable et héréditaire. Pourtant, les libéraux ont adopté une loi spéciale (C-250) pour leur accorder des droits que personne d'autre n'ont.

Pour ceux qui ne comprennent pas comment et pourquoi les activistes ont fait des progrès spectaculaires inimaginables, ce qui suit n'est qu'une infime portion de la réalité. Il faudrait discuter de l'homosexualité au sein du Parti Nazi.

Après le bal: Pourquoi le mouvement homosexuel a-t-il gagné. Le succès spectaculaire du mouvement homosexuel est un des phénomènes les plus fascinants de notre temps. En moins de deux décennies, l'homosexualité est passée de l'amour dont on n'ose parler au centre de la vie publique. L'ordre du jour homosexuel a avancé même plus rapidement que ses partisans les plus ardents le ne pouvaient le prévoir et un changement social de cette ampleur exige quelque explication.

Cette réussite s'explique en partie par la publication de « After the Ball: How America Will Conquer Its Fear and Hatred of Gays in the 90s » en 1989 . Publié sans tambour ni trompette, ce livre est devenu le manuel autorisé de relations publiques pour l'ordre du jour homosexuel et ses auteurs ont présenté le livre comme un raffinement de conseils de relations publiques pour la communauté homosexuelle.

Une seconde lecture de ce document nous permet de comprendre à quel point ce planc a été couronné de succès. Les auteurs Marshall Kirk et Madsen Hunter ont combiné les deux expertises de relations publiques et de psychiatrie dans la création de leur stratégie. Kirk, un chercheur en neuropsychiatrie et Madsen, un consultant en relations publiques, ont soutenu que les homosexuels devaient changer leur façon de se présenter à la communauté hétérosexuelle s'ils voulaient vraiment atteindre le succès.

Concevant leur livre comme manifeste homosexuel pour les années 1990, les auteurs ont fait appel aux homosexuels pour qu'ils changent leur age et qu'ils se présentent désormais comme des citoyens semblables à tous exigeant le traitement égal, plutôt que comme une minorité sexuelle promiscue cherchant plus de bénéfices et une plus grande influence.

Écrivant au moment même que la crise du SIDA atteignait son élan le plus grand, les auteurs voyaient la maladie comme une occasion de changer l'esprit public.

« Aussi cynique que cela puisse paraître, le SIDA nous donne une occasion, quoique brève, de nous établir comme une minorité prise pour victime méritant légitimement protection et soin spéciaux de part de l'Amérique. » Marshall Kirk et Madsen Hunter

Donnez-leur le crédit: ils comprenaient vraiment comment le cerveau humain fonctionne. Kirk et Madsen lançaient un vibrant appel aux homosexuels pour faire parler incessamment de l'homosexualité en public.

« La discussion ouverte et franche de l'homosexualité rendra l'homosexualité moins furtive, étrangère et coupable; plus dans les normes. Parler constamment donne l'impression que l'opinion publique est au moins divisée sur le sujet et qu'un bloc assez important, les citoyens les plus modernes, les plus à jour, acceptent ou même pratiquent l'homosexualité. » Marshall Kirk et Madsen Hunter

Néanmoins, pas toute les discussions sur l'homosexualité sont utiles. Les deux auteur mettent des balises très précises à ne pas franchir prématurément. Chaque étape est planifiée avec soin. « Et quand nous disons discuter de l'homosexualité, nous voulons dire seulement que ça. Dans les premières étapes de la campagne, le public ne doit pas être choqué et repoussé par l'exposition prématurée au comportement homosexuel lui-même. Au lieu de cela, les images de sexe doivent être minimisées et la question des droits homosexuels réduite, autant que possible, à une question sociale abstraite. »
Marshall Kirk et Madsen Hunter

Décrire les homosexuels comme des victimes était essentiel à leur stratégie. En offrant plusieurs principes pour l'avance tactique de leur cause, les auteurs appelaient les homosexuels à décrire les homosexuels comme les victimes des circonstances et de dépression, pas comme des provocateurs agressifs.

« Ce sera nécessaire, parce que les homosexuels doivent être décrits comme des victimes ayant besoin de protection pour que les hétérosexuels soient enclins par réflexe à adopter le rôle de protecteurs. » Marshall Kirk et Madsen Hunter

Une telle stratégie ourrait mener à quelque chose comme une « conversion » de l'opinion public sur la question de l'homosexualité.

« Le but de la personnification de victime est de rendre les hétérosexuels très inconfortables; c'est-à-dire de bloquer, en utilisant la honte, la fierté pharisaïque qui accompagne et récompense habituellement leur elligérance anti-homosexuelle et mettre la base pour le processus de conversion en aidant les hétérosexuels à s'identifier aux homosexuels et sympathiser avec leur statut d'opprimés. » Kirk et Hunter

Évidemment, cela voulait dire de marginaliser certains membres de la communauté homosexuelle. Kirk et Madsen étaient hardis pour conseiller une intégration de l'image homosexuelle à celle de la majorité. Encore aujourd'hui, dans cette guerre de propagande, vous ne verrez pas les lesbiennes masculines, les homosexuels efféminés et les homosexuels arborant casquette à visière, pantalon et veston de cuir, décoré d'une moustache typique aux homosexuels « mâles ». Vous verrez des homosexuels portant la cravate et des lesbiennes bien mises. Mais, au fur et à mesure du progrès de la propagande et du succès de la désensibilisation, les défilés de la fierté « gay » deviennent de plus en plus burlesques et provoquants. Les homosexuels sont passés maîtres dans l'art du chantage pour forcer des figures publiques à participer à ces spectacles dégoûtant. Les maires qui refusent le défilé se font rabrouer et lapider sur la grande place.

« En termes pratiques, cela signifie que les moustachus outrecuidants habillés en cuir, les travelos et les gouines n'apparaîtront pas dans la publicité homosexuelle et autres présentations publiques. Les jeunes gens conventionnels, les femmes d'âge moyen et les gens plus vieux de toutes les races seront montrés, sans compter les parents et les amis des droits homosexuels. » Marshall Kirk et Madsen Hunter

Kirk et Hunter sont très conscients que les homosexuels sont beaucoup plus penchés vers la pédophilie que les hétérosexuels. En nombre absolu, c'est vrai qu'il y a plus de pédophiles hétérosexuels qu'homosexuels. Mais il faut se rappeler que les homosexuels ne sont que un ou deux pour cent de la population. Toute proportion gardée, les homosexuels sont les champions de la pédophilie. De là la mise en garde des deux stratèges de Harvard:

« Il ne va pas sans dire, incidemment, que les groupes les plus marginaux de l'acceptabilité, comme NAMBLA [l'Association d'amour garçon-homme nord-américaine], doivent être absolument exclus d'une telle campagne. Les violeurs d'enfants soupçonnés ne ressembleront jamais aux victimes. » Marshall Kirk et Madsen Hunter

De quoi en est-il de l'origine de l'orientation sexuelle? Le succès du mouvement homosexuel peut être en grande partie rattaché à l'idée même de l'orientation sexuelle. Plus précisément, les homosexuels ont fait avancer leur cause en soutenant qu'ils sont nés comme ça. Madsen et Kirk donnent ce candide conseil de relations publiques:

« Nous soutenons que, pour tous les buts pratiques, les homosexuels doivent être considérés être nés homosexuels - bien que l'orientation sexuelle, pour la plupart des gens, semble être le produit d'une interaction complexe entre des prédispositions innées et des facteurs exogènes pendant l'enfance et la première adolescence. »

Mais hélas, trois fois hélas, admettre que l'homosexualité peut être un choix et non pas un héritage génétique, pose problème. Voici comment les deux stratèges contournent le problème et admettent tout bonnement que c'est en définitive de la méchanceté et de la séduction:

« De suggérer en public que l'homosexualité pourrait être un choix serait se fourrer dans un véritable guêpier des choix moraux et du péché et donner aux intransigeants religieux des verges pour nous fouetter. Les hétérosexuels doivent apprendre que c'est aussi naturel pour certains d'être homosexuels qu'il est pour d'autres d'être hétérosexuels: la méchanceté et la séduction n'ont pas aucun rapport avec cela. » Marshall Kirk et Madsen Hunter

Il ne peut y avoir aucun doute que le Christianisme représente l'obstacle le plus grand pour la normalisation du comportement homosexuel. Cela ne peut pas être autrement, à cause des enseignements bibliques clairs concernant le fait d'homosexualité sous toutes ses formes est un péché et la norme du mariage hétérosexuel. Pour circonvenir les esprits, Kirk et Madsen conseillaient aux homosexuels d'utiliser la discussion afin de brouiller les eaux morales, c'est-à-dire de couper court à la rationalisation qui justifie la bigoterie religieuse et de bloquer la récompense psychique. Comment cela peut-il se faire?

« Cela entraîne l'appui de la divulgation par des églises modérées et soulever de sérieuses objections théologiques aux enseignements bibliques conservateurs . Cela signifie aussi exposer l'inconséquence et la haine à la base des doctrines anti-homosexuelles. » Marshall Kirk et Madsen Hunter

Les églises conservatrices, définies par les auteurs comme haïssant les homosexuels, sont décrites comme des mares désuètes, horriblement déphasées avec le temps et avec les dernières découvertes de psychologie.

Une rétrospective rapide des quinze dernières années démontre l'efficacité incroyable de ce conseil de relations publiques. L'ordre du jour exposé par Kirk et Madsen n'a mené à rien de moins que la transformation sociale. En se décrivant comme des citoyens dans l'axe dominant ne recherchant rien d'autre que la liberté et l'accomplissement de soi, les homosexuels ont redéfini l'équation morale. Les questions du bien et du mal ont été classées comme périmées, répressives et culturellement embarrassantes. Au lieu de cela, l'affirmation des droits est devenue le cachet de la stratégie des relations publiques.

D'autres principes offerts par les auteurs incluaient de faire valoir les homosexuels en identifiant des figures historiques stratégiques comme étant des homosexuels cachés et, d'autre part, faisant mal paraître les tortionnaires aux yeux du public. Kirk et Madsen conseillaient d'isoler les chrétiens conservateurs en les décrivant comme des prédicateurs arriérés, bavant de haine au point qu'ils semblent et comiques et dérangés. Ils donnaient un exemple concret comment employer cette stratégie à la télévision et dans l'imprimerie:

« Par exemple, pendant plusieurs secondes on montre un prédicateur au teint huileux et aux yeux de fouine du Sud martelant la chaire en colère contre ces pervertis, ces créatures abominables. Tandis que sa tirade continue sur la bande sonore, l'image change en photos déchirantes de personnes horriblement battues, ou d'homosexuels qui semblent convenables, inoffensifs et sympathiques; et ensuite l'image revient au visage malicieux du prédicateur. Le contraste parle par lui-même. L'effet est dévastateur. » Marshall Kirk et Madsen Hunter

Les relations publiques font partie de l'économie et de la politique, avec des centaines de millions de dollars versés dans des stratégies publicitaires et des programmes d'amélioration de l'image. Les observateurs du monde des relations publiques doivent regarder avec stupéfaction et la bouche bée le succès phénoménal de l'approche entreprise par les homosexuels pendant les deux dernières décennies. Le conseil offert par Marshall Kirk et Madsen Hunter n'est rien de moins d'un manifeste pour la révolution morale. Un regard de cette stratégie indique exactement comment consciemment le mouvement homosexuel a fait avancer sa cause en suivant ce plan.

Ceux qui s'opposent à la normalisation de l'homosexualité ont en effet été décrits comme des arriérés, des vieux réactionnaires dangereux, tandis que ceux avançant la cause sont décrits comme les forces de la lumière, du progrès et de l'acceptation. Ces « progressistes » utilisent le mot « inclusion » à toutes les sauces, sans le définir. Les conservateurs chrétiens ont en effet été présentés comme les partisans de la haine plutôt que comme des individus conduits par conviction biblique. Le succès sans précédent de cette stratégie de relations publiques aide à expliquer pourquoi le public a accepté tous les personnages homosexuels et de émissions de discussions et de lignes ouvertes dans l'industrie du
divertissement et le manque d'indignation en réponse au mariage homosexuel.

Au moins nous savons ce à quoi nous faisons face. Les chrétiens doivent et vont continuer à parler du bien et du mal même si la majorité écarte la moralité comme un concept périmé. Nous maintiendrons le mariage comme une norme non négociable, une union entre un homme et une femme, même quand les cours redéfinissent le mariage par à grands coups de décrets et de décisions partiales. En même temps, nous allons tenir compte de la transformation des esprits si évidente pour ceux qui ont des yeux pour voir.

La tragédie réelle de « Après le bal » consiste en ce que le résultat final n'est pas une célébration, mais le rejet complet des bases morale qui ont rendu possible cette société. Pour affronter les problèmes les plus fondamentaux, nous devons comprendre la forme de l'esprit du public. En contemplant le succès phénoménal de cette stratégie en quinze ans, nous constatons avec frayeur que la pédophilie est la prochaine étape à l'ordre du jour homosexuel. Les homosexuels visent nos enfants. Le mariage homosexuel n'est qu'en cible secondaire pour en arriver à enseigner à nos enfants que l'homosexualité est normale et supérieures à l'hétérosexualité. C'est dans le document des deux activistes.

Camilletremblay
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Calvinius

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MessagePosté le: Jeu Juil 01, 2004 18:36    Sujet du message: Répondre en citant

On continue... :

En fait, voici ce qu'écrivaient Marshall Kirk et Erastes Pill en voulant que les hétérosexuels en viennent à considérer l'homosexualité comme les goûts différents. Les goûts ne sont pas à discuter disons-nous! Alors il ne s'agit que de vendre l'homosexualité comme un goût différent. Ce faisant, les activistes homosexuels n'ont plus à justifier leur choix. Kirk et Pill avouent eux-mêmes qu'il n'existe aucune preuve que l'homosexualité soit
génétique. Par contre, les activistes homosexuels veulent nous faire avaler que l'hétérosexualité n'est qu'un conditionnement. Ce qui contredit leur propre thèse. Si l'hétérosexualité est un conditionnement social, l'homosexualité l'est aussi.

"Il faut d'abord pratiquer une désensibilisation du public américain des homosexuels et des droits homosexuels. Désensibiliser le public doit l'aider à voir l'homosexualité avec indifférence au lieu d'avec une émotion aiguë. Idéalement, nous amènerions les hétérosexuels à réagir à la préférence sexuelle de la façon qu'ils considèrent des goût différents pour la crème glacée ou les sports : elle aime la saveur de fraise et j'aime celle à la vanille: il regarde le baseball et j'aime le football. Il ne faut pas en faire tout un plat." Marshall Kirk et Erastes Pill
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Dernière édition par Calvinius le Ven Juil 16, 2004 19:11; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mer Juil 07, 2004 14:03    Sujet du message: Répondre en citant

Suite...

« J'ai vu un couple homo homme/homme, croyants, abstinent sexuellement parlant. Ils vivent ensemble mais n'ont volontairement pas de rapports sexuels. »

Il faut savoir de quoi on parle. D’abord parler de « couple » homosexuel est déjà un abus de langage. Couple venant de la même racine qu’a-couple-ment, ce qui implique la distinction ou différenciation sexuelle qui est inscrite dans la nature, n’en déplaise aux idéologues gay. Quant aux rapports sexuels que peuvent avoir deux hommes entre eux et qu’en référence à Sodome on nomme parfois « sodomie » je ne pense pas qu’il soit vraiment légitime de parler d’accouplement. Techniquement Dieu a créé l’homme pour la femme et la femme pour l’homme – je ne ferai pas de dessein… Il faut faire attention au sens des mots, et le mot couple est inapproprié pour désigner les rapports sexuels homo. Lorsqu’un homme ou une femme a des rapports sexuels avec une bête on parle de bestialité qui est aussi condamnée par la Loi de Dieu. Avec un enfant, de pédophilie. On ne parle pas de couple, et avec raison. Le fait d’accepter de parler de couple homosexuel c’est déjà entrer dans la logique des idéologues gay et leur donner raison. De même de parler de « mariage » homo. Quel non sens !
Cet argument tient doublement dans le cas que vous mentionnez où il y a
abstinence. Mais alors pourquoi ne pas parler ici d’une simple amitié ? Deux hommes résidant sous le même toit ne forme pas nécessairement un « « ««couple » » » homosexuel. Ou bien ? Sinon, il ne faudrait pas non plus réduire l’homosexualité aux rapports sexuels. Ce serait hypocrite. D’autant que la sexualité ne se réduit pas à cela. Je connais un chrétien qui a une orientation sexuelle homo. Il vit seul. Il sait ce que veut dire l’ascèse. Il a la crainte de Dieu. Crainte respectueuse. Et pour Lui plaire, et se conformer à sa Loi, il ne pratique pas son homosexualité. Il sait que « 1 Corinthiens 6:10 ni les efféminés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu. »
Voilà ce que j’appelle un « saint » ! Un héros spirituel. Un bel exemple à suivre. Quelqu’un qui vit son présent à la lumière de l’éternité et pour qui l’honneur de Dieu passe avant tout autre chose. SOLI DEO GLORIA !
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MessagePosté le: Ven Juil 16, 2004 10:19    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous livre une réflexion communiquée par Michel Johner, Doyen de la Faculté de Théologie Réformée d'Aix-en-Provence.

Chers collègues et amis,

Voici, après de nombreuses tractations, le texte final de l'article que j'ai rédigé sur le mariage homosexuel, tel qu'il a été envoyé à la Rédaction du journal Nuance. La parution est prévue dans le prochain no d'aout-septembre 2004, le no 147.

La signature collective de la Commission d'Ethique des EREI ou du Conseil des professeurs de la FLTR n'a pas été possible en raison des vacances et d'un manque de temps pour consulter valablement tous les membres de ces collèges.

Si vous désirez diffuser et tirer profit de ce texte dans les réseaux qui sont les vôtres, je n'y vois pas d'objections, à condition que vous mainteniez la signature en entier (Michel JOHNER, Doyen de la Faculté Libre de Théologie Réformée d¹Aix-en-Provence), et que vous mentionniez quelque part par déontologie: "publié dan le Journal Nuance no 147 d'aout - septembre 2004". Toutefois, si vous avez un projet de diffusion, je vous serais reconnaissant de m'en informer.

Il va sans dire que vos réactions sur le contenu du texte m'intéresseraient également beaucoup. La marge de manoeuvre, dans cet exercice d'écriture, a été très étroite. Il s'agissait, d'un côté, de faire honneur aux convictions de l' aile "dure" du protestantisme évangélique, pour qui la condamnation de l'homosexualité doit être exprimée en de termes très absolus, et qui trouverait vite toute analyse nuancée complaisante. Mais il s'agit aussi, d'un autre côté, de ne pas prêter à l'accusation d'homophobie (qui pourrait, cet été, être officiellement classée parmi les délits racistes). Le "militantisme gai" est aujourd'hui très virulent et la conjoncture défavorable à l'écoute du message nuancé que nous souhaiterions délivrer. J'espère être resté dans une position d'équilibre entre les deux. A vous de voir.

Vous trouverez le document ci-dessous en copier-coller (sans les notes), et vous le trouverez en document joint sous Word 98, avec une meilleure mise en page, et le texte des notes au complet. Si vous ne parvenez pas à ouvrir ou lire ces documents, merci de me le signaler par retour d'email, de façon à ce que je puisse vous les envoyer sous une autre version.

Continuons à travailler ensemble pour un meilleur témoignage évangélique dans la cité

Fraternellement

Michel Johner




Le mariage blessé
à propos du débat français sur le mariage homosexuel

Le 5 juin 2004, le Maire de Bègles (Gironde), passant outre les interdictions qui lui ont été signifiées par le Garde des Sceaux, a célébré, pour la première fois en France, le mariage de deux personnes du même sexe. Que cela ait été, de sa part, une forme de " provocation politique " ou de " désobéissance civile " , il n¹a pas manqué de susciter des prises de position parfois violentes et désordonnées, de la part de plusieurs journalistes et responsables politiques, sur la vocation du mariage et de la famille.

Un cheval de Troie

Comment comprendre que l¹institution du mariage puisse être la cible d¹une offensive aussi brutale, cinq ans seulement après la légalisation du PACS, qui devait sensément la protéger ? Quels sont les enjeux symboliques et pratiques de cette nouvelle revendication ?

Dans l¹esprit du militantisme, qui s¹est développé en France depuis une dizaine d¹années, il importe avant tout que le couple homosexuel obtienne, au travers de la Loi, une forme de reconnaissance et de respectabilité sociale égales à celle dont jouit le couple hétérosexuel. Le maintien de toute forme de distinction entre hétéro- et homosexualité est ressentie comme discriminatoire et attentatoire à l¹égalité des personnes.

En particulier, il ne fait pas de doute que l¹accès au mariage, de ce point de vue, représente stratégiquement une forme de " cheval de Troie ", grâce auquel pourront ensuite être abattus les derniers bastions de résistances que seraient le droit à l'adoption conjointe et l¹accès à la procréation médicalement assistée.

Qu¹est-ce que le mariage ?

Définir le mariage, c¹est déjà répondre à la question du mariage homosexuel. En effet, si le mariage n¹est qu¹une simple " reconnaissance sociale de l¹amour ", comme la déclaré récemment le Maire de Bègles, l¹ouverture à l¹homosexualité semble imparable. Mais si le mariage est, beaucoup plus profondément, comme nous le croyons, l¹institution qui articule l¹alliance de l¹homme et de la femme avec la succession des générations, l¹idée même de " mariage homosexuel " apparaît comme une contradiction dans les termes.

En droit français, il est notable qu¹un des effets juridiques les plus importants du mariage reste l¹établissement des droits de la filiation. Comme l¹a fait remarquer le Doyen Jean Carbonnier, " il ne faut pas d¹abord penser au couple pour définir le mariage, mais aux enfants et à leur rattachement possible et effectif au mari de la mère (Š). Ce qui donne sa portée juridique au mariage, c¹est ce que les juristes appellent la présomption de paternité légitime " . De même, selon Y. Thery : " à travers l'institution du mariage et celle de la filiation, le droit dessine un ordre généalogique qui inscrit chaque être humain dans sa double lignée, paternelle et maternelle (...) ". Et la sociologue d¹ajouter : " cesser de considérer le mariage comme l'institution de la différence des sexes serait mettre en cause cette articulation immémoriale du couple et de la filiation".


La nature hétérosexuelle du mariage

L¹idée du mariage homosexuel (qui a été largement débattue, ces dix dernières années, en marge des débats parlementaires sur le PACS) a attiré sur elle des critiques de valeurs assez controversées. Mais il en est une à laquelle ont fait écho de très nombreux sociologues, psychologues, philosophes et théologiens : dans une humanité faite d'hommes et de femmes, le lien social fondateur exige un degré minimal d'" exogamie " qu'une relation homosexuelle ne satisfait pas. De ce point de vue, reconnaître le mariage homosexuel serait, pour la société, entériner l'enfermement d'une partie de l'humanité dans sa particularité, ou encourager " l'éclatement du tissu social en une constellation de communautés distinctes et autonomes ".

De plus, la condamnation dont l¹homosexualité fait l¹objet, dans l¹Ecriture, pèse d¹un poids important sur la conscience chrétienne . L'homosexualité est répertoriée par les écrivains bibliques dans la catégorie du " péché ", non pour dire qu¹elle serait le fruit d¹un choix volontaire et délibéré, mais affirmer qu¹elle s'inscrit en rupture objective avec la vocation que revêt, aux yeux de Dieu, la sexualité humaine. Et indiquer aussi, par implication, que l¹homosexualité est placée par l'Evangile de la grâce sous le signe d'une espérance de rédemption : qu¹elle est contrecarrée, dans la vie du croyant, par les fruits de l¹¦uvre libératrice accomplie par Jésus-Christ .

Cette conviction, en théologie biblique, est étayée par des considérations qui renforcent le souci du " lien social " exprimé ci-dessus. Dans le récit des Origines, déjà, la création de l¹être humain à l'image de Dieu implique une communion dans l'altérité des sexes: c'est "masculin et féminin" que l'homme est " créé à l'image de Dieu " (Genèse. 1:27). La communion de l'homme et de la femme, dans leur différenciation sexuelle, est posée ici comme un des lieux privilégiés où s¹incarne la ressemblance de Dieu. Elle est l¹expression d¹un ordre anthropologique fondateur. De même, l'apôtre Paul, au premier chapitre de l'Epître aux Romains (1:18-32), condamne l¹homosexualité comme étant, dans le domaine de la sexualité, le corollaire symbolique de ce qu¹est l'idolâtrie sur le plan spirituel: le refus de l'altérité, ou l¹" amour du semblable ", dans l¹effacement des distinctions créationnelles (cf versets 25 à 27).


Homosexualité et carence d¹altérité

De nombreux militants, aujourd¹hui, refusent cette critique de l¹homosexualité (et le reproche de narcissisme qu'elle peut véhiculer) en objectant que l¹expérience de l¹altérité n¹est pas absente de la relation homosexuelle..

Mais cette objection, de notre point de vue, est peu convaincante. Nos interlocuteurs ont raison d¹affirmer que les partenaires homosexuels ne sont pas nécessairement alter ego l¹un par rapport à l¹autre (comme cela a été dit trop souvent). Mais on ne peut confondre cette expérience de l¹altérité avec celle qui se donne dans l¹hétérosexualité, qui n¹est pas seulement l¹altérité des personnes, mais aussi celle des sexes.

Sous l¹éclairage biblique, seule une union hétérosexuelle peut être appelée un " couple ", au sens profond du terme, dans la mesure où elle unit deux partenaires de natures différentes, et intériorise la différence sexuelle comme constitutive de l'union.


Quelle est la vocation du droit civil ?

Au-delà du problème du mariage et de la sexualité, la question que pose cette revendication est aussi, plus en profondeur, celle de la vocation du droit civil. Du point de vue du christianisme, le droit ne saurait être réduit à un simple " outil de gestion des désirs privés ", prenant passivement acte des évolutions successives des m¦urs et de la société. Jusque dans une société laïque, il conserve la vocation de mettre en valeur, par le langage de la loi commune, un certain nombre de distinctions fondamentales, indispensables à la construction des sociétés humaines et des individus qui les composent. Comme l¹a écrit France Quéré, "le droit est fait pour mettre de la clarté dans les faits, et de la hiérarchie entre les valeurs " .

Egalité ou confusion ?

L¹ouverture du mariage à deux personnes du même sexe est souvent présentée, dans l¹argumentaire homosexuel, comme une revendication " anti-discriminatoire ", comme un progrès vers les valeurs républicaines d'égalité et de liberté, garantissant à tous, hétéro- et homosexuels, l'accès au "droit au mariage" prévu par l'article 16 de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme.

Le débat juridique, sur cette question, est certainement plus complexe qu¹il en paraît à première vue, comme en témoignent les évolutions les plus récentes du droit français ou celui des autres pays européens . Mais il est important de rappeler que la Cour Européenne des Droits de l'Homme, antérieurement, n¹a pas admis que le couple homosexuel puisse être protégé au titre du "droit au mariage", défini comme le droit de contracter alliance avec un individu du sexe opposé . A ses yeux, un véritable " saut qualitatif " sépare la protection de l'individu homosexuel (contre les discriminations qui pourraient être liées à ses m¦urs) et la reconnaissance légale du couple homosexuel en tant que tel. Le droit social ne peut être confondu avec le droit des personnes.

Un des aspects les plus préoccupants de ce débat, aujourd¹hui, c¹est le fait que la recherche de l'égalité soit devenue, pour beaucoup, synonyme d'effacement des différences, et que la lutte antidiscriminatoire soit confondue avec ce que certains critiques ont appelé un " culte de l'indistinction " ou une " passion de désymbolisation ". En théologie biblique, une des caractéristiques du péché qui conduit les hommes à la mort n¹est-elle pas d¹établir des confusions là où la Parole de Dieu a établi des distinctions ?

En bref

Pour la société occidentale, une chose est d¹aplanir les difficultés pratiques que peuvent rencontrer des personnes qui ne peuvent se marier, mais autre chose est de vouloir jouer de la force symbolique de la Loi pour institutionnaliser une équivalence entre couples hétéro- et homosexuels qui impliquerait la négation des distinctions nécessaires à la constitution et à l'épanouissement du lien social.

De tout temps, au sujet du mariage, les morales séculière et chrétienne ont été en décalages et en conflit , demain peut-être plus encore qu¹aujourd¹hui. Puisse l¹Eglise chrétienne, en France, dans les débats qui s¹ouvrent devant elle, conserver le discernement et le courage de son apostolat. Nous l¹espérons en particulier du protestantisme, qui a souvent manqué de vigilance, dans le domaine matrimonial, par un attachement par trop aveugle à l¹institution du mariage civil.

Que la notion chrétienne du mariage, infiniment plus riche en promesses et en exigences, reste toujours la norme et la référence du témoignage de l¹Eglise dans la cité des hommes, travaillant au plus large respect de l'institution matrimoniale, dont le Seigneur a ordonné "qu'elle soit honorée de tous" (Hébreux 13:4).

Michel JOHNER,
Doyen de la Faculté Libre de Théologie Réformée d¹Aix-en-Provence
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Dernière édition par Calvinius le Ven Juil 16, 2004 13:08; édité 1 fois
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Athanasius

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MessagePosté le: Ven Juil 16, 2004 12:29    Sujet du message: Le mariage homosexuel mène au cul-de-sac... Répondre en citant

vbru a écrit:

Le mariage blessé
à propos du débat français sur le mariage homosexuel
Qu¹est-ce que le mariage ?
Définir le mariage, c¹est déjà répondre à la question du mariage homosexuel. En effet, si le mariage n¹est qu¹une simple " reconnaissance sociale de l¹amour ", comme la déclaré récemment le Maire de Bègles, l¹ouverture à l¹homosexualité semble imparable. Mais si le mariage est, beaucoup plus profondément, comme nous le croyons, l¹institution qui articule l¹alliance de l¹homme et de la femme avec la succession des générations, l¹idée même de " mariage homosexuel " apparaît comme une contradiction dans les termes.
En droit français, il est notable qu¹un des effets juridiques les plus importants du mariage reste l¹établissement des droits de la filiation. Comme l¹a fait remarquer le Doyen Jean Carbonnier, " il ne faut pas d¹abord penser au couple pour définir le mariage, mais aux enfants et à leur rattachement possible et effectif au mari de la mère (Š). Ce qui donne sa portée juridique au mariage, c¹est ce que les juristes appellent la présomption de paternité légitime " . De même, selon Y. Thery : " à travers l'institution du mariage et celle de la filiation, le droit dessine un ordre généalogique qui inscrit chaque être humain dans sa double lignée, paternelle et maternelle (...) ". Et la sociologue d¹ajouter : " cesser de considérer le mariage comme l'institution de la différence des sexes serait mettre en cause cette articulation immémoriale du couple et de la filiation".
La nature hétérosexuelle du mariage
L¹idée du mariage homosexuel (qui a été largement débattue, ces dix dernières années, en marge des débats parlementaires sur le PACS) a attiré sur elle des critiques de valeurs assez controversées. Mais il en est une à laquelle ont fait écho de très nombreux sociologues, psychologues, philosophes et théologiens : dans une humanité faite d'hommes et de femmes, le lien social fondateur exige un degré minimal d'" exogamie " qu'une relation homosexuelle ne satisfait pas. De ce point de vue, reconnaître le mariage homosexuel serait, pour la société, entériner l'enfermement d'une partie de l'humanité dans sa particularité, ou encourager " l'éclatement du tissu social en une constellation de communautés distinctes et autonomes.
Quelle est la vocation du droit civil ?
Au-delà du problème du mariage et de la sexualité, la question que pose cette revendication est aussi, plus en profondeur, celle de la vocation du droit civil. Du point de vue du christianisme, le droit ne saurait être réduit à un simple " outil de gestion des désirs privés ", prenant passivement acte des évolutions successives des m¦urs et de la société. Jusque dans une société laïque, il conserve la vocation de mettre en valeur, par le langage de la loi commune, un certain nombre de distinctions fondamentales, indispensables à la construction des sociétés humaines et des individus qui les composent. Comme l¹a écrit France Quéré, "le droit est fait pour mettre de la clarté dans les faits, et de la hiérarchie entre les valeurs "
En bref
Pour la société occidentale, une chose est d¹aplanir les difficultés pratiques que peuvent rencontrer des personnes qui ne peuvent se marier, mais autre chose est de vouloir jouer de la force symbolique de la Loi pour institutionnaliser une équivalence entre couples hétéro- et homosexuels qui impliquerait la négation des distinctions nécessaires à la constitution et à l'épanouissement du lien social.
Michel JOHNER,
Doyen de la Faculté Libre de Théologie Réformée d¹Aix-en-Provence


Cher M. Johner,

En gros, ce qui émane de cet article, après une lecture assez superficielle de ma part, c'est que le mariage hétérosexuel est incomparable à toute union de type homosexuelle, sous le triple angle du christianisme, du droit naturel et du droit positif. Tout cela est bel et bon et j'y adhère. Mais permettez-moi de vous faire remarquer que, selon moi,la question du mariage homosexuel est une remise en cause beaucoup plus profonde de la société, en tant que gardienne du bien commun.

En effet, vous notez cette question en faisant mention de "gestion des désirs privés" et de "constellations de communauté distinctes et autonomes". Eh bien, c'est là que la bât blesse, dans toute cette controverse: allons- nous assister à la dissolution de la notion de loi, comme obligation de l'universel, pour paraphraser Kant, au profit de la promotion du règne du privilège? De plus, dans cette perspective, qu'en est-il de la pertinence de l'existence de l'État, comme gérant du Bien commun, sous forme de Loi, puisqu'on semble vouloir lui susbstituer la conception, plus lâche, d'agrégation de groupes d'intérêts?

Or, ces thèmes, cruciaux, ne sont qu'effleurés par votre article. Je veux bien croire que le journal qui le publie s'appelle "Nuance" mais il ne se nomme pas:"impressionnisme"... Certes, ma formation philosophique, que je poursuis(aspirant à un D.E.A. ès philosophie),peut influer, voire gauchir ma lecture de votre "papier", toutefois, hors la problématique du statut de l'État, ainsi évoqué par Rom.13/1-6et Ac.24-26, comme gardien de la reconnaissance du droit, objectivation des caractéristiques fondamentales de l'Homme(Vie: ou droit au profit, à la justice sociale, à l'éducation, à la santé, à la sécurité, à la justice etc... Personne: droit à la tolérance, en tant que Liberté/Individu, droit au mariage, en tant que Sexué/Espèce.), je ne vois vraiment pas en quoi tout ce débat nous concerne, même et surtout bibliquement: notre royaume n'est pas de ce monde, nous sommes concitoyens des saints, notre cité est dans les cieux, nous sommes des étrangers et des pélerins dans ce monde. Bref, homo viator!
Donc, c'est le rôle prophétique de l'Église qui est , maintenant, interpellé, par la sauvegarde de l'État:oeuvre de grâce et non obligation de notre part. Or, ce sont là que résident les lacunes du texte:nous avons le sentiment qu'il tente désepérément de sauvegarder des repères chrétiens ou traditionnels pour la société plutôt que de promouvoir le vivre -ensemble, élément constitutif et crucial de la survie de l'État. C'est par ce biais, et par ce biais seulement, que tout individu, chrétien ou non, peut et, à notre humble avis, doit se sentir concerné.Car, si la question de l'État se résoud à ne plus être que celle des modalités d'exercice d'un rôle d'arbitre entre les différents privilèges et lobbies, autant alors parler de la souveraineté effective de l'individu et de la toute relative suzeraineté des institutions REPRÉSENTATIVES de la démocratie, de la république, lesquelles, à terme, sont condamnées à la déconstruction, voire, pire:à la figuration, par in-signifiance ,par déni concerté de leur prévalence dans la fondation et la préservation de l'État.Certes, une loi est inapplicable lorsque le peuple n'y consent pas mais il n'est pas question,ici, que de loi mais de la pertinence même de l'État pour lequel nous PAYONS des impôts!

Aussi, si le règne de l'individu continue d'être promu, depuis l'avortement jusqu'à la pédophilie, sait-on jamais, en passant par la reconnaissance du déni du droit INALIÉNABLE de tout enfant d'avoir un père et une mère par la reconnaissance du "droit-privilège" au mariage homosexuel, au mépris du bien commun, c'est la fin de la société. Car, la société ne peut être qu'un lien accidentel d'intérêts divergents mais doit être le cadre fondateur de la reconnaissance du droit, son assise immamerscible. Or, si la reconnaissance du privilège devient le fondement du droit, c'est la fin de la société.Donc, la fin du droit qui ne peut exister que par la société. En fait, le règne de l'individu, dont le mariage homosexuel est une des multiples facettes, n'est qu'un cul-de-sac! C'est à mon avis,plutôt que la défense d'une crispation surannée autour de valeurs jugées désuètes( à tort, je le veux bien, mais cela est la réalité avec laquelle nous devons composer!), cela qu'il faudrait fouiller et dire, au nom de l'Évangile et du rôle prophétique de l'Église de Jésus-Christ, à la face de ce monde qui, à force d'auto-nomie, finira dans l'a-nomie. Belle perspective!

PS. Veuillez pardonner le caractère un peu décousu et brouillon de cet avis mais il fut rédigé sur le vif et simplement pour vous indiquer les réserves d'un humble citoyen en réponse à votre appel. Alain Rioux. L.L. philosophie
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Athanasius

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MessagePosté le: Ven Juil 16, 2004 13:40    Sujet du message: Répondre en citant

vbru a écrit:
On continue... :

En fait, voici ce qu'écrivaient Marshall Kirk et Erastes Pill en
voulant que les hétérosexuels en viennent à considérer
l'homosexualité comme les goûts différents. Les goûts ne sont pas à
discuter disons-nous! Alors il ne s'agit que de vendre
l'homosexualité comme un goût différent. Ce faisant, les activistes
homosexuels n'ont plus à justifier leur choix. Kirk et Pill avouent
eux-mêmes qu'il n'existe aucune preuve que l'homosexualité soit
génétique. Par contre, les activistes homosexuels veulent nous faire
avaler que l'hétérosexualité n'est qu'un conditionnement. Ce qui
contredit leur propre thèse. Si l'hétérosexualité est un
conditionnement social, l'homosexualité l'est aussi.

"Il faut d'abord pratiquer une désensibilisation du public américain
des homosexuels et des droits homosexuels. Désensibiliser le public
doit l'aider à voir l'homosexualité avec indifférence au lieu d'avec
une émotion aiguë. Idéalement, nous amènerions les hétérosexuels à
réagir à la préférence sexuelle de la façon qu'ils considèrent des
goût différents pour la crème glacée ou les sports : elle aime la
saveur de fraise et j'aime celle à la vanille: il regarde le baseball
et j'aime le football. Il ne faut pas en faire tout un plat."
Marshall Kirk et Erastes Pill



Bien sûr! Au fond, l'homosexuel n'est qu'une personne qui cherche à élargir le cercle de ses amis... Qu'y a-t-il là de répréhensible?... Rolling Eyes Alain Rioux Laughing
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Calvinius

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MessagePosté le: Mer Juil 28, 2004 13:24    Sujet du message: Répondre en citant

Noël Mamère: l'annulation du premier mariage gay, "une décision attendue"

BORDEAUX, 27 juil 2004 (AFP) - Le député-maire (Verts) de Bègles Noël Mamère a affirmé mardi s'attendre à l'annulation du mariage homosexuel qu'il a célébré en juin tout en estimant que le "débat juridique" se poursuivait

"Cette décision était attendue et valider ce mariage après les pressions exercées par le pouvoir au plus haut niveau aurait représenté une jacquerie de la part des juges", a-t-il dit à l'AFP

"Le débat de société a eu lieu et je ne peux que m'en féliciter Nous en sommes maintenant au débat juridique et le débat parlementaire peut aussi avoir lieu dans la mesure où les Verts ont déposé une proposition de loi. Si les socialistes et le groupe communiste veulent reprendre à leur compte cette proposition qu'ils le fassent"

Les députés Verts avaient appelé début juillet les députés de gauche à co-signer leur proposition de loi sur le mariage homosexuel et les groupes communiste et socialiste à l'inscrire dans une "niche parlementaire"

"Conformément à ce que nous avons souhaité avec le Manifeste pour l'égalité des droits, les avocats de Stéphane et Bertrand vont donc interjeter appel, si nécessaire ils iront jusque devant la cour de cassation et enfin devant la cour européenne des droits de l'Homme", a déclaré Noël Mamère

"C'est à ce moment là que le débat prendra l'ampleur qu'il mérite puisque le juges de la cour européenne seront conduits à tenir compte de l'état du droit dans d'autres pays de l'Union comme la Belgique, le Danemark, la Suède ou l'Espagne Selon toute logique, ils devraient s'aligner sur ces autres pays et donc valider le mariage de Bègles", a ajouté le député-maire
_________________
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Ziazia

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MessagePosté le: Sam Fév 12, 2005 0:08    Sujet du message: bonsoir Répondre en citant

c ki lui il a le meme nom e famille qe moi reponD vite svp merci d'avance
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Augustinus

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MessagePosté le: Sam Fév 12, 2005 15:41    Sujet du message: Re: A propos du mariage homosexuel Répondre en citant

vbru a écrit:
Je vous livre une réflexion intéressante de l'ami Rioux Very Happy
Et j'ouvre le débat, du coup Very Happy

En ce qui a trait au mariage Gay, j'ajouterais que la reconnaissance d'un droit ne peut en supprimer un autre! Aussi, la reconnaissance du " droit" au mariage Gay( avec ce qu'il comporte d'homoparentalité) brime le droit inaliénable de tout enfant d'avoir un père et une mère. Droit officialisé par la notion, non pas séculaire mais millénaire, de mariage.Car, essentiellement, le mariage n'est pas fait pour le couple humain mais pour assurer la stabilité des conditions normales- inscrites dans la nature même de la reproduction physique et sociale de tout être humain-requises pour l'éducation et le développement de l'enfant, dont le couple humain hétérosexuel est, par nature,le garant légitime. Ce qui a obligé les législateurs ,de tous les temps, à officialiser et à consacrer l'exclusivité et la permanence du lien marital hétérosexuel afin que la garantie de la sauvegarde de l'enfant, et de l'espèce,soit assurée d'une façon irrévocable et contraignante.Or, comme il n'est pas question de refaire une loi, reconnaissant un droit, à chaque fois de l'appliquer, on ne peut raisonnablement consentir à la reconnaissance légale du mariage Gay, car il s'agirait non de la reconnaissance d'un droit(gay)mais du déni d'un autre, réel, celui de tout enfant!Que les Gays vivent leur homosexualité, si cela leur chante, mais qu'ils respectent le droit des autres! Malheureusement, comme dans la Sodome de Gn19, il est à craindre que leurs appétits n'aient plus de frein! De plus, je suis très étonné que la République veuille sanctionner la parole, sous motif de discrimination quelconque, homophobique ou pas: est-elle si faible qu'elle ne puisse tolérer le débat en son sein? Curieuse dérive totalitaire dans le soi-disant pays des" Droits de l'Homme"...Vous permettrez au provincial que nous sommes supposé être, quoique à moins d'une heure d'avion du centre du monde( Metropolis), New York, de bien rire! Déja, la loi, peu impressionnante, sur l'interdiction du port du voile à l'école, confondant personne morale-agents de la République- liée par sa fonction à la neutralité confessionnelle et personne physique de l'étudiant- justiciable des Droits de l'Homme, dont le droit de manifester extérieurement ses convictions religieuses, nous avait laissé songeur sur cette éternelle faiseuse de leçon qu'est la France. Il serait temps que la République suive le mot de son mentor,Voltaire, et aille cultiver son jardin( s'occupe de ses oignons avant de sermoner les autres...)! Avec un saint baiser chrétien et fraternel( pas du genre: association david et jonathan, toutefois), Alain Rioux. Montréal.

Pour approfondir : http://perso.club-internet.fr/vbru/src


Bien vu !


Dernière édition par Augustinus le Mer Sep 14, 2005 0:33; édité 1 fois
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Ours Martin

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MessagePosté le: Mer Mar 15, 2006 21:36    Sujet du message: "mariage gay" Répondre en citant

Que le mouvement gay soit mu par des motifs anti-chrétiens devrait être évident pour tout le monde. J'en veux pour preuve l'intrusion violente d'une bande d'énergumènes à Notre-Dame de Paris il ya quelques mois, avec parodie de cérémonie de mariage et violences contre le personnel de la cathédrale en prime, le tout sous l'oeil complaisant d'uen caméra d'une télé de service public (celles payées avec nos impôts!!).
Or, ces gens ne pouvaient pas ignorer que l'Eglise catholique, pas plus qu'aucun autre culte, ne fixe le droit du mariage en France, où l'antériorité du mariage civil demeure un pricipe essentiel de la loi. Inutile donc de mener une telle action, si ce n'est pour satisfaire des pulsions anti-catho primaires et se faire plaisir de façon malsaine, ce qui semble être une spécialité des activistes gays.
_________________
L'Ecriture sainte toute entière, du début jusqu'à la fin, indique et montre uniquement le Christ.
Luther.
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