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Calvinius
Administrateur
Inscrit le: 14 Mar 2004 Messages: 377 Localisation: Nîmes
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Fréquence Protestante, chroniques du 28/11 au 2/12/2005
Pasteur Vincent Bru, Eglise Réformée Evangélique
1/12/2005 : A propos du deux cent cinquantième anniversaire de la naissance de Mozart
« Je ne suis pas sûr que les anges, lorsqu’ils sont en train de glorifier Dieu, jouent de la musique de Bach ; je suis certain, en revanche, que lorsqu’ils sont entre eux, ils jouent du Mozart, et que Dieu aime alors tout particulièrement les entendre » ! C’est ainsi que s’exprimait il y a quelques décennies le théologien protestant Karl Barth, qui avouait n’écouter quasiment que du Mozart. Mozart dont nous nous apprêtons à célébrer le deux cent cinquantième anniversaire de la naissance. La revue « Le monde de la musique » a consacré un numéro spécial à cette occasion, intitulé : Mozart, 250 ans sans éclipse ».
Wolgang Amadeus est né en 1756 à Salzbourg, de Leopold Mozart et Anna Maria Pertl. Il mourra le 5 décembre 1791 à Vienne, à l’âge de trente cinq ans, après avoir composé plus de six cents œuvres, parmi lesquelles il faut mentionner, parmi ses œuvres clés, ses opéras, avec en particulier Don Giovanni, Les noces de Figaro, La flûte enchantée, ou encore sa Symphonie N° 40 – sans doute la plus connue -, ses concertos pour piano, pour violon ou pour clarinette, ses Quintettes à cordes, ou encore son célèbre Requiem qu’il a composé, en partie, sur son lit de mort, et qui est resté inachevé.
Dans son petit livre consacré à Mozart, paru il y a quelques années aux éditions Labor et Fides, Karl Barth montre à quel point sa musique reflète, d’une certaine manière, l’espérance chrétienne. La joie et la lumière finissent toujours par l’emporter sur la tristesse et la mort. Comme l’a si bien exprimé la pianiste Marie-Françoise Bucquet, au sujet de ce mélange délicat entre la tristesse et la joie qui semble bien caractériser l’ensemble de son œuvre : « Ce qui est irrésistible dans la musique de Mozart, c’est sa capacité à se transformer par les modulations et les rythmes dont les valeurs s’additionnent et se chevauchent. D’où cette impression de mélange de rires et de larmes. Cela donne à la musique une ambiguïté qu’il faut avoir le courage d’affronter. » - fin de citation. Ainsi, la musique de Mozart nous parle de la joie et de la tristesse, ou plus exactement, de la joie à travers les larmes, ou par-delà les larmes.
Sans doute faut-il attribuer, au moins en partie, à son éducation religieuse chrétienne – Mozart était catholique romain – cette conception foncièrement optimiste de la vie, qu’exprime si remarquablement sa musique. Optimisme qui s’enracine, fondamentalement, dans l’espérance qui s’attache à la victoire du Christ sur la mort et à la promesse de la résurrection. Optimisme qui n’efface pas la part sombre de notre vie terrestre, le côté obscur de la nature humaine, marquée par le péché, mais qui permet néanmoins de le dépasser. Car c’est la vie qui triomphe, en définitive, de la mort. La mort qui n’a pas le dernier mot. Car c’est l’amour qui triomphe, toujours ! L’amour auquel Mozart a consacré, aussi, l’essentiel de son œuvre, et qui est si joliment célébré dans ses opéras : Les noces de Figaro, La flûte enchantée, Cosi fan Tutte ou encore l’Enlèvement au Sérail.
Pour conclure, je pense à cette parole de Luther qui disait, à propos du rapport entre la foi chrétienne et les diverses expressions artistiques à travers lesquelles l’Ecriture Sainte nous invite à contempler et à célébrer le Créateur : "Je ne suis pas d'avis que tous les arts doivent être écrasés à terre et périr par l'Évangile, comme certaines personnes bigots l'affirment, mais j'aimerais les voir tous, et surtout la musique, serviteurs de Celui qui les accorda et créa." _________________ " Il n'est pas de domaine de la vie des hommes dont le Christ ne puisse dire : "c'est à moi"" (Abraham Kuyper) |
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Athanasius
Invité
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Vincent Bru a écrit: |
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Fréquence Protestante, chroniques du 28/11 au 2/12/2005
Pasteur Vincent Bru, Eglise Réformée Evangélique
1/12/2005 : A propos du deux cent cinquantième anniversaire de la naissance de Mozart
Pour conclure, je pense à cette parole de Luther qui disait, à propos du rapport entre la foi chrétienne et les diverses expressions artistiques à travers lesquelles l’Ecriture Sainte nous invite à contempler et à célébrer le Créateur : "Je ne suis pas d'avis que tous les arts doivent être écrasés à terre et périr par l'Évangile, comme certaines personnes bigots l'affirment, mais j'aimerais les voir tous, et surtout la musique, serviteurs de Celui qui les accorda et créa." |
Je suis parfaitement en accord avec Luther: chrétien ne signifie pas crétin, innocent, ignorant, ni Paradis, Béotie! J'ai toujours été d'avis que le christianisme, si il était principalement une religion, est secondairement une École de pensée avec ses méthodes et la cité de Dieu avec sa culture. Que les gens du monde se vautrent dans leurs plaisirs frelatés, nous vivrons de notre côté une vie saine et épanouissante, tout en montrant au monde que nous n'avons cure de Lui, sinon pour l'appeler au repentir! |
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